Bienvenue dans mon univers... Je dépose mes mots sur ce blog pour les partager avec vous toutes et tous. Bonne lecture & Merci de votre visite...Bien amicalement D.Isabelle
samedi 30 juin 2012
Le soleil m’a donné rendez-vous...
Il est apparu un court instant
Comme pour venir me dire bonjour
Il clignotait
Pour me dire qu’il ne pouvait pas rester
Les nuages l’ont masqué
Mais le vent les a poussés
Le soleil s’est mis à danser
Pour élargir mon sourire
En m’envoyant une pluie de bisous
Pour bien commencer ma journée
Il me fit un signe
Que je pouvais m’installer dans mon jardin
Qu’il avait changé d’avis
Afin de me rayonner
Pour me réchauffer
Et enfin passer une belle journée d’été
Pour bénéficier de l’air marin
C’est magnifique…
Mes pensées vont pouvoir s’envoler
Et venir chez vous
Pour vous souhaiter
Have a good Holiday
Si vous prenez la route
Soyez relaxe et surtout prudent
Profitez bien de décompresser
Et de vous payer du bon temps…
Bonnes Vacances à toutes et à tous……
D.Isabelle
Le 30-06-2012
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Photos et montage de la carte: D.Isabelle
Pour la visionner en plus grand, cliquez dessus...
jeudi 28 juin 2012
Le rocher…
Sa masse de pierre,
Lui donne une allure majestueuse
S’il pouvait témoigner
Il en aurait des choses à raconter
Les gens viennent s’asseoir pour lui parler
Lui conter leurs joies, leurs peines
Leurs histoires
D’autres, aiment le regarder
Le caresser en pensant à des amours lointains
A des amours présents
A le cajoler comme une marque de bienveillance
Ce rocher est relaxant …
On y vient pour lire, pour écrire
Il inspire les artistes peintres
Les enfants sont moins respectueux
Ils courent dessus
Ils le battent à coups de pieds
Mais sans arrière pensée
Les petites filles dansent à petits pas,
Pour imiter les danseuses étoiles
Face à la mer
Il peut observer
Les falaises blanches du pays de mon enfance
L’allée et venue des vagues
Vient brosser ses pieds
Pour lui enlever les impuretés déposées
Les mouettes viennent lui babiller
Par plaisir de cancaner
Ce rocher est devenu mon ami
J’aime lui parler de mes enfants
En silence…
Il me réconforte
Il m’inspire, il m’apaise
Il sent bon les algues et les crustacés
Il attire l’homme
Pour y pécher le poisson frais
En parlant de lui
Si un jour vous le croisez
Vous le respecterez
Je suis sûre qu’il vous fera rêver
En conduisant vos pensées dans un état de création
Son importance embellit le décor des collines d’Angleterre
En l’admirant
Je me dis que j’aurais bien du mal
De le quitter maintenant pour partir ailleurs
Car il fait partie de ma vie
J’ai presque envie de lui dire merci
Car sans lui aurais-je pu rester aussi longtemps
Dans ce pays qui nous a rendu notre dignité et notre fierté
En nous ouvrant les portes pour retrouver un emploi….
Beaucoup d’étrangers viennent
Tout comme moi
S’asseoir pour l’implorer à nous aider
A regarder l’avenir
Sans forcément se sentir réfugiés ….
Les mauvaises langues diront plutôt …
Pour éviter les taxes fiscales
Mais ces gens ne peuvent pas se rendre compte
La situation, ils ne l’ont jamais vécue
Ni manqué de gagne-pain
Le rocher, lui, sait
En lui confiant notre vie, il nous a compris….
D.Isabelle
Le 28-06-2012
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Photo: D.Isabelle
Cliquez sur la photo pour la visionner en plus grand...
Lui donne une allure majestueuse
S’il pouvait témoigner
Il en aurait des choses à raconter
Les gens viennent s’asseoir pour lui parler
Lui conter leurs joies, leurs peines
Leurs histoires
D’autres, aiment le regarder
Le caresser en pensant à des amours lointains
A des amours présents
A le cajoler comme une marque de bienveillance
Ce rocher est relaxant …
On y vient pour lire, pour écrire
Il inspire les artistes peintres
Les enfants sont moins respectueux
Ils courent dessus
Ils le battent à coups de pieds
Mais sans arrière pensée
Les petites filles dansent à petits pas,
Pour imiter les danseuses étoiles
Face à la mer
Il peut observer
Les falaises blanches du pays de mon enfance
L’allée et venue des vagues
Vient brosser ses pieds
Pour lui enlever les impuretés déposées
Les mouettes viennent lui babiller
Par plaisir de cancaner
Ce rocher est devenu mon ami
J’aime lui parler de mes enfants
En silence…
Il me réconforte
Il m’inspire, il m’apaise
Il sent bon les algues et les crustacés
Il attire l’homme
Pour y pécher le poisson frais
En parlant de lui
Si un jour vous le croisez
Vous le respecterez
Je suis sûre qu’il vous fera rêver
En conduisant vos pensées dans un état de création
Son importance embellit le décor des collines d’Angleterre
En l’admirant
Je me dis que j’aurais bien du mal
De le quitter maintenant pour partir ailleurs
Car il fait partie de ma vie
J’ai presque envie de lui dire merci
Car sans lui aurais-je pu rester aussi longtemps
Dans ce pays qui nous a rendu notre dignité et notre fierté
En nous ouvrant les portes pour retrouver un emploi….
Beaucoup d’étrangers viennent
Tout comme moi
S’asseoir pour l’implorer à nous aider
A regarder l’avenir
Sans forcément se sentir réfugiés ….
Les mauvaises langues diront plutôt …
Pour éviter les taxes fiscales
Mais ces gens ne peuvent pas se rendre compte
La situation, ils ne l’ont jamais vécue
Ni manqué de gagne-pain
Le rocher, lui, sait
En lui confiant notre vie, il nous a compris….
D.Isabelle
Le 28-06-2012
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Photo: D.Isabelle
Cliquez sur la photo pour la visionner en plus grand...
dimanche 24 juin 2012
La cuisine est une dame qui se fait attendre….
Est une dame qui se fait attendre
Mais qui ne peut attendre
Comme une gente dame
Nous devons la préparer
Avec beaucoup de subtilité
Et de respect
En me promenant sur le marché
Les étalages garnis de produits frais
Enrichissent la belle saison printanière
Eveillent mon regard avec habilité
Les cris des maraîchers me donnent l’envie
De remplir mon panier
Mon esprit en devient ingénieux
Il dégote, il débusque, le tout pour concocter
Une excellente ratatouille au parfum Niçois
Le bien-être est en moi
Oh ! Dame cuisine
Vous concevoir est un plaisir
Mes idées se délibèrent en harmonie,
Accommodant mon savoir-faire
En vous déposant avec doigté dans ma cocotte en fonte
Mon fourneau ne résiste pas à vous mitonner
Pour apporter la fragrance dans toute la maison
En vous dévoilant sur ma table
Mon sourire ne peut que s’élargir
Vous êtes l’art du savoir vivre
Et bonté au palais de mes invités
Vos couleurs chatoyantes amènent l’éclat
Avec élégance et délicatesse à mes assiettes blanches
Le raffinement de la présentation en semant comme finition
Une fine pluie de persil, est un régal pour nos pupilles
La cuisine est une Lady
Ses saveurs nous font voyager
L’agrémenter d'une table fleurie de roses
D'un pichet d’eau de source, sans oublier...
Le verre du produit du terroir à la robe noire
Le pain pétrit par nos mains à la croûte dorée
C'est que du bonheur dans nos yeux pour passer
Un beau moment de convivialité en la savourant
Avec les personnes que l'on aime...
Je n’ai plus qu’à vous souhaiter
Bon appétit….
D.Isabelle
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Photo: Aquarelle de Dominique Gioan
Pour en savoir plus sur l'artiste, cliquez ICI
jeudi 21 juin 2012
Gilbert au home….
