mardi 13 août 2013

Se sentir tout petit…

La douceur de la fin de l’été, oblige à se baigner
Nager sur le dos dans les bras de la mer
Se laisser emporter par le va-et-vient des vagues
Le corps est en apesanteur
La nervosité se repose

Les yeux rivés sur le ciel
Chassent les nuages du regard
Y voir que du bleu
Comme un présent chanceux
La transparence de l’univers
Nous porte vers la lumière

Le soleil est spirituel sur le monde
Réchauffe le psychique des humains
Estompe les irritations du quotidien
Limpide comme l’eau
Il remet en forme pour défier la vie usuelle

Fleurer la caresse du vent
Comme un massage venant d’ailleurs
Se sentir tout petit
Par la beauté de l’immensité
Eveille en nous un moment privilégié
Du don de la nature
Glorifier son étoile, prolongera sa vie
Pensons-y…

D.Isabelle
Le 12-08-2013

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Photo: Site Restotel


vendredi 9 août 2013

Son truc à elle…

Son truc à elle…
Rêver, pour alléger ses peines.
Sa vie n’est pas un enfer, mais rien d’épanouissant
Pour avancer comme elle le souhaitait
Dès sa jeune enfance, elle était souvent absente en laissant
Son esprit vagabonder à travers le dessin.
Ses cahiers étaient décorés de fleurs, de portraits,
De Mickey, et de yeux…

Les yeux sont le reflet de l’âme…
Elle aime s’en inspirer pour inventer des histoires.
Adolescente, elle a supplié ses parents pour apprendre la musique,
Sans la connaitre, elle jouait de la flute, du mélodica et de l’harmonica.
Un don du ciel dans les doigts et du souffle de sa bouche
Qu’elle a mis en pratique en apprenant le solfège.

Ensuite, son professeur de musique lui a conseillé
D’apprendre le saxophone.
Un très bon choix car, par son attitude, elle faisait soupirer son cœur
En jouant dans l’église de son village pour se divertir.
Comme par magie, ses émotions s’échappaient de son être
Au son de son instrument.

Aujourd’hui, elle n’a pas changé…
Elle développe ses rêves en un clique sur son clavier,
Elle améliore ses connaissances en douceur.
Fascinée par les histoires de monarchies, elle garde
Confiance de faire la tournée des châteaux pour s’imprégner
Des odeurs du passé.
Les contes de Rois, de Reines, de Princes et de Princesses
L’emmènent dans un autre monde, un monde inaccessible
Mais ça n’a pas d’importance, l’imaginaire lui donne des ailes.
Elle pense que c’est son nom qui influence le rapprochement
De sa passion pour les vielles pierres
Elle aimerait découvrir d’où il vient.

Quinquagénaire, elle songe encore…
Elle aimerait se rendre dans les théâtres
Salles de concerts, musées, néanmoins
Ce qu’elle ne voudrait pas manquer dans sa petite vie
C’est un rendez-vous qui lui tient à cœur,
Elle aimerait voir sur une scène sa chanteuse préférée,
Celle que Michel Drucker a présenté aux Français
Il y a plus de vingt ans,
Celle qui a remporté le concours de l’Eurovision.

Elle est tombée sous le charme de sa voix, de sa beauté
Et de son accent Canadien.
Elle est en admiration pour ces deux grandes personnalités
L’une a bercé son enfance, et l’autre sa vie de femme
La chair de poule longe son corps jusqu’aux entrailles
Quand elle les voit sur les plateaux de télévision.

Son truc à elle,
S’évader par l’écriture, elle poursuit par ce biais,
Ses rêves jusqu’au bout.
Un jour, il y en a bien un qui se réalisera… N’est-ce-pas !
L’espoir fait partie de sa vie, elle persistera à y croire
Jusqu’a la fin de son existence.

Elle et moi, nous ne faisons qu’un, vous l’avez certainement compris !
Avec moi-même,
Je vais continuer mon chemin à honorer les artistes,
A travers eux, je sens que l’art vit en moi depuis que je suis née.
Malencontreusement,
Je ne serai jamais bohème, ni poète, ni écrivain
Je resterai, moi tout simplement…

D.Isabelle
Le 6-08-2013

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La photo de la peinture est de :  Alexej Ravski - Belarussian
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lundi 5 août 2013

La tristesse m’envahit…

Le découragement éreinte mon moral
Sans me concerter, il s’est invité en moi
Pour ralentir le fonctionnement de mon cerveau
Influencé, mon avenir à pris congé
Celui-ci est compromis
Puisque je ne le vois pas plus loin
Que le bout de mon nez !

