vendredi 28 novembre 2014

Si mon cœur est à l’envers



Si mon cœur est à l’envers
Je lui accorde un peu de répit
J’allume l’ampoule de la distraction
Je lui attribue la lumière défaillante
Pour le remettre à l’endroit

La musique illumine notre esprit
Elle existe pour embraser nos émotions
Elle nous porte la mine réjouie
Rejoindre l’artiste en haut de la scène

Combien d’amoureux 
Ont dansé au coin du Juke-box
Sur cette mélodie de Jacques Brel
C’était le temps de belles romances
C’était le temps de la valse

Finalement,
Il suffit de se faire plaisir
Se saouler la tête à écouter
Nos préférences musicales
Pour consoler notre moral
Faisons resurgir les souvenirs

Mon hommage,
Je le dédie aux fantaisistes car…
Si mon cœur est parfois à l’envers
Je le fais sautiller au fond de moi
Avec un poème à me faire pâlir
Sur quelques notes d’accordéon

Je n’ai qu’un mot,
Merci les ARTISTES
Grâce à vous, mes états d’âmes
Suivent doucement le cours normal
De la vie en chantant, et…
Enchanté !


D.Isabelle

mardi 25 novembre 2014

Je chantais devant elle...

                                                             Hommage aux Artistes
                                 Je me suis mise dans la peau d'un chanteur face à son public
                                    Devenir un artiste le temps d'un instant, sur une scène illusoire
                                         La mienne! Ce monde me fascine, alors je m'imagine!





Je chantais devant elle
Ses yeux étaient des perles
Ils brillaient comme la lumière
Qui voyageait sur la scène
Le reflet de sa beauté m’étourdissait
Son visage au fin maquillage
Lui donnait un genre discret
Elle fredonnait toutes les chansons
Ma guitare s'affolait à la regarder


J’étais troublé à la voir danser
D'un léger déhanchement
Sa robe blanche en mousseline
Suivait ses mouvements
A la fin de ma romance
D'un pas hésitant
Elle s'est avancée secrètement
Pour me demander
Une signature dans son carnet

D'une voix tremblante

Elle m'a confié, qu'elle était ravie
De me rencontrer
C’était un rêve de gamine
Qu'elle aimait depuis toujours
Ce que je chantais
Les refrains, les couplets
Les mélodies lui donnaient
Le frisson, son enfant porte mon prénom

J’étais attiré par sa gentillesse

Ses yeux étaient des perles
Je n'avais qu'une envie
C'est de lui prendre la main
Son regard était expressif
Une larme coulait sur sa joue
Je n'avais qu'une envie
La garder dans une boule de cristal

Troublante et charmante
Je l'ai remercié d'un signe de tête
Elle s'en est allée, le sourire en coin
L'humour à portée de la bouche
Elle est partie en me disant:
«J'aime votre instrument»
Votre voix bien évidement!

Je chantais un peu pour elle
Ses yeux étaient des perles
Je n'avais qu'une envie
La serrer tout contre moi
J’étais attiré par sa gentillesse
L 'émotion était au fond de ses yeux
Oui au fond de ses yeux !

D.Isabelle

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Photos: D.Isabelle

Yvan Cassar:
 Cérémonie des Trophées du cinéma Francophones

Maxime le Forestier - Calogero - Stanislas - Grand Corps Malade - Charles Pasi, Sandra Nkaké et John Mamann - Enregistrement  de l’émission « Alcaline »

Le grand show Julien Clerc chez Michel Drucker
Dans le coin à droite mon fiston Julien
Au dessus du sigle Ant-2 mon mari, et moi.,.la p'tite à lunette au collier blanc 

Grand Corps Malade: 
Enregistrement  de l’émission « Alcaline »

dimanche 23 novembre 2014

Une folle nuit...




Comme beaucoup, les fins de soirées
J’aime surfer sur internet
Je lis les poèmes des amis, je regarde mes sites.
Hier soir je n’avais point envie de dormir
Mais nous ne pouvons pas aller contre la nature
Quand les yeux clignotent de fatigue
Il faut se plier à leurs volontés
Sans résistance, il faut aller se reposer

Mon esprit avait encore envie de s’évader
Il restait éveillé en continuant à flâner 
Sur le déroulement de ma journée.
Quand soudain… 
Il s’est mis à sautiller sur un air d’accordéon
Comme il était tard, je lui ai demandé
De stopper la musique, afin que mon corps
S’alourdisse et finisse par s’assoupir.