Gilbert a décidé de déménager
Il est fatigué de faire la vaisselle
Les courses, le nettoyage, le repassage
A son âge, les taches ménagères, ça ne lui convient plus
Il est persuadé qu’il sera mieux au « Home »
La vie va continuer tout en s’amusant et en rigolant
Son caractère est plaisant
Il n’aura pas de mal à s’adapter !
Ravi de découvrir ses nouveaux appartements
Son confort est parfait
Les femmes de ménage sont gentilles
L’infirmière est jolie
Le cuisto est sympa
Sa cuisine est une douceur pour son faux palais
Gilbert a retrouvé une vraie vie de famille
Gilbert est enfin heureux !
L’après-midi, il joue aux cartes avec ses nouveaux amis
Mais il aime encore faire rire les femmes
Il charme toutes les Mamy…
Sa préférée est Amélie
Elle a un bon tempérament,
Son sourire est permanent
Ensemble, ils se promènent souvent
Gilbert entame la conversation
En demandant à Amélie son nom de famille
Celle-ci lui répond : « Dubois » sans X
Gilbert : « j’savais pas qu’il y avait un X à Dubois ! »
Amélie : « Y’en a pas, je viens de vous le dire ! »
Gilbert : « Aaah ! »
Amélie : « Et vous, votre nom c’est ??? »
Gilbert : « Willoq ! »
Amélie : « Comment ? »
Gilbert : « Willoq! …
Avec deux L O Q ! »
Amélie abasourdie lui demande « Deux L O Q… êtes-vous sûr ? »
Gilbert : « Si je suis sûr?
Mais plus que jamais, à mon âge j’en suis certain
Depuis nonante ans c’est comme ça ! »
Amélie : « Ah-Ah !!!
Ca m’ fait peur, je crois que je vais rentrer! »
La promenade se terminant
Pour casser la voix du silence d’Amélie
Gilbert dit : « Hier j’ai vu la mer de Charles Trenet ! »
Amélie : « La mère de Charles Trenet ?
Elle vit encore ? »
Gilbert : « Oui ! Oui-oui !
Elle n’a pas pris une ride…
Elle danse encore le long des golfes clairs,
Elle a des reflets d´argent…
OUH ! Dans l’temps, j’ai bien dansé dessus! »
Amélie : « Vous avez osé ? »
Gilbert : « OUI !
En ce temps là, c’était à la mode, ma femme était contente ! »
De moins en moins rassurée et chagrinée
Amélie est vite rentrée dans ses appartements
En fermant sa porte à double clé
En évitant celui qui aurait pu devenir son ami de compagnie.
Gilbert n’a toujours pas compris pourquoi Amélie s’est enfuit !
D.Isabelle
Le 21-06-2012
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C’était juste un peu d’humour coquin…
Il est fatigué de faire la vaisselle
Les courses, le nettoyage, le repassage
A son âge, les taches ménagères, ça ne lui convient plus
Il est persuadé qu’il sera mieux au « Home »
La vie va continuer tout en s’amusant et en rigolant
Son caractère est plaisant
Il n’aura pas de mal à s’adapter !
Ravi de découvrir ses nouveaux appartements
Son confort est parfait
Les femmes de ménage sont gentilles
L’infirmière est jolie
Le cuisto est sympa
Sa cuisine est une douceur pour son faux palais
Gilbert a retrouvé une vraie vie de famille
Gilbert est enfin heureux !
L’après-midi, il joue aux cartes avec ses nouveaux amis
Mais il aime encore faire rire les femmes
Il charme toutes les Mamy…
Sa préférée est Amélie
Elle a un bon tempérament,
Son sourire est permanent
Ensemble, ils se promènent souvent
Gilbert entame la conversation
En demandant à Amélie son nom de famille
Celle-ci lui répond : « Dubois » sans X
Gilbert : « j’savais pas qu’il y avait un X à Dubois ! »
Amélie : « Y’en a pas, je viens de vous le dire ! »
Gilbert : « Aaah ! »
Amélie : « Et vous, votre nom c’est ??? »
Gilbert : « Willoq ! »
Amélie : « Comment ? »
Gilbert : « Willoq! …
Avec deux L O Q ! »
Amélie abasourdie lui demande « Deux L O Q… êtes-vous sûr ? »
Gilbert : « Si je suis sûr?
Mais plus que jamais, à mon âge j’en suis certain
Depuis nonante ans c’est comme ça ! »
Amélie : « Ah-Ah !!!
Ca m’ fait peur, je crois que je vais rentrer! »
La promenade se terminant
Pour casser la voix du silence d’Amélie
Gilbert dit : « Hier j’ai vu la mer de Charles Trenet ! »
Amélie : « La mère de Charles Trenet ?
Elle vit encore ? »
Gilbert : « Oui ! Oui-oui !
Elle n’a pas pris une ride…
Elle danse encore le long des golfes clairs,
Elle a des reflets d´argent…
OUH ! Dans l’temps, j’ai bien dansé dessus! »
Amélie : « Vous avez osé ? »
Gilbert : « OUI !
En ce temps là, c’était à la mode, ma femme était contente ! »
De moins en moins rassurée et chagrinée
Amélie est vite rentrée dans ses appartements
En fermant sa porte à double clé
En évitant celui qui aurait pu devenir son ami de compagnie.
Gilbert n’a toujours pas compris pourquoi Amélie s’est enfuit !
D.Isabelle
Le 21-06-2012
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C’était juste un peu d’humour coquin…
mercredi 20 juin 2012
Songe d’enfant…
A mes jeunes années je rêvais de poésie
Pourtant, je n’étais qu’une enfant
A la maison on n'en parlait pas
Mes
parents n'avaient pas de temps
A
consacrer à ce loisir, j'aurais aimé
En
discuter, mais, je n'osais pas
Je
me dissimulais
pour y penser
Les
mots bouillonnaient au fond de moi
J'ai
gardé de longues années le secret
Ma poésie, je l’écrivais
Ma poésie, je l’écrivais
Allongée
sur mon lit le soir
En
fixant le plafond
Mes yeux devenaient parolier
Mon esprit devenait sourd
Mes yeux devenaient parolier
Mon esprit devenait sourd
Il
avait besoin de s'enfuir
C’était
ma façon d’exprimer
Mes joies, mes peines, mes chagrins
Je soulageais mes états d’âme
Comme sur un tableau blanc
Mes joies, mes peines, mes chagrins
Je soulageais mes états d’âme
Comme sur un tableau blanc
Les
mots se dispersaient à la ronde
En
valse sensible, et s’alignaient
En quatrain d'amour pour ce que j'aimais
Mon plafond était bonté pour mon cœur
Je lui confiais mes ressentis de la journée
Il était devenu mon confessionnal
La combinaison des mots
Me donnait souvent de l’émotion
La trouvaille des rimes m'amusait
En quatrain d'amour pour ce que j'aimais
Mon plafond était bonté pour mon cœur
Je lui confiais mes ressentis de la journée
Il était devenu mon confessionnal
La combinaison des mots
Me donnait souvent de l’émotion
La trouvaille des rimes m'amusait
Ca
distrayait mon
cérébral, je glissais
Tranquillement
comme les poètes
Au
fil de belles histoires, comme
Sur un bateau, je dirigeais mon gouvernail
Vers le pays le plus beau, celui de la sérénité
Sur un bateau, je dirigeais mon gouvernail
Vers le pays le plus beau, celui de la sérénité
J' aimais et j'aime encore
Les contes de Princes charmants
L'atmosphère des palais me fait rêver
C'est
peut être de par mon nom
Qui
représente la noblesse
Je
suis fascinée par les histoires
De
châteaux, je
m’imagine les chevaliers
Dévoués
au service du Roi, la vie
de
mes ancêtres me préoccupe
Je
songe sans prétention mais avec élégance
A
retrouver mes origines, pour un jour raconter
A
mon plafond d’où vient mon nomIsabelle Duchateau
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Photo souvenir prise par mon cousin Paul Baude
"Je
n'ai pas changé, toujours la même passion pour écrire mes
ressentis "
mardi 19 juin 2012
Je pense, donc je suis….
