jeudi 30 mars 2017

Qui me reconnaît? Oui qui?

Photo de classe d'Hon- Hergies: D Isabelle

Le souvenir d’une classe est resté au fond de mes pensées
Une photo remue ma mémoire, je me souviens si bien de vous 
Vous, mes amis et amies avec qui je passais beaucoup de temps
En classe, aux récrés, notre terrain de jeu était banal: la rue 

Une photo remue ma mémoire, je me souviens si bien de vous :
« Roseline, Béatrice, Christine, Thérèse-Marie, Martine, Anastasia, 
Thérèse, Jacqueline, Marie-Claire, Ingrid,  Fabienne, Pierrot, Isa,
 Les Philippe, Joël, Vadim, Claude, Daniel, Alain, et les p’tits Douai » 

Qui me reconnaît? Oui qui? Vous pouvez me le dire sans hésiter
Qui se reconnaît? Oui qui? J’attends votre mot pour témoigner

Roseline, Béatrice, Christine,Thérèse-Marie, Martine, Anastasia,
Mes fidèles acolytes, nous avions le même tempérament à jouer
Aux activités faciles, qui nous rendaient heureuses et plein de vie
Je frappais le ballon avec les garçons, je grimpais aux arbres aussi

Mes fidèles amies, nous avions le même tempérament à jouer
Aux poupées en les promenant dans nos bras, à les materner 
Comme de vraies mamans, la vocation était dans nos veines
Mon poème est pour vous, comme une chanson d’espérance

Qui me reconnaît? Oui qui? Vous pouvez me le dire sans hésiter
Qui se reconnaît? Oui qui? J’attends votre mot pour confirmer 

Les poupées en les promenant dans nos bras, à les materner 
C’étaient des moments inouïs de la vie, vous en souvenez vous?
Comme c’était mignon...Vadim et Anastasia nous partagions
La même passion pour la musique à Taisnières-sur-Hon

Des moments inouïs de la vie, vous en souvenez vous?
Les clarinettes face à nos saxophones étaient complices
Il suffisait d’un regard pour s’éclater et mettre le chef accroc 
Quand Jean Luc soufflait du trombone à percer nos tympans 

Qui me reconnaît? Oui qui? Vous pouvez me le dire sans hésiter
Qui se reconnaît? Allez, un petit mot sous la photo pour s’amuser

D Isabelle

Vive les années 69-70, vive les années de l’insouciance! 


lundi 27 mars 2017

Mon village, ma ville, je vous aime...

Photos: D Isabelle

Mon village, ma ville, je vous aime
Le saule pleureur est gai, mis en valeur
Avec la lumière, il est fier tout en vert
La belle saison l’embellit dans le parc

Le clocher penche un peu à mes yeux
C’est ce qui fait son charme, sa splendeur.
La mairie face à lui est comme au temps
Des chevaliers, les murs sont authentiques

Comme il est doux de voisiner avec vous
Je chasse tous mes maux, assise sur un banc
A regarder les jets-d’eau plonger dans la marre

Mon village, ma ville, je vous aime
Je vous admire chaque jour dès le matin
A parcourir vos rues pavées afin de louer
Les bienfaits que vous procurez à ma santé

J’estime avoir beaucoup de chance à vivre
Au Plessis Robinson, mon village, ma ville
Mes vers sont pour vous en cadeau sincère
Pour vous remercier de la quiétude acquise

Comme il est doux de voisiner avec vous
Je chasse tous mes maux, assise sur un banc
A écouter l’eau de la cascade dévaler le rocher

Mon village, ma ville, je vous aime
Je vous compare à d’autres hameaux
Il ne manque que la mer, les coquillages
Le sable, la plage mais, ce n’est pas grave

Nous avons Paris à la place, ville à Titi
City qui vit le jour et la nuit avec les touristes
Mais je m’en éloigne, je préfère l’ambiance
De nos collines à l’environnement familial

Comme il est doux de voisiner avec vous
Je chasse tous mes maux, assise sur un banc
A chatouiller du regard, la danse des canards

vendredi 17 mars 2017

Comme un signe d’amour...