Plus tard dans la nuit,
Mon subconscient était déchaîné
Il a remis ça, à en faire tomber
La couette par terre
C’était un vrai cauchemar
Puisque c’était la même chanson
Elle tournait, tournait dans ma tête
Et me voilà repartie
Sur une marche d’un artiste bien connu

En me réveillant le matin
Cet air m’étourdissait
Allez savoir pourquoi !
J’avais l’impression d’avoir fait la fiesta
Toute la nuit, que j’en avais mal aux jambes
Pour éviter de le fredonner à nouveau
J’ai mis la radio, afin que l’atmosphère
Ne transforme la matinée en esprit orageux

Tenez- vous bien…
La chanson qui m’a perturbée
Toute la nuit aux pas de danse
Passait sur les ondes en hommage
Pour l'artiste
Il y a des jours il vaudrait mieux rester au lit
Et continuer à rêver sur une Tyrolienne
Ou sur une valse à mille temps

Cette
 chanson perturbatrice 
Met de l’animation à tous les mariages
Mais une fois marié, vaut mieux éviter de la chanter
Afin de ne pas avoir de la salade de dos tourné
Pour ne pas dire autre chose !
Pour finir mon histoire
Il suffit de cliquer sur la video
Pour écouter cette fameuse romance

Je pense que nous l’avons tous chantonnée 

Quand nos conjoints nous mettent 
Un peu trop la pression
Mo
n poème à fait sourire le mien, car lui aussi
Parfois me la chante
Elle ne date pas d'aujourd’hui, certes
Mais elle fait toujours tourner les gambettes
Au bal des guinguettes !


C’était un peu d'humour pour mettre un rayon de soleil
Au courant de votre journée et rire un peu entr’amis(ies)

D.Isabelle

samedi 22 novembre 2014

Sur ma feuille de brouillon…



Je me suis souvent tue pour ne pas déplaire,
Mais à force de vouloir bien faire, je me suis égarée
Un jour j'ai pris une feuille blanche pour soulager
Mon cœur par l’écriture, seul lui pouvait exprimer
Ce que je ressentais face aux blessures de la vie!



Sur ma feuille de brouillon…

Je brise le silence, en faisant circuler
L’ encre de ma plume, comme le sang
Dans mes veines
Je balance les mots, je panse mon cœur
Pour ne plus faire la moue, mon eau de vie
C’est l'accalmie en colorant mon horizon

Je parle en écrivant
Pour dévoiler ce que je ressens
Je survole les petits plaisirs
Pour enrichir mon esprit
La sérénité est devenue un confort
En appréciant la sagesse qu’elle m’assure

Je garde la maîtrise d’offrir mes mots
Sans rien attendre en retour
Mon attitude ne changera pas de paysage
Elle fait partie de moi depuis que je suis née
Mon porte plume est devenu un ami
Une merveilleuse thérapie pour soulager
Mes tourments

Rétablir mon équilibre en grattant le papier
M'évite le siège du psy, je parle en écrivant
Pour ne pas devenir rebelle.
Miner mon intérieur, me condamnerait, c'est sur!
Je ne veux pas finir ma vie, en gardant mes pensées
Je veux avancer avec aisance, et continuer ma route
Avec croyance en sauvegardant l’espérance

Parler en écrivant, me donne la force
De passer à côté de ceux qui m’ignorent
Si je suis invisible à leurs yeux
Aujourd’hui je ne me soucie plus de plaire
Ou de déplaire, je ne cours plus après peine perdue
Ma patience s’est égarée

A présent, elle danse à d'autres rythmes
Les blessures de la vie ne sont pas forcément
A sens unique, malheureusement, le poids
Des années perdues, je ne les rattraperai jamais
Mais une chose est certifiée, le soleil de mes rêves
Ne m’abandonnera pas, il n'abîmera pas
Le reste de ma vie, il me l’a promis!