Je vis un jour à la fois,
Sans savoir ce que demain sera.
J’ai perdu la foi en mes projets,
J’ai même du arrêter de tricoter.
Mes poignets et mes mains ont perdu leurs forces
Je n’arrive plus à tenir les aiguilles
Ou à pousser le chariot de ma machine
A cause de douleurs musculaires
Le stress, lui aussi m’envahit sans se gêner !

J’ai fini par concevoir que…
Rien ne sert de persister à souffrir de tendinites
Si l’application de mes idées n’arrive nulle part.
Moi qui croyais en ce petit atelier,
Qui me fait rêver depuis mon adolescence.
J’y ai mis toute mon énergie pendant plusieurs années
A défendre ce métier qui me tient tant à cœur.
Seule devant mon écran, j’ai créé des sites
Pour montrer mon savoir et mes réalisations
J’ai eu le soutien de quelques personnes,
Que je profite de remercier,
Mais pas assez pour continuer !

Je n’arrive pas à croire qu’il faut
A nouveau tout recommencer.
Repartir sur d’autres bases pour nous reconstruire !
Je croyais que tout était acquis en Angleterre.
Et voilà, que ce pays nous laisse tomber à son tour
En nous enlevant le gagne pain,
Comme le pays que nous avons eu le courage de quitter
Il y a onze ans maintenant !

La difficulté lorsque que l’on a plus de cinquante deux ans
C’est de retrouver la source qui nous donne
La motivation de continuer notre voie
Sans avoir à se plaindre !
La crise est présente partout, nous en sommes conscient,
Mais la vie est parfois injuste sur notre destin.
Elle nous démoralise, comme si nous n’avions
Pas droit à une vie décente sans soucis !

Mon écrit est presqu’une prière
Afin de ne pas perdre nos valeurs.
Mon souhait,
Est de continuer à épauler ceux que j’aime.
La tristesse m’envahit,
Le découragement éreinte mon moral,
Mais, je n’ai pas le droit de rétrograder
Je vais rejoindre le courage pour accroître
Le combat de la victoire,
La porte des possibilités un jour s’ouvrira
Nous en sommes persuadés !

Il nous reste encore un peu de temps pour y croire,
Et comme beaucoup,
Un jour, nous vivrons une retraite bien méritée

Amen…

D.Isabelle
Le 5-08-2013

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La photo de la peinture est de : Alexey Slusar
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dimanche 4 août 2013

Une poésie silencieuse et parlante...


Le blanc donne la sensation
De ne pas avoir de famille, et malgré cela…
Il est la couleur qui représente
La pureté, l'innocence, la chasteté, la paix
La couleur angélique des neiges éternelles
Le symbole de la lumière.

Le blanc,
Est lumineux pour les yeux
Il est permis d’y associer le noir ou des couleurs chatoyantes
Pour faire parler des courbes, des ombres
Comme le maitre le ferait sur une toile posée sur châssis

Devant un chevalet, l’exaltation bouillonne vis-à-vis
D’un visage, d’un corps nu, d’un paysage ou d’un oiseau…
Avant de faire glisser les pinceaux, l’œil du peintre est affûté
En prenant ses points de repères sur la blancheur du tableau.
Le poignet s’assouplit et s’emporte dans une profonde
Quiétude sur tous ses gestes,
Il se lâche comme une liberté émotionnelle
Pour révéler une inspiration à coups de pulsions
Sur la palette aux nuances aquarelles
Pour mettre en scène les premiers coups de brosses.
Le blanc de la toile s’efface, l’œuvre prend place
Au travers de multi couleurs.

La rigueur s’impose, l’artiste n’a pas le droit à l’erreur,
Un trait de trop et l’œuvre peut-être perdue.
Comme un musicien,
Le fantaisiste a le rythme dans la peau,
Il ajoutera sa touche finale au son de la musique
Pour déposer sa dernière tache.

