samedi 30 août 2014

Dans le reflux des espaces marins...

                         
Artiste peintre: Jim Warren

       Si comme moi vous aimez le monde sous marin, je vous invite à regarder ce film inédit 
                De Jacques Yves Cousteau et de Louis Malle  " Le monde du silence "


   
Un conte ou un rêve ? Les deux sont probables !


La fenêtre d’une cabane face à la mer est ouverte
Une femme respire  le cœur de la marée, les vagues
La divertit, l’air est vivifiant, la nature se défonce 
Sur les rochers, anime les galets,  le tout en harmonie

Elle écoute les goélands, la musique est vivante
C'est basique à sa vie, sa peau s'abreuve du soleil 
En relevant les yeux, elle voit au creux des lames 
Un phénomène pas courant à la surface de l’eau

Sa façon de nager s’associe à celle d'un triton volant
Le vent léger freine son élan, le voyageur prend le temps 
De faire une escale devant le cabanon, la belle lui sourit
Sans un mot, l’emmène au pays des algues et des coraux

Confiante, elle glisse dans les eaux du silence, la découverte 
Est magique, ses yeux restent collés, au fond des flots cependant,
Le galant sent une agitation, il doit la déposer à son domaine
La tristesse et le tourment marquent le visage de la sirène 

En guise d’adieu, il l'embrasse d'un baiser langoureux
Lâche sa main, la belle remonte en surface le cœur gros, 
Lui fait un signe, l’amour repart dans les eaux mouvementées. 
Et s ’enfonce vers l’océan à la recherche d'une autre rencontre

Le voyage se termine, elle comprend que son pêcheur volant 
N'est qu’illusion sous la couette, elle sommeille pour  prolonger
Sa nuit afin  de le rejoindre en dicton...La logique de son histoire, 
Elle est du signe astral du poisson, ses rêves aboutissent forcément
Dans le reflux des espaces marins 



D.Isabelle

vendredi 29 août 2014

Le soleil d'hiver dans toute sa splendeur...

                                                                Photo: Marina Walker



Le soleil d'hiver enflammait les collines
De l’île face à la France, petit bout de terre
A la robe crayeuse, qui rayonnait en harmonie
De nuances rouges, orangées, sur les falaises
L’ émerveillement de cette beauté n’était jamais
Le même, je soupirais pour aérer mes sens
Mes yeux étaient contraint de s' arrêter devant
Cette merveilleuse peinture de la nature

La brise matinale me dirigeait chaque jour
Pour admirer la toile, les couleurs vivantes
M’éblouissaient, mon cœur s' accélérait
De bonheur, il tourbillonnait comme
Un moulin à vent, c'est doux d'y repenser!
Le soleil d’hiver sur l'Angleterre était bas
Comme un phare, il embellissait le ballet
Des Ferries qui traversaient la Manche

La grâce de ces géants caressait la mer
Sur les eaux brillantes comme un diamant
C’était un apaisement pour mon âme
J'aimais les regarder naviguer, la sérénité
S'ancrait en moi, en silence je leur faisais signe
L’ étendue d'eau face à la plage de Hythe
Etait l’ampoule de la joie et de la bonne humeur
Ca me donnait envie d’aimer plus la vie
Dans toute sa splendeur avec sobriété

J’étais bienheureuse avec peu de loisirs
Mais ceux-là rallongent mes souvenirs
It's a big hug in my life


D.Isabelle

mardi 19 août 2014

Prisonnière de mes rêves...

                                                                   Photo: D.Isabelle


Je ne suis pas écrivain
Mais j'aime raconter des histoires
Je ne suis pas photographe
Mais j'aime faire des photos
Je suis musicienne
Mais je n'ai plus d'instrument
Je suis née avec une âme d'artiste
Mais je ne le serai jamais

Je ne suis pas Parisienne
Mais je vis dans la ville
Je m'abandonne à contempler
Les jardins d'Albert Khan
Je fais une pause sur un banc
Je voyage au travers du temps
Les yeux plongés dans les nuages
Éblouie par l'intensité de mes pensées

Je quitte le monde de l'instant
A regarder le travail des hommes
Du passé, j’écoute le ruissellement
Des fontaines, le chant des oiseaux
Le tout est un cocktail de bien être
En pensant aux personnes que j'aime
Que j'ai aimé et à ceux que je défierai
Peut -être dans ma vie de demain

Je ne suis pas Parisienne
Mais je vis dans la ville
Je m'abandonne à contempler
Le square, je tourne comme une abeille
Pour y respirer son nectar, je me fonds
Dans la verdure pour oublier le bruit
Des klaxons, je sillonne les rues à pieds
Pour les apprécier, pour les inventer

Je suis née avec une âme d'artiste
Mais mon étoile en a décidé autrement
Ma plus grande richesse sera de rester
Moi même, prisonnière de mes rêves
Jamais je ne travaillerai dans un atelier
De grande confection, mais personne
Ne me privera de songer sur un banc
Aux grands couturiers de la nation

Je finirai ma vie en restant moi même
I will stay, in the city, the lady from the north
I will stay myself, I will stay myself

D.Isabelle

N’hésitez pas à visiter mon album sur les jardins de Albert Kahn en cliquant ICI

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Photo: Les jardins de Albert Kahn...