La chaleur de ses rayons réchauffera mon avenir
Pour éclairer mes attentes
L' écriture est la seule manière de me retrouver
Pour le plus grand bonheur de me libérer
Je la compare au vent du large, il ventile mes idées
Il caresse mes mains avec un souffle léger
Pour débrider ma raison

Libre à vous de comprendre mes ressentis
Si ma griffe est mal interprétée
J’en suis vraiment désolée
C’est tout simplement ma façon
De soulager le fardeau de mon âme
En aucun cas je ne m’arrêterai
De gratter le papier en trempant ma plume
Dans le bleu de l’encrier

Parler en écrivant restera longtemps
Ma communion pour délivrer mes servitudes
Je continuerai à partager mes révélations
Le droit de raisonner, n’est pas interdit par la loi
Alors, pourquoi m’en priver, mes poèmes sont des prières
Si vous ne l’avez pas compris, et bien tant pis !

Mon estime, c’est de croire en moi
Mes écrits, je les dédie à tous ceux que j'aime
Je sais qu'un jour ils seront lus avec émotion!

D.Isabelle.





vendredi 21 novembre 2014

Emotions, drôle de sensation...

Josh Groban - At Concert Of Awake [Live]

      

        

                      

        

          



Emotions, drôle de sensation
Mon cœur se serre en votre présence
Mon corps frisonne, vous me faites vibrer
Mes sentiments valsent comme des notes
Sur la portée d’une partition en clé de sol
Vous mettez en musique mes ressentis
A en avoir le tournis, je suis étourdie
A en perdre la raison

Ah! Emotions
Grâce à vous, je suis en émoi
Mes sens jubilent de satisfaction
Je laisse dériver mon bonheur
Comme une barque au fil de l’eau
Ma joie glisse comme une coulée
De neige sur les flancs du Mont Blanc

Vous êtes un film,
Des images du passé ou de l’instant
Défilent en continu devant mes yeux
Ma mémoire enregistre pour ne rien oublier
Elle s'embrase comme un feu de bois
Au moindre frisson, quelle sensation!

Douces émotions, vous m’inspirez
Sur une feuille ou sur mon clavier
Je dicte en silence ma sensibilité
C'est plus fort que moi, je dois raconter
Mes joies et mes peines afin de laisser
Une trace dans mon livre de la vie

Votre empreinte,
Est un pur moment d’intimité
Je rejoins la sérénité en douceur
J'en perds souvent le son de ma voix
Mes yeux en deviennent fontaine
Sous l’influence d'un écrit,  d'une vidéo
Ou en regardant une photo

Emotions-Emotions,
Gardons cette belle complicité
De nos réflexions et de nos actions
Je laisserai l’effervescence de mon cœur
Toujours s’exprimer dans sa plus simple
Et affectueuse expression

Vous êtes moi, je suis vous, à présent
Vous et moi, nous ne faisons plus qu’un!


D.Isabelle




                                                                                  Weeping-JOSH GROBAN









mercredi 19 novembre 2014

Le village où je suis née



                                                                Photos: Pierre Delsine
       Je remercie Pierre de m'avoir autorisée d'illustrer mon écrit avec ces jolies photos de mon village



Le village où je suis née
Réveille en moi des souvenirs
Je me revois parcourir ses rues
Sur mon vélo blanc, la tête ailleurs
En répétant avec bonne humeur
Les chants de la messe du dimanche

J'avais des amis superbes, que j'aimais
Notre terrain de jeu était le quartier
Mes yeux se noient a l'instant
En repensant a nos fous rires
Nos bêtises mettaient en colère
Nos parents

Notre voisin un peu taquin
Jouait avec nous à saute-mouton
Trop lourd pour notre dos
Nos jambes se pliaient en accordéon
Comme un château de cartes,on s’écroulait
D'un œil amusé, il se marrait

On attendait la saison d'hiver
Emmitouflés de gants et de bonnets
Nous étions tous complices
Pour lancer les boules de neige
Sur le premier qui montrerait le
Le bout de son nez

Le réveillon de noël se passait
Près de la cuisinière au charbon
On attendait que maman
Termine de garnir la bûche
Et de cuire les cougnoles
Pour aller à la messe de minuit


J’étais excitée d'arriver à l’église
J’étais privilégiée, j’interprétais
«Glory-Glory Hallelujah»
Les mots s'envolaient du jubé
Les villageois ressentaient de l'émotion
Ils se retournaient pour me regarder




Mes parents étaient fiers de m’écouter
Je me souviens de deux personnes
Qui ont marqué cette période
Un couple de Polonais, Catherine et Vincent
A chaque fois, ils venaient m'embrasser
Pour me remercier, je sens encore
La chaleur de leurs mains sur mon visage

Je suis émue en y repensant!

