samedi 30 novembre 2013

Mon émotion n’a pu retenir mes soupirs

Une vidéo, un reportage
Un jeune homme de dix sept ans
Face à la caméra, raconte…

Au fil de l’histoire,
J’ai compris au regard de sa tristesse
Que cet enfant vivait un moment tragique !
Son histoire est poignante
Son courage est exemplaire
Ainsi que celui de sa famille et de ses amis(es)
Nous ne pouvons que joindre nos mains
Comme pour leur vouer un soutien en pensée

La réflexion que nous pouvons transmettre par la suite
C’est que nous ne devrions jamais nous apitoyer
Sur des petits bobos sans importance
Il suffit de prendre conscience de la réalité
Lorsque l’on faiblit et que la santé s’effile

Entre le corps, l’âme et la maladie
L’affrontement est périlleux
La médecine fait l’impossible
Pour débusquer le « Crabe »
Mais comme il est vivace
Il s’installe, il prend place
En harcelant le corps de douleur
Jeune ou vieux, il n’a pas de pitié
C’est une défiance de la vie sans armes

Je vous avoue que j’appréhendais la fin du reportage
Mon émotion grandissait de plus en plus
Je percevais l’immense chagrin de cette famille
Mes larmes glissaient le long de mon visage
Je n’arrivais plus à les retenir.

A la fin de l’émission,
Nous prenons connaissance que :
«La santé c’est la plus grande richesse que nous possédons …»
Sans elle, nous perdons le fil conducteur de notre futur
Cette vérité a réveillé en moi des souvenances
Mes pensées ont rejoint les membres de ma famille
Qui n’ont pas échappé à cette maladie.
Je retiendrai par les aveux de Zach
Que vivre le présent à plein temps est solennel

J’armerai constamment mon sourire
Même si parfois la tristesse m’envahit
En ne laissant rien au hasard, pour apprécier chaque jour
Chaque minute, chaque seconde, en savourant ce que j’ai
A disposition pour égailler mon quotidien

Ce gamin a communiqué un message fort
A tous ceux qui auront la résistance de l’écouter.
Nous avons compris que si la chance nous abandonne
Il faut partager des moments inouïs avec les autres
S’entourer de personnes qui pourront toujours
Nous soutenir par un geste d’amour ou d’amitié.
Conserver le dialogue dans ces moments difficiles
Est primordial, car, la vie au cours de la maladie
Devient un vrai combat

Belle leçon de vie !

Pour visionner la vidéo cliquez  ICI

 Je joins ci-dessous dans "Commentaire" le poème « Comme une prière »
Que j’ai écrit en soutien aux malades
Pour qu’ils ne perdent jamais l’espoir
La meilleure façon de côtoyer la guérison
C’est de garder l’esprit coloré…

Si le cœur vous en dit…
N’hésitez pas à faire comme moi
Allumez une bougie pour offrir votre appui!

D.Isabelle

******************************************************
Peinture:  Glenn Harrington 

mercredi 27 novembre 2013

Le temps d’un instant…

Si la vie ressemble à une peinture
Je poserai volontiers comme modèle
Sur le fond de la toile,
Je renouvèlerai mes états d’âme
Je les colorierai couleurs pastel
Comme une aquarelle
Pour ne pas devenir rebelle

Le tourment de la vie
Est un mijoté qui bouillonne à feu doux
Qui ruine la noblesse de notre façon d’être
Pour éloigner nos envies.
Se laisser persuader vers un avenir incertain
Est téméraire pour l’équilibre
Il m’a fallu du temps pour le comprendre !
Alors, je bariole les comportements
Qui résilient les espérances de ma palette
Je me suis souvent tue en détrônant mon orgueil
En fermant les yeux pour ne blesser personne
Quelle erreur !

