lundi 25 février 2013

Sur ma feuille de brouillon…




Je me suis souvent tue pour ne pas déplaire,
Mais à force de vouloir bien faire, je me suis égarée
Un jour j'ai pris une feuille blanche pour soulager
Mon cœur par l’écriture, seul lui pouvait exprimer
Ce que je ressentais face aux blessures de la vie!



Sur ma feuille de brouillon…

Je brise le silence, en faisant circuler
L’ encre de ma plume, comme le sang
Dans mes veines
Je balance les mots, je panse mon cœur
Pour ne plus faire la moue, mon eau de vie
C’est l'accalmie en colorant mon horizon

Je parle en écrivant
Pour dévoiler ce que je ressens
Je survole les petits plaisirs
Pour enrichir mon esprit
La sérénité est devenue un confort
En appréciant la sagesse qu’elle m’assure

Je garde la maîtrise d’offrir mes mots
Sans rien attendre en retour
Mon attitude ne changera pas de paysage
Elle fait partie de moi depuis que je suis née
Mon porte plume est devenu un ami
Une merveilleuse thérapie pour soulager
Mes tourments

Rétablir mon équilibre en grattant le papier
M'évite le siège du psy, je parle en écrivant
Pour ne pas devenir rebelle.
Miner mon intérieur, me condamnerait, c'est sur!
Je ne veux pas finir ma vie, en gardant mes pensées
Je veux avancer avec aisance, et continuer ma route
Avec croyance en sauvegardant l’espérance
Parler en écrivant, me donne la force
De passer à côté de ceux qui m’ignorent
Si je suis invisible à leurs yeux
Aujourd’hui je ne me soucie plus de plaire
Ou de déplaire, je ne cours plus après peine perdue
Ma patience s’est égarée

A présent, elle danse a d'autres rythmes
Les blessures de la vie ne sont pas forcément
A sens unique, malheureusement, le poids
Des années perdues, je ne les rattraperai jamais
Mais une chose est certifiée, le soleil de mes rêves
Ne m’abandonnera pas, il n'abîmera pas
Le reste de ma vie, il me l’a promis!

La chaleur de ses rayons réchauffera mon avenir
Pour éclairer mes attentes
L' écriture est la seule manière de me retrouver
Pour le plus grand bonheur de me libérer
Je la compare au vent du large, il ventile mes idées
Il caresse mes mains avec un souffle léger
Pour débrider ma raison

Libre à vous de comprendre mes ressentis
Si ma griffe est mal interprétée
J’en suis vraiment désolée
C’est tout simplement ma façon
De soulager le fardeau de mon âme
En aucun cas je ne m’arrêterai
De gratter le papier en trempant ma plume
Dans le bleu de l’encrier

Parler en écrivant restera longtemps
Ma communion pour délivrer mes servitudes
Je continuerai à partager mes révélations
Le droit de raisonner, n’est pas interdit par la loi
Alors, pourquoi m’en priver, mes poèmes sont des prières
Si vous ne l’avez pas compris, et bien tant pis !
Mon estime, c’est de croire en moi
Mes écrits, je les dédie à tous ceux que j'aime
Je sais qu'un jour ils seront lus avec émotion!

D.Isabelle.





jeudi 21 février 2013

MERCI…



Merci pour tous vos témoignages d’amitiés
Pour mon anniversaire
Tous ont ensoleillé ma journée
J’ai ressenti
Un vrai bonheur à vous lire
Que mon cœur en a été bouleversé
Mes yeux ont retrouvé
Une âme  d’enfant
Malgré mes 52 ans
Qui sont arrivés
Si rapidement

Ma vie je ne la vois pas passer
Je n’échappe pas à la loi des lois
Comme toute le monde
J’avance doucement
Vers le 3eme  âge
Ca me fait drôle d’y penser
Heureusement que ma tête
Est jouette
Pour que mon esprit
Ait  encore envie de s’amuser
En me boostant
Pour oublier mes petites douleurs

Depuis quelque mois
Je dirais même plus maintenant
Ca se chiffre en années
Vous êtes là
Pour me donner votre amitié
Chaque jour à présent
Je vous attends
J’ai rendez-vous avec vous
Avant de vaquer à mes occupations
Je suis loin
Mais tellement proche
Avec la modernité
Pour venir vous remercier
De votre fidélité

Mon quotidien
N’a pas de routine
Vos pages viennent me distraire
A ma pause café
Ca évite de me sentir seule  la journée
Et grâce à certains d’entre vous
Je rigole,
J’ai presque envie de chanter «  C’est magnifique ! »

Merci à toutes et à tous
Ce n’est que du virtuel mais…
Votre amitié m’est sacrée
J’espère qu’elle ne s’effritera jamais
Je vous embrasse …

D.Isabelle
Le 21-02-2013



mercredi 20 février 2013

Je lui confie une prière en silence...