La rue de mon domicile
M’était prédestinée
Bien des années plus tard
J'ai habité une nation
Au même nom, pur coïncidence
Je n'en suis pas sûre, c’était sûrement
Ma destinée...

«Les Poppys » l'avaient chanté
Dans une de leurs chansons
Qu'Isabelle partirait à l’étranger!
Après douze années, je suis rentrée au Pays
Un jour je reviendrais peut être au village
Finir ma vie, là où tout a commencé!


D.Isabelle

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Hon Hergies est un petit village situé dans le Nord de la France
Pour en savoir plus, cliquez ICI



dimanche 16 novembre 2014

Devant ma baie, au loin...

                                             Hommage aux marins!


Devant ma baie, au loin...
Je voyais tous ces bateaux
Partir dans les pays lointains
Ils allaient décharger leur cargaison
Je ne sais ou…
Le vent les accompagnait
Je suivais du regard
Le monstre de la mer
Ma pensée rejoignaient
Les hommes sur le pont

Suite à un reportage, je savais
Qu'ils travaillaient durement
Leurs horaires étaient indéfinis
Le temps de sommeil réduit
Les cargos,
Ne se préoccupaient pas de l’état
D’esprit des marins
Ils poursuivaient l' excursion
Elle était tracée pour un long trajet
Un horaire à respecter

Tout était question d’argent
Ils avaient signé un engagement
Sachant que la vie à bord
Serait loin d’être facile
Il y aurait des jours avec
Des jours sans, la fatigue
Au creux des bottines
Devant ma baie vitrée
Je leur souhaitais bon vent
Bon courage, mon salut 
Restait dans la tête

Dans le reportage leurs yeux
Etaient affaiblis, la fatigue
Marquait leur visage
Leurs joues étaient rougies
Par la pluie et le vent
Je regardais les bateaux
Passer au loin
Avec un tout autre œil
Un œil larmoyant

Je trouve dommage
Que la reconnaissance
Du travail accompli
Ne soit pas payé
En fonction de la sueur
De leur front
Pour leur attribuer
Un peu plus de confort

La mer, parfois
N’était pas amicale
Sa colère se déchaînait
En frappant les rochers
Les bateaux tanguaient
De droite à gauche
Ils rebondissaient dans les vagues
Mais ils devaient absolument
Continuer le voyage

Par le biais d'internet
Un jour, mon message
Leur parviendra peut-être
Ils apprendront, qu' en haut
D'une colline, au bout
D'un jardin Anglais
Une femme contemplait
L'horizon au lever du soleil
Les mains jointes en priant
Une Sainte, afin de les protéger!


D.Isabelle
















samedi 15 novembre 2014

Le bisou de Paris...

                                                                                      Photo: D.Isabelle 
Une rêve que j'ai réalisé:  "Le saut en parachute, souvenir inoubliable de voler comme un oiseau! "

Votre fidélité est précieuse à mes yeux...
Ma façon de vous remercier, c'est de vous écrire un poème
Un poème, ce n'est pas grande chose, mais c'est un présent que l'on garde parfois au fond d'une boite de longues années
Le ressortir un peu plus tard, pour le lire à nouveau, en ayant une pensée pour son auteur...Et lorsque le poème est chanté c'est encore mieux!
Je remercie chaleureusement Jean Marie pour sa magnifique mélodie et interprétation, ce fut une grande émotion en découvrant la chanson...Je la partage avec vous!
Pour écouter la chanson, cliquez ICI
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Le bisou de Paris est gris et pluvieux en cette saison
Mais coloré par ses pensées, il vole, vole lentement
En long manteau blanc, dirigé par la brise matinale
Il chante sur la rue, il danse la bonne humeur
Il aime la vie, il se laisse dandiner sur les nuages