Actuellement mes pensées sont opposées
Mon esprit s’ouvre pour lâcher ses châtiments
Il a trouvé la contrebalance pour se libérer de ses liens
J’ai flairé la spontanéité calculée de certaines personnes
Je m’en éloigne pour ne plus être offensée
Ma peinture retrouvera un jour
La délicatesse d’un parfum d’orchidée
Le reflet sera nuancé peint en ivoire
Légèrement doré pour que mes valeurs
Soient reconnues, rien n’est acquis, je sais
Mais j’aurai au moins essayé

Avec le temps qui passe
Je vois la vie différemment
Je balaie les ondes négatives
Pour ne plus drainer mon personnage
Je choisirai mes compères
Avec une escorte d’amitié sincère
Mon œuvre réfléchira,
Mon tableau ressuscitera
Et je renaîtrai pour la deuxième fois

Devant la glace, face à mon double,
Les yeux dans les yeux, je le remercierai d’avoir osé
Sans artifice je redeviendrai la femme que j’étais
Une femme combative et volontaire
Je serai toute ouïe pour ceux que j’aime
En laissant les portes de ma maison grandes ouvertes
Mais mes volets resteront clos pour ne plus entendre
Les répercussions de médisances d’une audience exaspérante

Pour ne plus infantiliser d’avoir changé,
J’aimerais demeurer mon autre, le temps d’un instant…

D.Isabelle

*********************************************************
Artiste: GLENN HARRINGTON

dimanche 24 novembre 2013

Quand la musique illumine notre cœur...

Comme un certain poète
Je n’ai rien demandé
Je n’ai rien eu
Mais je n’ai pas tout perdu
Puisque la vie continue

Si mon cœur est à l’envers
Je lui accorde un peu de répit
J’allume l’ampoule de la distraction
Je lui attribue la lumière défaillante
Pour le remettre à l’endroit

La mélancolie de ma jeunesse
Occasionnellement m’amuse
Je n’avais pas grand-chose
Pour me distraire, mais il me fallait
Juste un peu de musique pour enflammer
L’organe qui excitait mes sensations

Je me remémore le souvenir
Du petit tourne- disques sur la table du salon
Je faisais tourner les vinyles recto-verso
A user la platine et le saphir
Dès que j’avais trois sous
C’était pour acheter le 45Tours
De mon idole qui me faisait danser

L’époque de « Salut les Copains »
C’était quand même bien
Les personnes de ma génération
Ne seront pas opposées
Car tout comme moi
Ils collectionnaient les posters

Quel plaisir aujourd’hui
De se laisser encore emporter
A écouter tous ces couplets
Qui faisaient bouger notre popotin
Et tressaient le twist avec nos guibolles

A quatorze ans, j’ai découvert
Le groupe des « Shadows »
Ces gentlemen faisaient parler leurs guitares
Mes bras perlaient de frissonnements
En écoutant leur prestation

Combien d’amoureux
Se sont embrassés sur leurs mélodies
Et ont dansés au coin du Juke-box
Sur les chansons de Cliff Richard
Elvis, Eddy, Sylvie, Alain, France, Johnny, Sheila, Claude, Dick…
C’était le temps des belles romances
C’était le temps ou il fallait peu pour s’amuser

Quand la musique illumine notre cœur,
On y peut rien…
Elle existe pour embraser nos perceptions
On ne tient plus en place
Elle nous porte la mine réjouie
Rejoindre l’artiste en haut de la scène

Finalement,
Il suffit de se faire plaisir
Se saouler la tête à écouter
Nos préférences musicales
Pour consoler notre moral
En faisant ressurgir des souvenirs

Mon hommage,
Je le dédie aux fantaisistes car…
Si mon cœur est parfois à l’envers
Je le fais sautiller dans ma cage thoracique
Avec de la batterie, des guitares, des cuivres,
Un poème sur quelques notes de piano
Pour qu’il se remette à l’endroit

Je n’ai qu’un mot,
Merci les ARTISTES
Grace à vous, mes états d’âmes
Suivent doucement le cours normal
De la vie en chantant, et…
Enchanté !

D.Isabelle

vendredi 22 novembre 2013

Comme le silence des vagues…


Hier, notre amour escaladait
La ligne de l’interdit
Tes déclarations m’étourdissaient
Mon cœur croyait en toi
Il se conditionnait pour cohabiter
Avec la passion  comme une envolée
De pétales de roses sous le vent

Aujourd’hui,
Je te sens différent
La complicité fuit
Avec le dialogue
Je deviens un esprit volant
Une poterie dans le living
Comme un gavroche, j’attends
Que tu parais comme avant

Mon visage  absent
Presque machinal
Est habité par la lassitude
Je perds le fil conducteur
De ce que je patiente de toi
Mon conte de fée se pulvérise
Sous un brouillard épais

L' anxiété irrite ma quiétude
Dois-je  prévoir ou renoncer ?
Je prie, je ne sais qui, toi ou Dieu
Je ne sais plus, ma prière demande
Une assistance édifiante. j’aimerais
Me réveiller le matin en souriant
Suivre le sentier sans tristesse