De la bonne humeur
Pour y laisser
Les parfums du bonheur
Sillonner mon esprit
Enchanter mon cœur
Mon cœur embaumé
De ce parfum
Chante toute la journée
Pour laisser mon sourire
S’exprimer en lui apportant
La gaieté dès le matin
Le scénario
N’est pas impossible
Puisqu’ impossible
N’est pas Français
Il suffit en mettant
Le pied hors du lit
De décider de débuter
Sa journée en rigolant
Je forme
La chaîne du bien-être
En m’émerveillant
De tout et de rien
Avec l’esprit du passé
En conservant
Mes yeux d’enfant
En croquant la bonne humeur
Comme dans un fruit
Ma vie est moins amère
Son gout sucré évite
A ce que je fasse la grimace
Remonte le volet de mon visage
En donnant l’envie de siffler
Comme un roitelet
Je pilote ma mauvaise humeur
En reprenant le contrôle
De mes idées
En gérant mes émotions
En évitant le feu qui ne peut-être
Que brûlant et douloureux
La mauvaise humeur est l’ennemi
Et nuisance à ma santé
Les portes de la bonne humeur
Resteront toujours ouvertes
En donnant la bénédiction
A mon cerveau pour qu’il continue
A se sentir balèze
Et pour qu’il reste musclé
La vie n’est pas forcément CADEAU
Mais en la regardant autrement
Même dans les pires moments
Je l’affronte en trouvant
Les bonnes solutions
Ma route sinueuse et cahoteuse
Finit toujours par prendre
Le bon chemin
En se laissant glisser
Sur la ligne blanche continue
La bonne humeur se partage
Je la communique par des petits gestes
Par des paroles plaisantes
Par une petite pensée
C’est une douceur
Pour ceux qui veulent l’attraper
Le philosophe René Descartes avait écrit cette phrase
" Je pense, donc je suis....
Vous êtes ce que vous pensez ! "
Un conseil que je ne néglige pas
En le prenant avec le plus grand sérieux
Pour embellir tout simplement ma vie
Mais aussi…
La vie de tous ceux qui m’entourent
Quelques mots que je considère
Comme une belle leçon de savoir vivre !
D.Isabelle
Le 18- 06-2012
samedi 16 juin 2012
En Angleterre, ils sont arrivés...
En Angleterre, ils sont arrivés
J’appréhendais
Il s me faisaient peur
Peur de ne plus être à la hauteur
Le poids sur mes épaules
M’accablait
Mon moral en était perturbé
Il glissait à en pleurer
L’inquiétude de tout perdre
Le regard de mon homme
La transformation de mon corps et de mon visage
Les rides, les cheveux blancs
L’absence de mes enfants
Heureusement
Ma tête n’est pas tombée
Elle s’est redressée
M’obligeant à regarder devant moi
En me disant
Que le meilleur était maintenant
Mes enfants étaient indépendants
Je devais prendre du bon temps,
Qu’il était temps
Que l’avenir frappait à ma porte
De ne pas me laisser mordiller
Par les années passées
Ils sont arrivés, et même plus
Puis qu’il y en a un qui s’est ajouté
Ils m’obligent à me redresser
En me flattant
Que toutes ces années qui ont construit ma vie
M’ont embellie
M’ont renforcée
Que je devais les accepter
Ma tête a surement raison
En voyant apparaitre ma photo sur mon écran
Il n’y a pas lieu de déprimer
Je suis consciente qu’ils sont bien là
Mais je n’ai jamais autant rigolé
Qu’en ce moment
La vie est une roue qui tourne
Il suffit de l’orienter dans le bons sens
Pour accepter le poids des ans
Ce n’est pas une maladie
Vivons pleinement
La vie à pleine dents…
Cinquante ans, c’est encore loin de nous mettre à la retraite
Des amusements…
D.Isabelle
Le 16-06-2012
*******************************************************************
Photo: D.Isabelle
Un petit geste d’amitié
Mais avant tout
Un geste d’amour
Pour mes enfants et beaux enfants
Pour leur dire
Je pense à vous…
Que ce geste traverse votre écran
Et vienne caresser votre joue
En chantant dans la langue de Shakespeare
I love you my children...
Mum
J’appréhendais
Il s me faisaient peur
Peur de ne plus être à la hauteur
Le poids sur mes épaules
M’accablait
Mon moral en était perturbé
Il glissait à en pleurer
L’inquiétude de tout perdre
Le regard de mon homme
La transformation de mon corps et de mon visage
Les rides, les cheveux blancs
L’absence de mes enfants
Heureusement
Ma tête n’est pas tombée
Elle s’est redressée
M’obligeant à regarder devant moi
En me disant
Que le meilleur était maintenant
Mes enfants étaient indépendants
Je devais prendre du bon temps,
Qu’il était temps
Que l’avenir frappait à ma porte
De ne pas me laisser mordiller
Par les années passées
Ils sont arrivés, et même plus
Puis qu’il y en a un qui s’est ajouté
Ils m’obligent à me redresser
En me flattant
Que toutes ces années qui ont construit ma vie
M’ont embellie
M’ont renforcée
Que je devais les accepter
Ma tête a surement raison
En voyant apparaitre ma photo sur mon écran
Il n’y a pas lieu de déprimer
Je suis consciente qu’ils sont bien là
Mais je n’ai jamais autant rigolé
Qu’en ce moment
La vie est une roue qui tourne
Il suffit de l’orienter dans le bons sens
Pour accepter le poids des ans
Ce n’est pas une maladie
Vivons pleinement
La vie à pleine dents…
Cinquante ans, c’est encore loin de nous mettre à la retraite
Des amusements…
D.Isabelle
Le 16-06-2012
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Photo: D.Isabelle
Un petit geste d’amitié
Mais avant tout
Un geste d’amour
Pour mes enfants et beaux enfants
Pour leur dire
Je pense à vous…
Que ce geste traverse votre écran
Et vienne caresser votre joue
En chantant dans la langue de Shakespeare
I love you my children...
Mum
vendredi 15 juin 2012
Ode au café…
Café, comme je t’apprécie
Ta robe satinée noire
Te donne bonne mine
Ton parfum je le hume
Je te sens vivant
Je prends le temps de te regarder
Et de te sucrer
Café, Tous les matins
Je me dis ….
Comme tu viens de loin
Ta culture développée dans les pays tropicaux
Ta cueillette est délicate, faite à la main
Tes grains torréfiés développent ton arôme
Et ta couleur foncée
Café, te voila sur les marchés d’exportation
Pour enfin arriver chez moi
Mon respect est grand pour toi
Tu es ma boisson préférée
Je t’aime avec un peu de lait
Mais aussi avec une dentelle de chantilly
Surplombée de pépites de chocolat
Mmm ! Ma gourmandise a parlé
Mais j’aime ça…
D.Isabelle
15-06-2012
*************************************************************
La table du petit-déjeuner est dressée, le chaud soleil du matin éclaire le jardin, les canards cancanent et distraient le jeune Jacques de son repas. Sa mère Léontine observe la scène.
C'est une scène de vie familiale du peintre Giuseppe Gaetano de Nittis (1846-1864).
Le tableau se trouve aujourd'hui au Musée de Barletta, la ville natale de l'artiste...
Ta robe satinée noire
Te donne bonne mine
Ton parfum je le hume
Je te sens vivant
Je prends le temps de te regarder
Et de te sucrer
Café, Tous les matins
Je me dis ….
Comme tu viens de loin
Ta culture développée dans les pays tropicaux
Ta cueillette est délicate, faite à la main
Tes grains torréfiés développent ton arôme
Et ta couleur foncée
Café, te voila sur les marchés d’exportation
Pour enfin arriver chez moi
Mon respect est grand pour toi
Tu es ma boisson préférée
Je t’aime avec un peu de lait
Mais aussi avec une dentelle de chantilly
Surplombée de pépites de chocolat
Mmm ! Ma gourmandise a parlé
Mais j’aime ça…
D.Isabelle
15-06-2012
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La table du petit-déjeuner est dressée, le chaud soleil du matin éclaire le jardin, les canards cancanent et distraient le jeune Jacques de son repas. Sa mère Léontine observe la scène.