La respiration du génie est profonde, son visage s’apaise
Il prend du recul pour visionner sa toile,
Enfin, il est satisfait, il peut apposer sa signature.
Assis sur sa chaise, il se détend
En frottant lourdement ses mains sur son long tablier,
Qu’il garde comme une relique porte bonheur.
Son front perle de sueur, preuve
De toute l’énergie qu’il lui a fallu pour exprimer
Sa passion artistique.

A travers la pratique, la sagesse et la patience,
La blancheur du tableau est devenue
Une poésie silencieuse et parlante tout en couleur.
Le talent et l’habilité de l’auteur sera exposé
Sur les murs de galeries, de musées ou tout simplement chez lui,
Pour le plus grand plaisir de tous ceux
Qui apprécieront la beauté de son art.

Les artistes ont un grand esprit de partage,
La photo des temps d’avant à encore un bel avenir…

D.Isabelle
Le 4-08-2013

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vendredi 2 août 2013

Sa délivrance pour l’oublier...

Les confidences font parfois de belles histoires à raconter et ne nous laissent pas perplexe...

Un jour,
Son cœur avait besoin de parler
Son histoire, était banale, mais preuve du danger
Des relations virtuelles !

Elle avait une telle soif d’écrire,
Qu’elle finit par s’inscrire sur un site de poésie
Pour y déposer la sienne.
Le soir avant d’aller dormir, elle lisait les poèmes des membres
Elle appréciait particulièrement un des poètes
Le talent d’écriture de cet artiste lui plaisait beaucoup
Il lui apportait une certaine sérénité
A travers ses mots

Mais…
Elle n’osait pas lui déposer ses impressions
De peur de ne pas être à la hauteur
Son regard sur sa photo
L’impressionnait

Jusqu’au jour ou...
Il lui a fait l’agréable surprise de laisser
Un gentil commentaire sur un de ses écrits
Ce fut pour elle un vrai moment de bonheur à le lire
Ses mots de gentillesse l’ont comblée
Son sourire s’est dessiné sur le bord de ses lèvres
Et son cœur s’est accéléré.

Elle n’en croyait pas ses yeux,
Qu’il avait pris un peu de son temps pour la lire.
Elle se remémore la date, elle aimerait revivre
Ce doux souvenir qui est venu égailler sa journée  ce jour là

Par la suite...
Quelques échanges de petits mots bien sympathiques
Ont pris formes pendant quelques mois.
Puis la peur de l’attachement à distance
Est venue perturber leur relation.
Ils ont préféré arrêter l’horloge du temps perdu,
Pour que les aiguilles ne finissent pas à tourner à l’envers.

Aujourd’hui,
Elle ne regrette pas d’avoir osé lui parler avec de simples mots
Au contraire, elle est ravie d’avoir fait sa connaissance
Car, elle ressentait qu’il avait une grande personnalité.
Elle a vraiment apprécié ses petits messages d’affection
Les oublier, c’est presque impossible, elle pense encore à eux.
Elle avoue même qu’ils lui manquent!

 Un an déjà, me dit-elle…
Le temps passe si vite, mais, la photo de cet homme
Revient la nuit quand elle ne dort pas!
Ses pensées s’envolent régulièrement vers son pays
Elle sait qu’elle ne pourra jamais y mettre les pieds,
Ni embrasser la terre de ses origines, puisque tout leurs espoirs
Se sont rompus !

Comme toute histoire à une fin…

Sa délivrance pour l’oublier, est originale...
Sa confession se termine en me disant :
Qu’elle faisait du vélo, en pédalant de toutes ses forces
Pour que la dynamo de son âme l’aide à réfléchir.
Le nez dans le vent,
Elle continue son chemin à décoiffer ses cheveux
 Pour garder son humour et sa force de caractère
Afin de ne plus se laisser séduire.

Elle a compris,
Que vivre un amour illusoire allait les détruire
Qu’il était préférable de garder l'amitié
En lui écrivant un simple bonjour de temps en temps
C’était la meilleure façon de rester son amie
Et de garder son écoute !

Son histoire, était banale,
Se laisser emporter par la flamme de l’imaginaire,
Ca peut faire mal !
Le virtuel n’est pas compatible avec la vie réelle,
L’amour artificiel est un danger pour les cœurs sensibles...

D.Isabelle
Le 1-02-2013

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Peinture de: Fabian Perez - Argentino
Galerie d'art... N'hésitez pas à la visionner en cliquant  ICI

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