Le soir, je regarde les étoiles
Elles sont fidèles au ciel
Elles ne changent pas d’horizon
Chaque jour elles me rappellent
Que tu as été mon énergie
Le temps de voir grandir les enfants
A présent, comme  au cinéma
Le rideau du firmament, se ferme

L'amour avec le temps
Ca va, ça vient
Comme le silence
Des vagues qui s’éloignent
Pour mieux revenir se laminer
Sur les brise-lames

D.Isabelle

*************************************************
Bienvenue...
Prenez beaucoup de plaisir à me lire, n'hésitez pas à me laisser vos impressions, c'est toujours un vrai bonheur de découvrir vos commentaires! D'avance merci
Belle journée


Photo de la page " J'aime la mer " de: Pascal Lannuzel

mercredi 20 novembre 2013

Par amour...

                                                       PhotoART COMMUNAUTÉ 


Par amour
Nous pouvons bouleverser notre destin
Devenir une autre âme, changer d'apparence
De vie, de religion en se pliant à des volontés
Pour démontrer que le désir d’aimer
N’est pas un hasard, puisqu’il affronte
La détermination

Par amour
Nous dominons notre fléau
Pour escalader nos envies
Nous survolons les rêves pour atteindre
Le reflet de l’arc-en-ciel afin d'arriver
A le toucher du bout des doigts
Et rejoindre l’étoile des beaux atouts

Par amour
Tout semble éventuel
Le dynamisme est en nous
Il nous soulève en présence
De belles sensations et d’empreintes
Une sentence est absente dans la bouche
Dans ces moments là « Impossible »
Ce mot figure dans le dictionnaire
Mais inexistant verbalement

Par amour
Nous concevons avec respect
Tout ce que nos aïeuls ont eu du mal
A construire de leurs propres mains
Et que la sueur écoulée de leur front
Ne soit pas une défaite.
Nous patronnons le fondamental
De nos terroirs pour rendre hommage
A notre patrimoine

Par amour
Nous tenons à protéger le monde
Pour qu’il ne devienne pas farouche
Soutenons la
liberté, elle se modifiera
En brise légère, pour que les créatures
Vivantes puissent contempler la lumière
Comme un don du ciel, en bravant l’obscurité
Qui fait de l’ombre à l'indépendance

Honorons nos expériences
Comme une grande richesse
L'homme n'est pas venu sur la terre
Pour faire la guerre, mais bien
Pour aimer, oui aimer…
Seule la tolérance rassemblera les peuples
Afin qu’ils puissent manger un jour
A la même table en unissant leurs opinions
Avec conviction et considération

Que le vent de la sagesse des êtres se déplace
A la vitesse de la lumière, afin de chanter
Un jour tous ensemble:
«Que la paix règne à nouveau sur la planète »
Par amour de ce qu'elle nous a offert

La vie!


D.Isabelle


**************************************
Photo: ART- FACEBOOK...Pour visiter la page, cliquez  ICI

dimanche 10 novembre 2013

Quand je m’éloigne de mon quotidien…




Quand je m’éloigne de mon quotidien…
Je me rapproche vers d’autres espaces
Mon esprit voyage vers d’autres paysages
Ils m’attirent comme un aimant.
Je prolonge ce doux moment
Au lever du soleil
En perchant mes serments en haut d’une colline
Pour y voir mon avenir aux couleurs de l’horizon

J’y vois de belles images positives
A respirer paisiblement l’air naturel
A raconter mes peines, mes blessures, mes joies
A la lueur d’une bougie à la terrasse
D’une petite maison en bois

Mes yeux plongés sur ma feuille
Ne pourront lui mentir car mon cœur
Lui avouera ce qu’il ressent à cet instant
Mais je devrai rester impassible
Pour ne pas troubler mes intuitions

Je suis une mordue de l’écriture
Au point de ne plus rien penser
Quand je suis en compagnie de mon crayon
Je lui confie toutes mes envies
A démantibuler mes pensées

Ma main complice lui dévoile mes aspirations
La mégère lui révèle que j’aimerais
Faire des voyages à durée indéterminée
Pour prendre connaissance d’autres coutumes
Partager des moments inoubliables avec d’autres civilisations
Et retrouver ma joie de cohabiter avec moi même

Je suis obligée d’avouer
Que j’aimerais dans le futur
Prendre l’avion et m’envoler
Loin, loin, si loin
Que j’en oublierais le temps