C'est une scène de vie familiale du peintre Giuseppe Gaetano de Nittis (1846-1864).
Le tableau se trouve aujourd'hui au Musée de Barletta, la ville natale de l'artiste...
mardi 12 juin 2012
Je surf, je m’envole….
Tôt le matin je m’envole,
En attendant le lever de mon homme
Je bois seule mon premier café
La maison est calme
Alors, j’allume mon ordinateur pour mettre un petit fond musical
Tout en regardant les pages de mes sites
En m’informant de l’actualité de France et de Belgique
Pour ensuite me promener….
A Paris, à Strasbourg, en Alsace, dans le nord de la France, en Belgique, au Québec,
en Hollande….
Je Vole, je glisse,
Un vent léger de bien-être m’emporte
Je me transforme en petit papillon
Mes sensations planent en sillonnant
Le profil de mes amis(es)
Je me laisse glisser d’admiration
En visionnant leurs publications
Certaines me font sourire
Les petites histoires de Pierre, Francis, Claire, Leslie, Anne Chantal
Oxygènent mon cerveau de bonheur et de bonne humeur
En écoutant les belles musiques de Julia…
Je me laisse à rêver sur les œuvres de tous mes amis(es) peintres,
Mes yeux de petites filles sont de retour,
Ils étincellent comme si ils avaient fait un bon en arrière.
Lentement…
Ils regardent, Ils admirent, Ils font durer le plaisir
Les couleurs de leurs tableaux
Déclenchent en moi une grande satisfaction
Je n’ai qu’une envie, c’est de les applaudir et de les commenter….
Les peintures de Michel, me font penser un peu à celles de Daly
J’adore l’art numérique de Dany, il est chatoyant
Il enflamme mon écran, c’est beau, c’est coloré, c’est resplendissant
Tanya, Dan, Amlech me propulsent dans un autre univers
Les vitrines aux reflets d’Olivier, me font souvent rêver
Mon doigt sur la souris ne résiste pas, il clique pour partager
C’est ma façon de lui dire merci !
Les photos de Marc me font visiter Paris
Mon cœur s’emballe devant tous ces magnifiques monuments et musées
Comme j’aimerais y aller !
La poésie de René m’emmène dans un pays lointain
La citation de Monsieur Mercier me donne à réfléchir
Les écrits et les photos de Gérard Pacros me font prendre conscience
Que notre planète est belle, et qu’il est temps de la protéger
L’art de Yapo est émouvant, sa sensibilité fait passer de beaux messages
Ses œuvres sont des contes, des légendes, des histoires
Patrick et Marc sont des passionnés de la toile et du pinceau
Je ressens une grande complicité entre ces deux artistes!
Les commentaires de ma belle sœur Francine et de mon ami Guy
Un ami qui m’a connu haute comme trois pommes
Me rassurent !
Mes amis artisans, leur métier me fascine
Les tableaux de Martine, sont souvent représentés par la femme et sa féminité, ça fait rêver…
Je ne peux pas énumérer tout le monde, car vous êtes trop nombreux
Mais à vous tous…
Je tiens à dire que j’ai du baume au cœur
Chaque matin c'est un enchantement
Le soleil est sur mon écran, c’est un peu ma drogue à moi
Vos éloges de gentillesses et d’encouragements m’émeuvent bien souvent
Jamais je n'aurais cru… Il y a plus d’un an
En m’inscrivant sur le site
Que j’aurais pu communiquer aussi facilement
Avec des amis (es) virtuels
Cette amitié est presque réelle
Car vous m’êtes fidèles au quotidien
Vos petits messages me donnent souvent de l’émotion
Que mes yeux en deviennent parfois larmoyants
Les qualités que vous m’évoquez
Je ne sais pas si je les ai méritées
Mais de les recevoir botte mon moral
La vie m’a bien souvent contrariée
En me faisant perdre confiance
Mais aujourd’hui, grâce à vous
Cette confiance revient petit à petit
Et j’en suis ravie…
Il suffisait d’oser
Parfois mes idées folles s’envolent
Par l’émerveillement de cette solidarité
En me disant on devrait
Tous un jour se rencontrer
Et s’offrir un p’tit resto
Pour solidifier cet élan de générosité…
Mais je suis consciente, que ce n’est pas vraiment possible
Que mon esprit rêve et papillonne
Mais mon souhait…
Est que notre amitié ne perde jamais son éclat
De continuer à rire en virtuel en restant nous même
Et de garder notre simplicité
En discutant en se tutoyant ou en se vouvoyant
Peu importe,
Mais sauvegarder la sincérité de notre amitié de longues années….
Je garderai par cet écrit votre souvenir
Pour avoir le plaisir de le relire peut être un jour, ici ou ailleurs
Quand je serai une dame âgée
Aujourd’hui, mes pensées volent à la surface du grand large
Pour venir tous vous remercier
De communiquer avec moi
Et d’avoir pris un peu de votre temps pour lire mes écrits
Tous vos encouragements pour mes poèmes ou pour mes tricots
Sont bénéfiques pour moi
Je n’ai qu’un mot pour vous
Mille mercis, mille bisousss avec toute mon amitié
Merci mes AMIS (ES)
D.Isabelle
Le 12-06-2012
En attendant le lever de mon homme
Je bois seule mon premier café
La maison est calme
Alors, j’allume mon ordinateur pour mettre un petit fond musical
Tout en regardant les pages de mes sites
En m’informant de l’actualité de France et de Belgique
Pour ensuite me promener….
A Paris, à Strasbourg, en Alsace, dans le nord de la France, en Belgique, au Québec,
en Hollande….
Je Vole, je glisse,
Un vent léger de bien-être m’emporte
Je me transforme en petit papillon
Mes sensations planent en sillonnant
Le profil de mes amis(es)
Je me laisse glisser d’admiration
En visionnant leurs publications
Certaines me font sourire
Les petites histoires de Pierre, Francis, Claire, Leslie, Anne Chantal
Oxygènent mon cerveau de bonheur et de bonne humeur
En écoutant les belles musiques de Julia…
Je me laisse à rêver sur les œuvres de tous mes amis(es) peintres,
Mes yeux de petites filles sont de retour,
Ils étincellent comme si ils avaient fait un bon en arrière.
Lentement…
Ils regardent, Ils admirent, Ils font durer le plaisir
Les couleurs de leurs tableaux
Déclenchent en moi une grande satisfaction
Je n’ai qu’une envie, c’est de les applaudir et de les commenter….
Les peintures de Michel, me font penser un peu à celles de Daly
J’adore l’art numérique de Dany, il est chatoyant
Il enflamme mon écran, c’est beau, c’est coloré, c’est resplendissant
Tanya, Dan, Amlech me propulsent dans un autre univers
Les vitrines aux reflets d’Olivier, me font souvent rêver
Mon doigt sur la souris ne résiste pas, il clique pour partager
C’est ma façon de lui dire merci !
Les photos de Marc me font visiter Paris
Mon cœur s’emballe devant tous ces magnifiques monuments et musées
Comme j’aimerais y aller !
La poésie de René m’emmène dans un pays lointain
La citation de Monsieur Mercier me donne à réfléchir
Les écrits et les photos de Gérard Pacros me font prendre conscience
Que notre planète est belle, et qu’il est temps de la protéger
L’art de Yapo est émouvant, sa sensibilité fait passer de beaux messages
Ses œuvres sont des contes, des légendes, des histoires
Patrick et Marc sont des passionnés de la toile et du pinceau
Je ressens une grande complicité entre ces deux artistes!
Les commentaires de ma belle sœur Francine et de mon ami Guy
Un ami qui m’a connu haute comme trois pommes
Me rassurent !