Les jardins d'Albert Kahn sont situés à Boulogne-Billancourt, dans les Hauts-de-Seine.
Pour en savoir plus, allez sur le lien ci-dessous
http://fr.wikipedia.org/wiki/Mus%C3%A9e_d%C3%A9partemental_Albert-Kahn 



mardi 12 août 2014

C'est tout ce dont mon cœur à besoin...

                                                            Photo: Macon-infos.com

Mon cœur est seul parfois
Les tourments le mettent en deuil
Mes yeux s'absentent, traversent les nuages
Aperçoivent le soleil en arrière-plan
Le temps lui semble indéfiniment long

Je connais des gens qui m'aiment
Mais d'autres qui me méprisent
Mon cœur danse le boléro du solitaire
Oublie ce qui trouble ses journées
Je joue avec les mots pour le consoler

Je mets mon orgueil de côté
Pour ne plus corrompre mes espoirs
Je sais que ceux qui me défient seront
Toujours présent pour décourager
Mes envies, mon avenir, ma générosité

Mon cœur est seul parfois
Il perd sa persévérance et son ardeur
La seule énergie pour recharger
Ses batteries, c'est de penser
Aux enfants le temps d'un instant

Je sais que le gardien des étoiles
Est a mes côtés pour ne pas culpabiliser
Il veille sur moi comme la lune
Veille sur la terre, mon cœur le sait
Oui, mon cœur le sait et le glorifie

Je n'ai pas de mots pour exprimer
Ma gratitude à ceux que j'aime
Je risque de demeurer comme je suis
C'est tout ce dont mon cœur à besoin
Pour continuer le chemin de la vie


D.Isabelle
Le 12-08-2014

dimanche 3 août 2014

Une dame qui se fait attendre…



La cuisine est une dame 
Qui se fait attendre
Mais qui ne peut attendre
Comme une gente dame
Nous devons la préparer
Avec beaucoup de subtilité 
Un zeste d'amour
Et un soupçon de respect

En me promenant sur le marché
Les étalages garnis de produits frais
Enrichissent la belle saison de l’été
Eveillent mon regard avec habilité 
Les cris des maraîchers me donnent 
L’envie de remplir mon panier
Mon esprit en devient ingénieux
Il dégote,  pour concocter une excellente 
Bouillabaisse au parfum du sud de la  France

Oh ! Dame cuisine
Le bien-être est en moi 
Vous concevoir est un plaisir
Mes idées se délibèrent 
J'accommode mon savoir
En vous déposant avec doigté 
Dans ma casserole en cuivre
Mon fourneau ne résiste pas 
A vous mitonner pour apporter 
La fragrance dans la maison

En vous dévoilant sur ma table
Mon sourire ne peut que s’élargir
Vous êtes l’art du savoir vivre 
Et bonté au palais de mes invités
Vos couleurs chatoyantes amènent 
L’éclat avec élégance et délicatesse 
A  mes assiettes profondes
Le raffinement de la présentation 
En semant comme finition une pluie 
De persil et de rouille au safran 
Est un régal pour nos pupilles

La cuisine est une Lady
Ses saveurs nous font voyager
L’agrémenter d'une table
Fleurie de jolies roses
D'un pichet d’eau de source
Un p'tit vin blanc sec léger
Le pain pétri de nos mains 
Les gousses d'ails pelées
Mmm ! Ce n''est que du bonheur   
Dans nos yeux pour passer
Un beau moment de convivialité 


Je n’ai plus qu’à vous souhaiter 
Bon appétit…

D.Isabelle


Vidéo: Recette de la bouillabaisse proposée par le restaurant Marseillais chez Fonfon




Pour la recette de la rouille pour accompagner ce plat succulent, cliquez ICI

samedi 2 août 2014

Pour soulager mes peines, j’écoute ...



Au rythme de l’harmonica
De guitares et de violons
La Country Music
Me promène à l’autre
Bout du monde
Elle nourrit les hommes
En grattant les cithares

Mon corps balance à droite
A gauche, tourne sur lui même
Mes mains tapotent mes cuisses
Mes pieds frappent le plancher
Au son du banjo, la Country
Me fait vibrer de l’intérieur
M'enivre, donne le vertige,

Sa poésie est sentimentale
Elle me parle, à l’écouter
Je m’évade comme une balade
A cheval vers les plaines
A perdre de vue, la country
Charme mon homme, il la
Chante pour séduire les femmes

Si il entonne notre chanson
Il sait que je vais lui sourire
Et laisser parler mon émotion 
La perle du souvenir glissera
Sur mes joues, la Country
Me fait tourbillonner comme
Une feuille sous le vent

Je l’écoute comme une prière
Pour soulager mes peines
Je l’écoute comme une prière
Pour protéger mon sourire



D.Isabelle





                                                        Video: Alan Jackson - Livin' On Love