Il voyage au travers du temps, pour venir se déposer
Peut -être chez vous, si vous le voyez, acceptez le
Il est d'une grande simplicité, il vous câlinera sans
Arrière pensée, il vous regardera avec étonnement
Mais il serait si heureux de vous croiser dans la rue

Le bisou de Paris est sincère, fidèle et dévoué
A ceux qu'il aime,  il se contente de peu pour vivre
Il s’oxygène avec de la belle musique, c'est sa drogue
Pour oublier ses petits soucis, il écrit pour soulager
Ses maux, ses douleurs disparaissent au fil de la plume

Il se permet encore de rêver et de croire à l'amour
Sans  ça, le voyage n'aurait plus grand d’intérêt
Il souligne le bord de ses lèvres d'un rouge discret
Pour laisser une trace parfumée sur votre joue

Le bisou de Paris, n'est jamais vraiment gris
Il remonte vite la pente, grâce à vos témoignages
De sympathie, tous sont lus avec une grande attention
Son plaisir, c'est de répondre avec courtoisie MERCI
Votre fidélité est précieuse à ses yeux

D.Isabelle






mercredi 12 novembre 2014

L’arbre dénaturé…

Les promeneurs passent devant lui
Longent le sentier au bord du canal
Plus personne ne le voit, il est invisible
A leurs yeux, pourtant il est magistral

Il donne l’impression de hurler son abattement
Au fond il ne demande pas grand chose, un regard
Sa présence se pâme dans le décor,la nature le repousse
Il est triste de vieillir, il est fatigué de décliner

Il se souvient de ses jeunes années
Il était beau et élancé, il charmait les marcheurs
Tous étaient en admiration, ils passaient la main
Sur son tronc, comme on caresse un porte bonheur

Les amoureux s'embrassaient sous son feuillage
Il était le premier témoin des demandes en mariage
Les enfants couraient autour, ça l’amusait à les regarder
Il n’avait qu’une envie, extérioriser sa quiétude

Çà lui arrivait d’être ému, il restait silencieux
Avec respect, il s'inclinait avec le vent
La discrétion était dans son caractère
Tout voir, tout entendre et ne rien dire

Aujourd’hui, il n’a plus d’apparence
L’ homme l’a mutilé à la tronçonneuse
Il est défiguré, son écorce est ridée
Et boutonneuse, son aspect est triste

Les branches lui poussent de partout
Comme la barbe des vieux arbres
La sève et les feuilles l’ont abandonné
Sa souffrance il la vit en silence

Il ne souhaite qu’une chose
Qu’on l’abatte pour ne plus endurer
Il désire finir sa vie dignement
Dans un feu de cheminée

Il aimerait se retrouver dans un grand panier
Faire une dernière causette avec le sapin de Noël
Qu'on lui dise adieu et merci de procurer
De la joie et du bien-être pour les fêtes

Et se dire ainsi va la vie…

D.Isabelle

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Cet arbre "Anglais" me faisait pitié, les mots me sont venus en le regardant!

lundi 10 novembre 2014

Veillée, comme au temps passé…

Nous ne sommes qu’au début de l'automne
Les soirées commencent à être fraîches
Les bûches sont prêtes dans la cheminée
Il suffit de craquer une allumette
Pour que le salon prenne une allure
De bien-être

Lumières tamisées
Avec des bougies disséminées dans le living
Passer la soirée assis sur des coussins
Sans télé, ni internet, se retrouver face à face
A se raconter des histoires, se saouler de paroles
A la couleur de la flamme, le crépitement du bois
Attirera notre attention, nos yeux reluiront
Comme les étoiles d’un soir de pleine lune

Réapprendre à vivre dans la simplicité
Offrir un poème, une chanson
Une mélodie jouée à la guitare, ou au piano
Exprimer l’amour que l’on a dans le cœur
Lui dire dans l'intimité avec amour, je t'aime

Descendre du grenier le coffre à jouet
Sortir avec émotions nos vieux jeux de société
Retrouver nos fous rires du passé
En jouant aux dames ou au jeu de bidet
Balancer les cartes au jeu du menteur
En clignant des yeux pour tricher
Afin de mettre un peu de piment autour de la table