Mes amis artisans, leur métier me fascine
Les tableaux de Martine, sont souvent représentés par la femme et sa féminité, ça fait rêver…
Je ne peux pas énumérer tout le monde, car vous êtes trop nombreux
Mais à vous tous…
Je tiens à dire que j’ai du baume au cœur
Chaque matin c'est un enchantement
Le soleil est sur mon écran, c’est un peu ma drogue à moi
Vos éloges de gentillesses et d’encouragements m’émeuvent bien souvent
Jamais je n'aurais cru… Il y a plus d’un an
En m’inscrivant sur le site
Que j’aurais pu communiquer aussi facilement
Avec des amis (es) virtuels
Cette amitié est presque réelle
Car vous m’êtes fidèles au quotidien
Vos petits messages me donnent souvent de l’émotion
Que mes yeux en deviennent parfois larmoyants
Les qualités que vous m’évoquez
Je ne sais pas si je les ai méritées
Mais de les recevoir botte mon moral
La vie m’a bien souvent contrariée
En me faisant perdre confiance
Mais aujourd’hui, grâce à vous
Cette confiance revient petit à petit
Et j’en suis ravie…
Il suffisait d’oser
Parfois mes idées folles s’envolent
Par l’émerveillement de cette solidarité
En me disant on devrait
Tous un jour se rencontrer
Et s’offrir un p’tit resto
Pour solidifier cet élan de générosité…
Mais je suis consciente, que ce n’est pas vraiment possible
Que mon esprit rêve et papillonne
Mais mon souhait…
Est que notre amitié ne perde jamais son éclat
De continuer à rire en virtuel en restant nous même
Et de garder notre simplicité
En discutant en se tutoyant ou en se vouvoyant
Peu importe,
Mais sauvegarder la sincérité de notre amitié de longues années….
Je garderai par cet écrit votre souvenir
Pour avoir le plaisir de le relire peut être un jour, ici ou ailleurs
Quand je serai une dame âgée
Aujourd’hui, mes pensées volent à la surface du grand large
Pour venir tous vous remercier
De communiquer avec moi
Et d’avoir pris un peu de votre temps pour lire mes écrits
Tous vos encouragements pour mes poèmes ou pour mes tricots
Sont bénéfiques pour moi
Je n’ai qu’un mot pour vous
Mille mercis, mille bisousss avec toute mon amitié
Merci mes AMIS (ES)
D.Isabelle
Le 12-06-2012
dimanche 10 juin 2012
Le souvenir d’une femme….
J’ai le souvenir d’une femme au grand Cœur
Elle habitait en face de chez moi
Sa maison était grande
Pour y loger toute sa famille
Ses enfants étaient nombreux
Ils étaient tous gentils, ils étaient mes amis
J’ai en mémoire
Des moments inoubliables de partie de plaisir
Les grands étaient dépitant
Le plus petit voulait me marier…
Quand elle me voyait arriver
Son sourire s’élargissait
Vite elle sortait et prenait mon visage à deux mains
Pour y déposer deux baisers
Sur mes joues colorées de bonne santé
J’aimais quand elle me disait :
Aahh ma Bélotte !
Mon cœur à chaque fois en était bouleversé
J’étais petite, mais je là revois
Nettoyer sa cuisine comme au temps passé
A genoux, ensuite le dos courbé
Pour que ses carreaux rouges soit brillant de propreté
Je voulais souvent l’aider
Un jour elle a accepté
Elle m’a appris à nettoyer
Sa serpillère était trop grande pour mes mains
Mais j’avais la volonté d’essayer
Pour y arriver
Ca la faisait rigoler
Ses journées étaient bien comblées
Surtout en cuisine
Mais aussi au repassage et au lessivage
Je me souviens des journées ou la couturière
Venait raccommoder tous les vêtements
Elle s’appelait Georgette, elle avait un petit côté comique
Mais elle connaissait bien son métier
Je jouissais de plaisir à la regarder
Pédaler sur sa machine à coudre et à l’observer
Elle manipulait ses grands ciseaux avec agilité
C’est marrant, aujourd’hui c’est moi qui pratique son métier
Puis ma voisine au grand cœur à déménagé
Elle est partie habiter au centre du village, près de l’église,
A l’ancien presbytère
Sa présence dans le quartier me manquait
Mais lorsque je sortais de la séance de catéchisme
Je ne résistais pas à repasser chez elle
Pour aller l’embrasser
Les excuses n’étaient jamais assez nombreuses
Pour lui rendre visite
J’avais ce besoin
De lui témoigner mon amitié et mes sentiments
Elle était un peu comme une deuxième maman
Je jouais du saxophone,
Mon plaisir était de me rendre à l’église pour en jouer
L’écho de mon instrument me donnait des frissons
Que bien souvent j’en pleurais d’émotion
Je me sentais un peu artiste d’avoir le privilège
D’interpréter des morceaux qui me plaisaient
Dans cette église qui ressemblait à un ancien château
Aux magnifiques vitraux
Lorsque j’avais terminé
Bien souvent, maman Odette,
« C’est comme cela que je l’appelais »
Etait assise sur une chaise sur le seuil de sa maison
Je pense que c’était pour m’écouter m’exprimer
Avec cet instrument, qui peut être lui apportait
Un petit coin de bonheur…
Je me souviens aussi
Quelle m’avait disputé
Lorsque je suis montée avec papa
Sur l’échafaudage tout en haut du clocher en travaux
Son sang n’avait fait qu’un tour de me voir marcher sur deux planches
Entourée d’une corde à une hauteur incroyable
Inconsciemment, je lui criais, coucou maman Odette, je suis là !
Quand je suis venue l’embrasser, elle était blanche comme une morte
Elle n’a pas résisté à me dire
Ne me fait plus jamais ça !
Et moi je riais….
La vie nous a séparés pour de longues années
Puisque je suis venue habiter à l’étranger
Je ne l’ai revu qu’une seule fois il a quelques temps
Dans un restaurant,
Elle n’avait pas changé
Elle ne m’avait pas oublié
Puisqu’elle m’a toute de suite prise dans ses bras
Les yeux larmoyants
En me disant…Ma Bélotte
Le souvenir de cette femme restera toujours présent
Dans mon cœur, et j’espère qu’un jour
J’aurai encore la chance de la revoir
Pour évoquer nos souvenirs passés
Des merveilleux moments que j’ai eu avec ses enfants
Mon écrit est ma façon pour ne jamais l’oublier
Et lui dire merci….
Merci Maman Odette !
D.Isabelle
Le 10-06-2012
*********************************************************
C'est l'église où je prenais un plaisir fou à jouer du saxophone
C'est l'église où je passais beaucoup de temps avec mes amies à préparer les messes du dimanche
C'est léglise où j'ai fait ma communion
C'est l'église de mon enfance!
Photos: Patrick Delevoy
Montage de la carte: D.Isabelle
Pour en savoir plus sur l'église Saint Martin, cliquez ICI
Elle habitait en face de chez moi
Sa maison était grande
Pour y loger toute sa famille
Ses enfants étaient nombreux
Ils étaient tous gentils, ils étaient mes amis
J’ai en mémoire
Des moments inoubliables de partie de plaisir
Les grands étaient dépitant
Le plus petit voulait me marier…
Quand elle me voyait arriver
Son sourire s’élargissait
Vite elle sortait et prenait mon visage à deux mains
Pour y déposer deux baisers
Sur mes joues colorées de bonne santé
J’aimais quand elle me disait :
Aahh ma Bélotte !
