mercredi 27 janvier 2016

Ladies and Gentlemen, attention danger…

                                      Simone Signoret et Jean Gabin dans: Le Chat





Si l’amour décline dans la vie de couple
Le livre d’une existence peut se fermer
L’homme avance dans l’âge avec gaîté
Il se moque de l’apparence qui change
Il peut toujours chasser une jeune proie
Légère comme l’air, belle comme la nuit
Si l’amour le frappe, l’énergie l’envahit

Nous les femmes...
Quand la forme commence à décroître
C’est une grande souffrance intérieure 
Nous devenons une lumière qui s’éteint  
La solitude s’installe, l’esprit s’enfuit
Ecrire devient une nécessité d’expression
Raconter pour déposer une conclusion

Le couple à long terme vit au ralenti
Il regarde la télé sans bisous, ni câlins
Comme des gens d’une autre époque
Les vieux amants s’engourdissent mais,
Les fantasmes et les rêves se réveillent
Lui, a besoin de nouveauté, de sensualité 
Il  reste l’homme animal, l’homme viril

Elle, en silence elle observe et sourit
Elle se promène en longeant des sentiers
En prière pour ne pas pleurer, elle poursuit
Ces jeunes années pour ne pas les oublier
Le cœur déchiré, les souvenirs se crayonnent 
Elle se persuade qu’elle n’a pas tant changé
Elle reste coquette avec des cheveux soignés
Porte des robes actuelles, maquillage léger

Cependant, la tristesse  récidive si elle réfléchit
A l’alliance qu’elle croyait éternel, immortel
La chute lui fait mal, elle crie dans son cahier
Le désarroi  du passage de ce moment en attente
Elle n’espère qu’une chose, que son bel amour
Ne soit pas une parenthèse d’un vécu sans issue
Si la vie de couple file, prend des ailes et s’envole

Ladies and Gentlemen, attention danger!

D.Isabelle


jeudi 21 janvier 2016

Au creux des dunes de Bray-Dunes

                                                  Photo: D.Isabelle - Plage de Bray-Dunes


Au creux des dunes  de Bray-Dunes
Mes pensées ont traversé la manche
Pour se poser sur les falaises blanches
Ou j’aimais aller m’asseoir pour y voir
Les ferries quitter le port vers la France

Au travers de souvenirs, le silence s’impose
Qu’ils soient bons ou mauvais, ils sont ancrés
Notre cerveau est une clé USB, il mémorise
Face à la mer, il envoie sur l’eau des photos
De paysages à perdre de vue des pays voisins

Au creux des dunes de Bray-Dunes
Allongée  sur un lit d’oyats plantés dans le sable
Le ciel était bleu comme la mer Méditerranée
La danse des goélands était un ballet romantique
Sur la musique épique d’un léger courant d’air

Un jour je quitterai Paris pour poser mes valises
Sur la Côte d'Opale pour y faire du char à voile
J’aimerais vieillir devant mon autre terre d’accueil
Pour écrire sereinement les cheveux dans le vent
La chanson de mes mémoires, au son de ma guitare

D.Isabelle


"Quand j'ai la nostalgie et que la mer me manque, je lui écris, et un ami interprète mes mots..." Pour écouter la chanson, cliquez ICI

Photo: D.Isabelle - Les Falaises de Douvres

      
Au creux des Dunes de Bray- Dunes « Je pense aux romances de Raoul »
(1)  Les chansons dont je fais allusion, sont de Raoul de Godewarsvelde 

     





                                                   

mercredi 20 janvier 2016

Mon petit Marseillais…

Un peu d'histoire sur la savonnette





Comme il est doux de te sentir sur ma peau
Ton parfum m’emmène  sur les terres du Sud
Tu es si naturel, aux senteurs de la Provence
Que je te laisse glisser le long de mes hanches

J’aimerais errer dans les sentiers de ton industrie
Surveiller les chaudières, y verser en abondance
L’huile d’olive, la soude et le sel de Camargue
Un savoir faire, qui existe depuis des millénaires

Ton histoire est fascinante, tout a commencé
A la ville de la Bonne Mère et de Marcel Pagnol
Là-bas, on croit en toi, car tu es resté le meilleur
Et même dans le nord du pays, tu fais sensation

En période de fêtes, tu es sur les marchés Parisiens
On te reconnait au marquage rituel fait à la main
Tu as de multiples odeurs, au jasmin ou de lavande
Mon plaisir est de te faire mousser entre mes mains

Mon petit Marseillais,  je t’aime depuis si longtemps
Ca remonte à mon enfance, j’ai le souvenir des bains
Dans la grande cuvelle ou je te promenais sur  le corps
Comme dans les publicités de femme d’aujourd’hui

D.Isabelle




Hommage au savoir faire du savon de Marseille

mercredi 13 janvier 2016

A quoi pensez-vous …

                                            Jolie photo de: Rodney Smith

   N'hésitez pas à consulter la page Twitter " aucharbon " pour visionner de très belles photos 
                                               https://twitter.com/alcarbon68