Photos: D Isabelle
Une petite fleur pas toujours appréciée, mais je la trouve belle, elle ressemble au soleil!



Comme un signe d’amour, le soleil me revivifie
Illumine ma baie vitrée, sa présence me réchauffe
Me met de bonne humeur, que c’est bon, bon
Bon pour le moral d’ouvrir à nouveau les fenêtres
Le chauffage est triste mais les factures ont le sourire
Elles vont lui envoyer des baisers de reconnaissance

En haut de la colline, ma maison est lumineuse
Elle fixe vos rayons, comme pour vous acclamer
Son éclat est mis en valeur par votre apparition
Ah! My friend, du haut du ciel, dans votre univers
Aux mille étoiles, vous ne pouvez savoir tout le bien
Que vous procurez aux occupants de la planète bleu

La tête légèrement en arrière, je vous observe
Mes yeux vous câlinent en farandole du bien-être
Laissant mon visage prendre sa cure de vitamine D

Comme un signe d’amour, vous dépliez votre panoplie
De rouge-orangé, la lumière embellit les tapis de crocus
La voilette des narcisses, des jonquilles et des tulipes
S’inclinent sur leurs hautes jambettes, pour accueillir
La saison arc-en-ciel qu’elles honorent avec élégance
Oh « Miss Printemps » que vous êtes jolie sous le soleil

Vous faites chanter les oiseaux, la chevelure des arbres
Repoussent, les abeilles bourdonnent hors des ruches
elles se précipitent sur les fleurs pour les embrasser
Elles chassent l’hiver, tout comme le merle du quartier
Siffle à perdre haleine, la plaine de jeux reprend vie
Les enfants s’en donnent à cœur joie sur les toboggans

Je vous écris cette lettre, comme un aveu à un ami
Vous bénissez le moral de certains qui vivent la crise
D’autres la guerre. En votre présence tout est différent






mardi 14 mars 2017

La petite coccinelle...

Photo: Auteur inconnu

La petite coccinelle, joue avec les tulipes jaunes
Embrasse les tiges des roses, rit avec les mimosas
La petite coccinelle taquine les herbes folles
Comme un cerf-volant elle plane, avec le vent

La petite bestiole vole, vole, sourit à la vie
Fidèle aux enfants, elle se pose gentiment, sur leur petites mains

La petite coccinelle est une bonne amie fidèle
Le printemps lui donne des ailes, le soleil la fait danser
Les oiseaux l’attrapent en vol, mais pas pour lui faire du mal
La retourne comme une crêpe, saluent ses fines guibolles

La petite bestiole vole, vole, sourit à la vie
Fidèle aux enfants, elle se pose gentiment, sur leur petites mains

La petite coccinelle, offre des baisers à ceux qu’elle aime
Tourne auprès des vaches, chatouille la tête des mulets
La petite coccinelle, est une fine coquine, elle énerve les abeilles
Si elle fait la révérence...A qui? A la Reine? Non aux bourdons, en chanson

La petite bestiole vole, vole, sourit à la vie
Fidèle aux enfants, elle se pose gentiment, sur leur petites mains

La petite coccinelle, dort sous les feuilles de chêne
Son dortoir a plein de pucerons pour les êtres du bon Dieu
La petite coccinelle est toujours sereine, aime le silence 
Face aux papillons, puis parle en anglais, aux marguerites...

La petite bestiole vole, vole, sourit à la vie
Fidèle aux enfants, elle se pose gentiment, sur leur petites mains

D Isabelle 







Conte pour enfant
Texte - Musique & Interprétation: Isabelle Duchateau
L'orchestration à la guitare: Michel Bail
Tous droits réservés ©

jeudi 9 mars 2017

Votre chanson me parle et m’émeut...



