lundi 14 mai 2012

Le temps d’un regard, le temps d’un soir…

Le ciel le soir est apaisant 
Sa beauté étoilée me fait songer
Je tourne sur moi-même
Je suis éblouie par sa lumière
Ca me fait penser à des petites lucioles 
Qui dansent comme dans un conte de fée
Ebahie, j’en ai le vertige, j’éprouve
Un immense bonheur à observer

Comme une enfant
J’essaye de les compter 
Mais trop nombreuses
Pour mes yeux
Je me contente de regarder.
La robe noire de l’infini
Brodée d’or et d’argent
Sur tissu de satin miroite
Sur ma table de jardin

Les nuages voyagent, puis s'effacent
Un petit vent léger frôle ma joue
Me donne un frisson, longe mon cou
Lève mes cheveux pour déposer
Un souffle de douceur,
J'ai une vague impression
D’avoir reçu un bisou

Les arômes de dame nature
Embaument mes narines
De terre et de feuilles humides
Influent mon esprit à s’élever
Dans la providence
Je m'imagine que les étoiles parlent 
A la lune, mais aujourd'hui
Elles tournent mais ne la voient pas

Elles jouent à cache-cache
Lui demandent en lui chantant:
«Amie de toujours 
Montre-toi petite coquine
Nous voulons juste te dire bonsoir! »
Mais la boule d'or, reste cachée
Se fait désirer, elle n’a pas envie de jouer

Prendre le temps de s’asseoir un instant
Se balancer sur une chaise
La tête en arrière, pour admirer
L’immensité de ce ciel, et se dire :
«Que vous soyez ici ou ailleurs
C’est la seule chose
Que nous pouvons admirer
Au même moment et en même temps!»

Le monde des étoiles est fascinant
Il hypnotise mon illusion à s'abandonner
Mes yeux plongent loin dans le noir
En rêvant aux êtres vivants existant peut-être
Sur d’autres planètes, aimant tout comme moi
Se promener assurément par le regard
Le temps d’un soir à explorer le ciel
Saupoudré d’étoiles illuminées

 D.Isabelle



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