A quoi pensez-vous gente dame ?
La vitre stylée et pâmée, reflète
Votre regard absent, votre mine
Est triste face à la tasse blanche

Un homme dans la rue, s’arrête
Colle son jeune visage au carreau
Essaye de voler un sourire, un baiser
Rien n’y fait, vos yeux ne le voient pas

Votre corps cambré sur la chaise est délicat                   
Vous croisez les mains comme si vous priiez
Le saint amour, le saint des espoirs égarés
Vous aimeriez qu’ils écoutent vos attentes

Prenez vos bagages et allez rejoindre l’aimé
Celui qui vous espère bravement depuis des ans
Il songe chaque matin vous voir débarquer
Sur le quai d’une gare ou d’un hall d’aéroport

D.Isabelle









samedi 9 janvier 2016

Nuit éphémère, nuit passagère…

Photo: Auteur inconnu
Je remercie une amie FBook d'avoir partagé cette image qui m'a inspirée ces quelques mots en la regardant




Le matou lève la patte vers la lune
Comme une prière pour la terre
Il la sollicite de veiller sur elle
A ne pas chasser ses habitants

Lune, vous faites rêver le monde
Même les chats sont sous le charme
Ils aimeraient voler jusqu'à vous
Pour toucher vos roches précieuses

Discrète sous ce déshabillé de nuit
Il devine avec des yeux fripons
La moitié de vos rondeurs cachées
Il aimerait vous caresser tendrement

Vous êtes magnifique sous la lumière
De cette soirée éphémère et passagère
Il aimerait vous jouer un air de musique     
Et vous miauler cet hymne fantastique

Celui que la chanteuse des rues de Paris
Interprétait si bien avec sa voix de Piaf
C’était l’ode de ses amours retrouvées  
D'un ciel sans problème pour l’éternité

Vous en souvenez-vous ma belle ?

D.Isabelle


mercredi 6 janvier 2016

Ils s’aiment…

                                         La passion de deux allumettes, m’a inspiré ces mots
                                                         Photo : Œuvre de TONG FEI




Ils s’aiment à la chaleur de la flamme
Sur la plage endormie en fin de soirée
Leurs baisers font envie, envie de se serrer
Un désir permanent quand on se sent aimé

Leur amour est discret, délicat et fragile
Sous un voile de lumière, ils se dévoilent
Les promesses affluent devant les étoiles
La lune s’assoupit aux creux de la nuit

Ils s’aiment à la ferveur du corps à corps
En se tenant la main pour ne plus se quitter
Ils s’enferment dans un cocon de soie fauve
Pour immortaliser cette rencontre tant rêvée

Un rendez-vous galant comme sur les écrans
D’un homme et d’une femme embarqués
Sur le bateau des reconnaissances éternelles
Faces aux brises lames et à une mer enchantée  

D.Isabelle




mardi 5 janvier 2016

Comme une enfant...

                                                                    Photo: D.Isabelle




Comme une enfant
Je me farde en clown
Je crois encore à l’amour
Je marche sur le chemin
Des beaux sentiments
Je n’ai pas peur du ciel
Je regarde les étoiles
Je parle à la pleine lune
Je chante des comptines

Comme une enfant
J’aime les doux baisers
Volés de l’être aimé
Pour qu’ils m’emmènent
Au pays des merveilles
Mes rêves s’envolent
Comme un oiseau blanc
Face au vent, sachant que
Jamais ils ne se réaliseront

Comme une enfant
J’attends des petits gestes
Avec un peu de tendresse
Un soupçon de douceur
Une pensée d’affection
Mon cœur s’emporte
A toutes ses émotions
Il pleure comme il rit
Il s’embrase de passion
 

Comme une femme murissante
Je réfléchis beaucoup à aujourd'hui
A demain et à l’avenir des petits
Je suis une maman tout simplement
Au travers de mes mots, j’aimerais
Leur transmettre de ne jamais s’emballer
Pour l’argent, il en faut, mais pas trop
Car il pourrit la vie et ne remplacera
Jamais l’ardeur et la chaleur du cœur

D.Isabelle

lundi 4 janvier 2016

Bonne Année...




Que commence la nouvelle année 
le cœur comme un feu d’artifice tout en couleur
Rempli d’allégresse, de bien-être et de quiétude


Chantons ensemble « Adieu 2015, bonjour 2016 »
Comme disait Gustave Flaubert: « L’avenir nous tourmente, le passé nous retient, c’est pour ça que le présent nous échappe. » 


Que vous souhaiter de mieux que dans votre vie: la santé et l'amour
Tous mes vœux pour cette nouvelle année
Qu'elle soit source de bonheur et de réussite dans tous vos projets!

Amitiés à toutes et à tous
Isabelle