Laurent Voulzy a chanté: «En regardant vers le pays de France …»
Une chanson de 2013 dans l’album « Lys & Love » Les paroles me parlent beaucoup, sa chanson m’a invitée à écrire mes souvenirs en quelques lignes!



Comme vous...
J’étais prisonnière de l’Angleterre, pays des «Joyaux de la Couronne»
J’ai suivi mon homme, pour admirer les cheminées de Mary Poppins
Tout en haut des collines de Folkestone, j’observais le Cap-gris-nez
Mon cœur ému se serrait en se rapprochant des miens face à la mer
Mes larmes coulaient sur mes joues du manque de les embrasser

Comme vous…
J’ai marché toute une journée dans la cour du château de Douvres
Sur les pas d’Henri VIII, Winston Churchill et de la Reine Élisabeth
L’atmosphère du passé m’enveloppait totalement de ses esprits
Les fantômes m’accompagnaient pas à pas dans toutes les pièces
Leur présence me troublait, la visite était hantée, j’en frissonnais

Comme vous…
L’Angleterre m’a beaucoup apporté, j’aimais arpenter les villes et villages
Discuter avec les gens dans un anglais moyen, mais ils me pardonnaient
Leur mémoire est conservatrice, ils ont une passion pour l’histoire du pays
Le ton était donné simplement avec une tasse de thé, près d’un feu de bois
Je pense souvent à Graham et Jennifer qui nous ont accueilli à notre arrivée

Comme vous…
J’étais à genoux devant la Tamise, à admirer le solennel monument
Les yeux fixés sur sa beauté, «Big Ben» m’a émue au point de me voler
Mes larmes, en actionnant son carillon, l’horloge m’a impressionnée
Je suis amoureuse de la «Country» aux milles senteurs accroche-cœur
Je resterai jusqu’à la fin de mes jours, prisonnière de la poésie de ce pays

J’ai eu la joie d’assister à la remise de diplôme universitaire de mon fils
Le bonheur a rayonné en cette journée inouïe d’une fin d’études réussie
Il est devenu un homme accompli professionnellement, fidèle à ses amis Gentleman avec les «Petites Anglaises » elles ont un charme infroissable
Ses repères sont là-bas, c’est une évidence. Si un jour il est de retour à Paris,

Ses pensées resteront prisonnières volontaires de l’Angleterre!

D Isabelle
Tous droits réservés ©


Mon fiston
Photo: Photographe de L'université Surrey
Guilford


vendredi 3 mars 2017

Elle sourit aux marins…

Photo: Téléchargement libre - 4ever.eu 

Qu’elle est belle, sur cette photo au lever de la brume
Ses yeux pensifs offrent à l’objectif un regard lointain 
Qu’elle est belle, le visage en paix, la main sur le cœur
Les lèvres pincées, elle médite pour ne pas pleurer

Qu’elle est belle, quand son corps se libère au soleil
Pieds-nus sur la roche mouillée, sans collier de fleurs 
Comme le volatile blanc des îles, libre comme la mer
Elle avance pas à pas, fait voler sa robe avec le vent 

Elle rêve de partir en croisière, elle sourit aux marins
Elle croit que le monde est meilleur au bout de l’océan
Elle rêve d’une autre terre où l’amour est un bonjour

Qu’elle est belle, en écoutant les ébats des vagues
Elle ressent un respect intérieur qu’elle ne perçoit
Nul part ailleurs, elle sourit à l’étendue d’eau salée
Elle emporte en souvenir, du sable dans un mouchoir

Qu’elle est belle, les cheveux sous la brise  matinale
Assise sur un rocher, elle croise les jambes, elle écrit
Des mots dans un carnet , toujours des mots, des mots
En rimes à son aimé, celui qu’elle désire pour soupirant

Elle rêve de partir en croisière, elle sourit aux marins
Elle croit que le monde est meilleur au bout de l’océan
Elle rêve d’une autre terre où l’amour est un bonjour

D Isabelle