Mon cœur à chaque fois en était bouleversé
J’étais petite, mais je là revois
Nettoyer sa cuisine comme au temps passé
A genoux, ensuite le dos courbé
Pour que ses carreaux rouges soit brillant de propreté
Je voulais souvent l’aider
Un jour elle a accepté
Elle m’a appris à nettoyer
Sa serpillère était trop grande pour mes mains
Mais j’avais la volonté d’essayer
Pour y arriver
Ca la faisait rigoler
Ses journées étaient bien comblées
Surtout en cuisine
Mais aussi au repassage et au lessivage
Je me souviens des journées ou la couturière
Venait raccommoder tous les vêtements
Elle s’appelait Georgette, elle avait un petit côté comique
Mais elle connaissait bien son métier
Je jouissais de plaisir à la regarder
Pédaler sur sa machine à coudre et à l’observer
Elle manipulait ses grands ciseaux avec agilité
C’est marrant, aujourd’hui c’est moi qui pratique son métier
Puis ma voisine au grand cœur à déménagé
Elle est partie habiter au centre du village, près de l’église,
A l’ancien presbytère
Sa présence dans le quartier me manquait
Mais lorsque je sortais de la séance de catéchisme
Je ne résistais pas à repasser chez elle
Pour aller l’embrasser
Les excuses n’étaient jamais assez nombreuses
Pour lui rendre visite
J’avais ce besoin
De lui témoigner mon amitié et mes sentiments
Elle était un peu comme une deuxième maman
Je jouais du saxophone,
Mon plaisir était de me rendre à l’église pour en jouer
L’écho de mon instrument me donnait des frissons
Que bien souvent j’en pleurais d’émotion
Je me sentais un peu artiste d’avoir le privilège
D’interpréter des morceaux qui me plaisaient
Dans cette église qui ressemblait à un ancien château
Aux magnifiques vitraux
Lorsque j’avais terminé
Bien souvent, maman Odette,
« C’est comme cela que je l’appelais »
Etait assise sur une chaise sur le seuil de sa maison
Je pense que c’était pour m’écouter m’exprimer
Avec cet instrument, qui peut être lui apportait
Un petit coin de bonheur…
Je me souviens aussi
Quelle m’avait disputé
Lorsque je suis montée avec papa
Sur l’échafaudage tout en haut du clocher en travaux
Son sang n’avait fait qu’un tour de me voir marcher sur deux planches
Entourée d’une corde à une hauteur incroyable
Inconsciemment, je lui criais, coucou maman Odette, je suis là !
Quand je suis venue l’embrasser, elle était blanche comme une morte
Elle n’a pas résisté à me dire
Ne me fait plus jamais ça !
Et moi je riais….
La vie nous a séparés pour de longues années
Puisque je suis venue habiter à l’étranger
Je ne l’ai revu qu’une seule fois il a quelques temps
Dans un restaurant,
Elle n’avait pas changé
Elle ne m’avait pas oublié
Puisqu’elle m’a toute de suite prise dans ses bras
Les yeux larmoyants
En me disant…Ma Bélotte
Le souvenir de cette femme restera toujours présent
Dans mon cœur, et j’espère qu’un jour
J’aurai encore la chance de la revoir
Pour évoquer nos souvenirs passés
Des merveilleux moments que j’ai eu avec ses enfants
Mon écrit est ma façon pour ne jamais l’oublier
Et lui dire merci….
Merci Maman Odette !
D.Isabelle
Le 10-06-2012
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C'est l'église où je prenais un plaisir fou à jouer du saxophone
C'est l'église où je passais beaucoup de temps avec mes amies à préparer les messes du dimanche
C'est léglise où j'ai fait ma communion
C'est l'église de mon enfance!
Photos: Patrick Delevoy
Montage de la carte: D.Isabelle
Pour en savoir plus sur l'église Saint Martin, cliquez ICI
mardi 5 juin 2012
Face à la mer...
Je respirais l’air du large à pleins poumons
Quand un banc m’a fait un clin d’œil
Il m’a appelé, et me dit:
Viens t’asseoir, regarde comme je suis beau
Je suis confortable...Viens te relaxer pour regarder la mer
Vois comme elle est belle et calme en cette belle
Journée ensoleillée, elle glisse sans faire de bruit,
Elle va t’apaiser
Allez, viens admirer le panorama, viens,
Je veux partager ce moment avec toi
C'était demandé avec une telle gentillesse
J'ai cédé à sa demande, je me suis assise pour lui tenir compagnie
Puis, il insista pour que je regarde au loin, une surprise allait me réjouir
Il me demanda de laisser guider mes yeux sur les vagues
Qu’elles allaient me montrer une merveille de la nature
Quand soudainement, j’ai sursauté, je n'en croyais pas mes yeux
Un énorme poisson en est sorti s’élançant à un mètre hors de l’eau
Il glissait comme un radeau, il se faufilait, il bondissait, il chantait
Je ne rêvais pas, face à la mer, j’ai vu un dauphin en Angleterre
Le banc était ravi, il avait partagé un moment de bonheur avec moi
Son histoire était fantastique et réelle, que j'en étais émue et éblouie
Jamais je ne pourrai oublier ce moment merveilleux, c'était magique
Ce dauphin était majestueux et gracieux, j'adorais son numéro
Comme il était beau !
Malheureusement sa tranquillité à été rapidement perturbée
La presse locale s’est empressée à venir le filmer
Il était devenu en quelques heures la vedette de la région
Il a été baptisé aussi vite "Dave le dauphin"
Puis les spécialistes de la nageoire, voulurent en savoir plus
Comment était-il arrivé sur les plages du kent!
C’est comme ça que nous avons appris que Dave était une femelle
Son prénom a changé en devant Davina
L'information s'est écoulée comme la lave d'un volcan dans la ville
Tous voulaient l’apercevoir et même nager à ses côtés
Pendant plus d’un an, chaque jour, par tous les temps
Je longeais la côte, comme pour lui dire bonjour.
Je l'attendais, je voulais pour le plaisir l'entrevoir faire ses pirouettes
Quotidiennement, j'avais de la chance, elle répondait à mon attente
Je rentrais l’esprit tranquille à la maison
Ma petite sirène sauvage se dandinait tranquillement
En taquinant les poissons du bord de mer
Elle a prouvé à la population qu’elle pouvait survivre
Dans les eaux Anglaises et qu’elle n’avait pas envie d'aller ailleurs
Elle s'épanouissait sous les effets des caméras et de sa popularité
Chaque matin j’avais un peu d’angoisse,
J’appréhendais ne plus la voir!
Puis ce jour finit par arriver, elle n’est plus venue
Elle avait disparu de ma vue
Des jours et des semaines à l’attendre sur mon banc
Mes yeux avaient beau plonger, la surface de l’eau
Ne gondolait plus par ses mouvements, ma promenade
Avait perdu son éclat, Davina n’était plus là
Quelque temps après, j’ai lu dans le journal
Qu'elle avait été blessée par un bateau
Elle avait perdu son énergie, la gravité de ses blessures
L' empêchait de danser, son aileron était dans un mauvais état
Les experts ont continué à l'observer et à la soigner
Son état semblait stable mais ses chances de survie étaient minimes
Puis, toutes traces de son existence ont disparu
Sous l'œil de ses admirateurs, elle s’en est allée vers une autre mer
Sans doute pour se rapprocher des siens, mais beaucoup
Pensent qu’elle a rejoint le cimetière des dauphins
Je suis encore triste en y repensant, Davina était devenue
L'amie de tous les habitants de Folkestone...
Cette histoire n' est pas une légende elle est véridique,
Le banc ne m’a jamais parlé, mais l’histoire de Davina
Est vraie...
Ce dauphin est venu se perdre en 2006 au sud de l'Angleterre
On avait espéré, qu’il resterait de longues années dans la région
Mais la folie humaine en a décidé autrement
Un homme inconscient s’est amusé avec son bateau motorisé
Sans se préoccuper qu’il pouvait le percuter
Malheureusement d’un manque de responsabilité,
Davina à certainement perdu la vie à cause de lui!
Par la suite, je regardais souvent l'horizon avec mélancolie
Le gentil dauphin manquait au décor de la petite plage de galets
Je venais encore m'asseoir sur le banc face à la mer
Je le revoyais, je l'imaginais, et le souvenir est resté...
D.Isabelle
*********************************************************
En attendant le dauphin, c'est sur ce banc que j'ai amélioré
mes connaissances en Anglais
J'ai trouvé une petite vidéo pour vous montrer Davina
Pour la visionner, cliquez ICI
dimanche 3 juin 2012
Le cœur d’une maman est grand...
Le cœur d’une maman est grand...