Je m’enfermerais quelques mois
Pour hiberner près d’un feu de bois
En exerçant mon vrai métier en solitaire
A tricoter des pulls, des mitaines et des écharpes
D’une palette à l’infini de coloris
Pour les vendre dès le retour du printemps
Pour l’hiver suivant

Admirer derrière mon petit rideau à carreau
La fonte des neiges et voir l’apparition
Des premières perce-neiges
En écoutant les oiseaux batifoler l’amour à leur aimée
L’attachement à ce pays qui me fait rêver
Depuis ma tendre enfance
Finira peut-être à se convertir en une réelle passion
Et ma vieillesse se terminera peut-être là-bas
Qui sait !

Malheureusement à ce jour
C’est quand je m’éloigne de mon quotidien
Mais je prie la croix que je porte autour du cou
De me soutenir à réaliser ce rêve un peu fou
Et vivre en toute liberté
Mes souhaits et mon indépendance

D.Isabelle

***********************************************

En attendant de rejoindre le Canada pour réaliser ce rêve un peu fou, je continue mes réalisations pour garnir ma boutique en ligne à " AlittleMarket" que je vous fais découvrir en allant sur le lien ci-dessous...
http://www.alittlemarket.com/boutique/les_creations_d_isabelle-1496763.html


Je vous souhaite une bonne visite!
N’hésitez pas à me laisser vos impressions et de visiter les autres rubriques
Ce site est un vrai plaisir pour y trouver la perle rare pour faire des petits cadeaux
D'avance merci de votre attention
Amitiés
Isabelle


visionner : Le savoir faire d'Isabelle, cliquez ICI

jeudi 7 novembre 2013

Je marche au ralenti…

                                                                 Photo: D.Isabelle

Lors de mes promenades, je suis toujours en compagnie de mon crayon, mais aussi de mon appareil photo. J’ai une manie: Immortaliser ce que je vois, ce que j’aime sur l’instant, et mon plaisir est de partager ce loisir avec ceux qui apprécieront ces quelques photos prises en toute simplicité sur mes coups de cœur! N’hésitez  à visionner la vidéo...Bonne visite!




Je marche au ralenti, pourtant à Paris
Pas besoin de carillon pour se lever
Dès l’aube, le réveil est trompeté
Les véhicules motorisés rugissent
Polluent les ronds points
L’excitation tourne en rond
Le périphérique est encombré

A la Capitale, ils ont tous une  fixation
Si la circulation est désorganisée
Le klaxon... <:-)
Lorsque je prends l’air à ma fenêtre 
La vue du p’tit jardin est bénéfique
Le chant des corneilles me distrait
Mais le bruit est satanique
A cause de ces gens agités
En ayant toujours la main sur le klaxon

Comme partout, ce bruit m’est familier
Mais cette sonorité à la campagne
Est un salut d’amitié
Par amabilité, on répond d’un signe de la main
Mais ici, il est irréel d’honorer
La communauté  en offrant ce signe
Comme témoignage de courtoisie
Ils vous prendraient pour un extravagant
Ce qui me surprend, c'est l’énervement qu'ils ont
Même si nous sommes en droit au passage clouté

Ce que j’ai perçu c’est que…
Le mot « Patience » à été retiré du jargon
Tous, ont le visage crispé, accro 
Au téléphone mobile, ils courent,
Courent je ne sais ou, en tirant sur la cigarette
Le regard hagard, le visage pâle
Ils n’agrippent plus l’émotion de respirer la vie
La monotonie m’envahit à les observer

Ils angoissent tellement qu'ils me font peur
C’est inquiétant!
Alors, je  remorque derrière moi
La sonnette d’alarme pour les avertir
Attention danger pour votre santé
Je fredonne la chanson des conducteurs !
Et je leur dis : Soyez prudent  mes amis
Pensez à vous, à eux, à nous, à moi

Après une journée difficile
Reprenez la conduite comme un amusement
Laissez vos mains sur votre volant
Et que le klaxon  reste une option
De votre affriolante « Caisse à savon "
Malgré tous ces petits inconvénients
Je marche au ralenti

C’est si bon de respirer Paris
Et de se promener dans ses rues 
En s’émerveillant avec des yeux d’enfants 
A regarder les vitrines illuminées 
Et commémorer les monuments
Qui ont marqué l’histoire de notre pays

D.Isabelle