Respirer, oui…
Respirer la vie, paralyser l’horloge du temps
Souffler les soucis pour qu'ils s'envolent avec nos sourires
Prendre sur les genoux les albums photos de nos parents
Tourner délicatement les pages jaunies par les ans
L'odeur de vieux papiers embaumera les souvenirs
Notre âme bon enfant renaîtra de bon entrain
En se tapant dans la main, en s’embrassant d’émotion

La veillée au coin du feu, un p'tit verre à la main
A discuter de tout et de rien comme avant
N’est pas au-delà des modes, se redécouvrir
En se déconnectant un instant du monde réel
S’évader à écouter l'autre pour le plaisir
Afin de conserver l’équilibre à notre comportement
La veillée n’a pas de saison, ni de tenue chic
La soirée peut se passer, en charentaises,
Jeans, chemise à carreaux, pull col roulé ou pyjama

Alors…
Qu’est ce qu’on attend ?
Faire revivre les anciennes traditions
C’est une cure de jouvence pour le corps et l'esprit
Pensons-y…

D.Isabelle

mercredi 5 novembre 2014

Je tire ma révérence pour lui dire au revoir...

                                          Pour écouter la mélodie sur mes mots, cliquez ICI


Lorsque Georges Moustaki s'en est allé vers le monde du silence, j'ai ressenti une grande tristesse, j'aimais l'artiste, le poète, mais aussi l'homme qu'il était...
J'avais écrit ces quelques lignes pour lui dire au revoir, que je partage avec vous toutes et tous!

Un grand merci à Jean Marie pour la magnifique mélodie qu'il a déposé sur mes mots, c'est vraiment gentil...J'aime beaucoup, je suis émue en l’écoutant! 
Isabelle
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Avec sa gueule de métèque 
Il s’en est allé vers la liberté
Rejoindre un monde inconnu 
Bientôt il s’envolera 
Vers un autre univers
Pour emprunter le chemin de la solitude

Les défunts poètes l’attentent
Certainement guitare à la main 
Chantant une chanson douce
En espérant voir 
Prochainement son âme les rejoindre

La lune est belle
Comme un phare elle illumine le ciel
Parle aux étoiles pour annoncer la nouvelle
Le silence brille, les anges dansent
A l’orée de sa nouvelle maison

L’artiste s’en est allé
Il a bercé ma tendre enfance
Ses mélodies d’amour, je les fredonnais
J’aimais la tendresse de sa voix
Je tire ma révérence pour lui dire au revoir

Il va manquer à tous ses fans
Chaque pleine lune
J’aurai une petite pensée
Pour ne pas oublier
Le poète qu’il était


Texte: D.Isabelle - Musique et chant Jean Marie Djibedjian 

La valse de la vie...

                                                    Vidéo: Julio Iglesias - Avoir envie

La valse de la vie
Tourne à l’endroit, tourne à l’envers
Elle fait rire, comme elle fait pleurer
Suit la mesure à tous les temps

Elle taquine les sentiments
Un jour l’amour est là, le lendemain
Il fuit, le cœur désemparé, gémit
Le moral s’affaiblit, il rampe

La valse de la vie
Trépasse les fidèles, ceux qui donnent tout
La sincérité, l’affection, la disponibilité, l’amour
Pour n’avoir qu’en retour, la déception

Elle est rude, inégale, disproportionnée
Elle tourne dans un sens pour une certaine classe
Se détourne des pauvres qui sommeillent
Dans la rue, les laisse sur la voie de la souffrance

La valse de la vie, provoque des tourments
Elle n’est pas toujours amicale, elle est hypocrite
Change les mentalités, assombri le caractère
Chagrine le mental, plus qu’elle ne le distrait

Pour accepter les désagréments 
Je mémorise le mouvement des trois temps
Afin de protéger ma sensibilité, mes émotions
Le rythme de la musique, en valsant à petits pas

La valse de la vie
Tourne à l'endroit, tourne à l'envers
La vivre malgré les tracas vaut le détour
Pour continuer à tourner afin d'avancer

Toujours avoir envie, comme dit si bien
Julio Iglesias...Oui toujours avoir envie
Merci la vie!

D.Isabelle