Pour y loger les joies, les chagrins
Les câlins, les soutiens
La compréhension, les punitions, l’éducation
Les angoisses, la tendresse, les caresses
Ma pensée aujourd’hui est en particulier pour la mienne
J’ai du mal à réaliser
Que son âge commence à avancer
Je ne la vois pas changer,
Ses yeux bleus
Ont pour moi toujours vingt ans
Son sourire reste parfait.
Je voudrais être une fleur
Pour lui apporter le bonheur dans son cœur
Je voudrais être un parfum pour l’imprégner de mes senteurs
Je voudrais être un oiseau au plumage coloré
Pour lui chanter ma chanson en piaillant
Bonne Fête Maman
Le temps a passé, je suis devenue maman à mon tour
Ma sensibilité voudrait lui parler
Pour lui dire…
Qu’elle est et restera toujours pour moi
Ma Maman
Car une maman ne se remplace pas
Je ne suis pas souvent à ses côtés
J’en suis sincèrement peinée
Mon regard est souvent plongé
Sur les côtes en face de chez moi
La France n’est pas loin, certes…
Mais encore trop loin pour moi
Vivre à l’étranger
N’est pas toujours facile d’être présente à tout moment
Je me console en me disant
Que la présence peut se faire par la pensée
En étant aussi riche à ses yeux de savoir
Que je ne l’ai pas oubliée
Un baiser vient de s’envoler
Il ressemble à un papillon blanc
Il est chargé de venir l’embrasser
Sur ses deux joues colorées…
En déposant mon poème
Sur ce dessin réalisé par mes soins
Je l’imprègne de mon affection avec une grande émotion
Pour lui dire…
Je pense à toi…
D.Isabelle
Le 3-06-2012
******************************************************************
Dessin: D.Isabelle
Pour y loger les joies, les chagrins
Les câlins, les soutiens
La compréhension, les punitions, l’éducation
Les angoisses, la tendresse, les caresses
Ma pensée aujourd’hui est en particulier pour la mienne
J’ai du mal à réaliser
Que son âge commence à avancer
Je ne la vois pas changer,
Ses yeux bleus
Ont pour moi toujours vingt ans
Son sourire reste parfait.
Je voudrais être une fleur
Pour lui apporter le bonheur dans son cœur
Je voudrais être un parfum pour l’imprégner de mes senteurs
Je voudrais être un oiseau au plumage coloré
Pour lui chanter ma chanson en piaillant
Bonne Fête Maman
Le temps a passé, je suis devenue maman à mon tour
Ma sensibilité voudrait lui parler
Pour lui dire…
Qu’elle est et restera toujours pour moi
Ma Maman
Car une maman ne se remplace pas
Je ne suis pas souvent à ses côtés
J’en suis sincèrement peinée
Mon regard est souvent plongé
Sur les côtes en face de chez moi
La France n’est pas loin, certes…
Mais encore trop loin pour moi
Vivre à l’étranger
N’est pas toujours facile d’être présente à tout moment
Je me console en me disant
Que la présence peut se faire par la pensée
En étant aussi riche à ses yeux de savoir
Que je ne l’ai pas oubliée
Un baiser vient de s’envoler
Il ressemble à un papillon blanc
Il est chargé de venir l’embrasser
Sur ses deux joues colorées…
En déposant mon poème
Sur ce dessin réalisé par mes soins
Je l’imprègne de mon affection avec une grande émotion
Pour lui dire…
Je pense à toi…
D.Isabelle
Le 3-06-2012
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Dessin: D.Isabelle
samedi 2 juin 2012
L’amour par la pensée….
Ce matin mes pensées dansent avec vous
Elles ne résistent pas à tangoter
Pour venir vous réveiller en douceur
Lentement elles se rapprochent de vous
Serrent votre corps tout contre mon corps
Vous regardent, vous admirent
Vous câlinent
Elles deviennent audacieuses
Vous embrassent d’un petit baiser parfumé
Sur votre bouche encore endormie
Oh my love, vous me faites divaguer...
Qu’allez- vous penser de moi,
Vous me pardonnerez de ce petit moment d’égarement ?
Je m’accorde une petite folie…
Mais je ne vous cache pas que j’adore ça !
Je retrouve avec vous
Un tempérament un peu coquin comme à vingt ans
En y pensant je me dis :
Ah mon Dieu que c’est loin !
Mais dans ma tête, j’ai toujours vingt ans…
Un petit poème d’amour rien que pour vous
Qui restera entre vous et moi
Un petit secret d’amitié
J’aime cet instant à vous parler d’amour
Comme au temps passé…
Ce vouvoiement est chatouillant
Si un jour, je ne suis plus près de vous
N’oubliez jamais, qu’en m’exprimant de la sorte
Mon parlé vous avait amusé….
Vos yeux en sont devenus larmoyant
Et votre cœur Palpitant…
D.Isabelle
Le 1 juin 2012
***************************************************************
Les pensées s’envolent…
Elles ne résistent pas à tangoter
Pour venir vous réveiller en douceur
Lentement elles se rapprochent de vous
Serrent votre corps tout contre mon corps
Vous regardent, vous admirent
Vous câlinent
Elles deviennent audacieuses
Vous embrassent d’un petit baiser parfumé
Sur votre bouche encore endormie
Oh my love, vous me faites divaguer...
Qu’allez- vous penser de moi,
Vous me pardonnerez de ce petit moment d’égarement ?
Je m’accorde une petite folie…
Mais je ne vous cache pas que j’adore ça !
Je retrouve avec vous
Un tempérament un peu coquin comme à vingt ans
En y pensant je me dis :
Ah mon Dieu que c’est loin !
Mais dans ma tête, j’ai toujours vingt ans…
Un petit poème d’amour rien que pour vous
Qui restera entre vous et moi
Un petit secret d’amitié
J’aime cet instant à vous parler d’amour
Comme au temps passé…
Ce vouvoiement est chatouillant
Si un jour, je ne suis plus près de vous
N’oubliez jamais, qu’en m’exprimant de la sorte
Mon parlé vous avait amusé….
Vos yeux en sont devenus larmoyant
Et votre cœur Palpitant…
D.Isabelle
Le 1 juin 2012
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Les pensées s’envolent…
Comme un besoin de encore et toujours prouver notre amour
N'ayons pas peur de faire l'amour par la pensée
Et de lui dire par la voix du silence
Je t'aime ou...
Je t'aime ou...
Lettre à mes parents…
Maman, tu vas avoir bientôt soixante-dix-neuf ans,
J’ai du mal à réaliser que tu deviens une dame âgée
Je ne te vois pas changer,
Tes yeux bleus comme l’océan ont pour moi toujours vingt ans
Ton sourire reste parfait.
Papa tu aurais eu quatre-vingt-un an,
Tes yeux étaient foncés, ton regard était franc et sévère
Mais au fond, parfois ils me parlaient, et me disaient que tu étais un gentil homme, un homme d'une grande sensibilité.
Avec maman, tu as eu beaucoup d'amour à donner.
Toute votre vie,
Vous avez beaucoup travaillé, pour arriver à nous élever,
Sans prendre le temps de vous reposer.
Vous teniez à nous offrir tout ce que l'on désirait.
Toute votre vie, vous vous êtes aimés, d'un amour exemplaire et parfait.
Toute votre vie, Vous vous êtes privés.
En y repensant, j'aurais presque tendance à culpabiliser.
Papa, aujourd'hui tu n'es plus là.
Mais un jour viendra, ou je pourrai te dire dans un autre monde, car j'y crois...
Que j'aimais, lorsque tu me demandais de puiser, les seaux d'eau
Pour t’aider à arroser le jardin.
Que j'aimais...
M'asseoir et te regarder faire tes petites plantations, je prenais un réel plaisir à t'observer,
Sans que tu le saches, tu m'apprenais à jardiner.
J'aimerais te dire,…
Tu te souviens, comme tu m'as rendu heureuse, lorsque tu as accepté de m'emmener à une journée de chasse.
Au moment de traverser une prairie avec des vaches et des taureaux
Tu as remarqué que j'avais mis un pull rouge,
Tu avais peur que les bêtes se mettent à notre poursuite,
Nous avions du marcher à grandes enjambées.
Lorsque nous avons passé la clôture, tu étais essoufflé,
Nous nous sommes mis à rigoler, à ne plus savoir respirer.
Je ressentais une vraie complicité, que j'appréciais.
J'aimerais te dire...
Le chagrin que j'ai eu, quand on m'a téléphoné pour m'annoncer que tu étais tombé,
Que le SAMU n’avait pas pu te réanimer.
Te voir allongé sur le sol de la salle à manger, je ne pouvais le supporter.
Une page de mon existence était en train de s'écrouler.
Depuis quelques années, la vie nous a séparés,
Je vis aujourd'hui avec mon fiston et mon bien aimé à l'étranger.
Tu ne m’as pas laissé le temps, de te faire visiter notre région, puisque tu es parti avant,
Mais un jour viendra ou je pourrai te dire dans un autre monde,
Car j'y crois, que…
Dans mon cœur vous êtes et vous resterez mes parents bien Aimés...
D.Isabelle
Le 12-04-2012
J’ai du mal à réaliser que tu deviens une dame âgée
Je ne te vois pas changer,
Tes yeux bleus comme l’océan ont pour moi toujours vingt ans
Ton sourire reste parfait.
Papa tu aurais eu quatre-vingt-un an,
Tes yeux étaient foncés, ton regard était franc et sévère
Mais au fond, parfois ils me parlaient, et me disaient que tu étais un gentil homme, un homme d'une grande sensibilité.
Avec maman, tu as eu beaucoup d'amour à donner.
Toute votre vie,
Vous avez beaucoup travaillé, pour arriver à nous élever,
Sans prendre le temps de vous reposer.
Vous teniez à nous offrir tout ce que l'on désirait.
Toute votre vie, vous vous êtes aimés, d'un amour exemplaire et parfait.
Toute votre vie, Vous vous êtes privés.
En y repensant, j'aurais presque tendance à culpabiliser.
Papa, aujourd'hui tu n'es plus là.
Mais un jour viendra, ou je pourrai te dire dans un autre monde, car j'y crois...
Que j'aimais, lorsque tu me demandais de puiser, les seaux d'eau
Pour t’aider à arroser le jardin.
Que j'aimais...
M'asseoir et te regarder faire tes petites plantations, je prenais un réel plaisir à t'observer,
Sans que tu le saches, tu m'apprenais à jardiner.
J'aimerais te dire,…
Tu te souviens, comme tu m'as rendu heureuse, lorsque tu as accepté de m'emmener à une journée de chasse.
Au moment de traverser une prairie avec des vaches et des taureaux
Tu as remarqué que j'avais mis un pull rouge,
Tu avais peur que les bêtes se mettent à notre poursuite,
Nous avions du marcher à grandes enjambées.
Lorsque nous avons passé la clôture, tu étais essoufflé,
Nous nous sommes mis à rigoler, à ne plus savoir respirer.
Je ressentais une vraie complicité, que j'appréciais.
J'aimerais te dire...
Le chagrin que j'ai eu, quand on m'a téléphoné pour m'annoncer que tu étais tombé,
Que le SAMU n’avait pas pu te réanimer.
Te voir allongé sur le sol de la salle à manger, je ne pouvais le supporter.
Une page de mon existence était en train de s'écrouler.
Depuis quelques années, la vie nous a séparés,
Je vis aujourd'hui avec mon fiston et mon bien aimé à l'étranger.
Tu ne m’as pas laissé le temps, de te faire visiter notre région, puisque tu es parti avant,
Mais un jour viendra ou je pourrai te dire dans un autre monde,
Car j'y crois, que…
Dans mon cœur vous êtes et vous resterez mes parents bien Aimés...
D.Isabelle
Le 12-04-2012
vendredi 1 juin 2012
Et pourtant...
J’aurais aimé avoir de grandes jambes
Sur un corps élancé aux petits tétons
Garni de bras fins avec des poignets discrets
Une taille affinée marquant les hanches prononcées
J’aurais aimé avoir le visage
Souligné de beaux sourcils bien dessinés
Les yeux bleus couleur océan
Un petit nez mesuré
La bouche au sourire feutré
J’aurais aimé ressembler
A mes amies
Au corps parfait
Qui faisait rêver mes meilleurs petits copains
J’aurais aimé suivre la mode
Pour porter des chemisiers blancs moulants
Sur une jupe à volants
Marchant en me dandinant
J’aurais aimé être autrement…
Et pourtant…
La beauté peut être perçue différemment
J’en suis la preuve vivante
Mon corps n’est pas tracé,
Je ne suis pas très grande
Un visage banal
Au sourire léger
Comique sur les bords avec mes petites fautes de distractions…
J’aime les belles robes mais aussi les Jean’s et les chemises à carreaux
Je porte des lunettes
Tout pour perturber mes rêves de devenir un jour une starlette
En vieillissant, ce corps je l’ai accepté
Même si j’ai toujours pensé
Que la nature ne m’avait pas bichonnée
Je garderai cette petite lumière
Qui illumine le charme et la beauté que j’ai en moi
Et d’arrêter de me miner la santé
Avec cette BEAUTE superficielle hors de la réalité….
Ma plus grande satisfaction…
Avoir attiré le regard du sexe opposé
Sur ce corps par vraiment modelé
Qui a chagriné une grande partie de ma destinée
Il suffisait de l’habiller d’une petite dentelle
Pour faire briller les yeux de mon galant
Moralité
La beauté de l’intérieur est tout aussi belle que celle de l’extérieur
Les plus belles façades ne sont pas toujours les plus belles maisons….
Les plus beaux châssis les plus belles voitures
Le prince charmant tombe souvent sous le charme de la douceur d’une femme
En appréciant la beauté de son âme
Tout en sachant l’aimer pour ce qu’elle est vraiment…
D.Isabelle
Le 31-05-2012
Sur un corps élancé aux petits tétons
Garni de bras fins avec des poignets discrets
Une taille affinée marquant les hanches prononcées
J’aurais aimé avoir le visage
Souligné de beaux sourcils bien dessinés
Les yeux bleus couleur océan
Un petit nez mesuré
La bouche au sourire feutré
J’aurais aimé ressembler
A mes amies
Au corps parfait
Qui faisait rêver mes meilleurs petits copains
J’aurais aimé suivre la mode
Pour porter des chemisiers blancs moulants
Sur une jupe à volants
Marchant en me dandinant
J’aurais aimé être autrement…
Et pourtant…
La beauté peut être perçue différemment
J’en suis la preuve vivante
Mon corps n’est pas tracé,
Je ne suis pas très grande
Un visage banal
Au sourire léger
Comique sur les bords avec mes petites fautes de distractions…
J’aime les belles robes mais aussi les Jean’s et les chemises à carreaux
Je porte des lunettes
Tout pour perturber mes rêves de devenir un jour une starlette
En vieillissant, ce corps je l’ai accepté
Même si j’ai toujours pensé
Que la nature ne m’avait pas bichonnée
Je garderai cette petite lumière
Qui illumine le charme et la beauté que j’ai en moi
Et d’arrêter de me miner la santé
Avec cette BEAUTE superficielle hors de la réalité….
Ma plus grande satisfaction…
Avoir attiré le regard du sexe opposé
Sur ce corps par vraiment modelé
Qui a chagriné une grande partie de ma destinée
Il suffisait de l’habiller d’une petite dentelle
Pour faire briller les yeux de mon galant
Moralité
La beauté de l’intérieur est tout aussi belle que celle de l’extérieur
Les plus belles façades ne sont pas toujours les plus belles maisons….
Les plus beaux châssis les plus belles voitures
Le prince charmant tombe souvent sous le charme de la douceur d’une femme
En appréciant la beauté de son âme
Tout en sachant l’aimer pour ce qu’elle est vraiment…
D.Isabelle
Le 31-05-2012
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