Si je pouvais
Rembobiner le film de ma vie
Je reviendrais au point là
Ou tout s’est arrêté…
Comme toute jeune fille
Ma vie a basculé en tombant
Amoureuse à mes dix huit ans
Quoi de plus normal, bien que...
Je pense que c’était pour fuir
A l’autorité de mes parents.

Comme dans les séries télévisées
Mes espoirs n’étaient qu’amour en y croyant
Profondément , j'ai foncé dans le blue sky
Sans me retourner
Je me suis mariée, j'ai eu des enfants
Mes petits bouts me donnaient la force de vivre
Avec épanouissement l’amour tant espéré
Mais …
Quand on est jeune l’amour est confiant
Il a des œillères d’un cuir tellement épais
Qu’il ne voit pas les dangers arriver,
Jusqu’au jour, ou la bobine du film
A fini par briser

Le cœur bien solitaire
Sur le plateau du tournage
Mon histoire a tiré sa révérence
Mon prince s’en est allé donner
Les leçons de la vie à une autre gamine
C’était une amie d enfance, au charme fou
Avec de longs cheveux foncés frisés
Au look de la petite chanteuse Elsa
Je me souviens la soirée de ses vingt ans
Je les ai regardés le cœur serré s’amuser
En tête à tête battre les cartes toute la soirée
J’ai compris que j’étais perdante au jeu,
La galère ne faisait que commencer pour elle
Mais, aussi pour moi, c'est là que j'ai grandi

Aujourd'hui c'est différent, avec le temps
Je lui ai pardonné d'avoir volé mes espérances!
Si la vie pouvait revenir en arrière
Avec l’expérience acquise, je fonctionnerai différemment
Les pièges qui ont emprisonné ma souffrance,
Je les aurais vus à l’œil nu, j’aurais changé
De trajectoire pour prendre un autre chemin
Celui qui respire la liberté
Je volerai comme un oiseau migrateur
Pour savoir lire la terre , y découvrir toute sa richesse
Me poser quelques instants, pour serrer la main
A d’autres nations, apprendre les différentes cultures
En essayant de les comprendre, les percevoir avec le cœur
Vagabonder le monde en grosses bottines, me fait encore rêver !

Mais je suis réaliste, à ce jour il est trop tard
Le temps manque au temps
Mon flirt avec la France achèvera ma vie
Je ne voyagerai sans aucun doute jamais !
Je n’aurai que le plaisir de cliquer sur la souris
Pour papillonner la planète sur mon ordinateur
Laissant mes yeux dériver sur sa beauté
Voguer sur les mers d’un bleu azur, pour ne pas briser
Mon objectif, enfiler des manteaux en pure laine
Pour patiner sur des lacs glacés de givre blanc
Laisser mon imagination naviguer en virtuel

Les pays montagneux
Aux chemins rocailleux, me fascinent
C’est une nature que je ne connais pas
Et que je n’ai jamais visité
Le relief et le volume rocheux
Sortant de la terre m’impressionnent
Certaines photos s’expriment
Une en particulier attire mon attention
Une photo qu'un ami m'a envoyé
Mon regard entre au fond de la vallée
Mon esprit se repose à la visionner
Le paysage est d’une grande générosité
A l’horizon je perçois des ondes positives

Sur le flan de la colline, une maison
Le champ panoramique est à couper le souffle
J'invente une image, je suis assise sur un banc en pierre
Un brin d’herbe au coin de la bouche, je prends le temps
De respirer les senteurs de l’air angélique
Je lève les yeux pour me laisser basculer à en avoir le vertige
L’image est de plus en plus belle à mes yeux
Je lui confie une prière en silence en avouant
Que j’aimerais rencontrer cette montagne
Pour lui témoigner à voix basse mon émotion
Je serais à genoux à ses pieds pour recevoir son oxygène
Je m’adosserais contre elle afin de lui chanter avec écho
Le poème du grand poète

En attendant, je vais continuer à rêver en paix avec moi-même
Ma vie va suivre son petit bonhomme de chemin en continuant
A aimer très fort les miens et tous ceux qui veulent bien attraper
Mon amitié au vol...

D.Isabelle
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Mise en page: D.Isabelle
Photo du paysage du pays de Cèdre: Ch - A
Photo des alpes Françaises de Dauphiné: Jean Molins

Pour visionner les photos plus grandes, cliquez dessus...

mercredi 13 février 2013

La femme du Nord…

La femme du Nord…
N’est pas gelée
Elle a un cœur grand
Comme son pays
Elle ne fait pas de chichi
Sa simplicité lui donne du charme
Elle partage le peu qu’elle a
Et même ce qu’elle n’a pas
Par des petits gestes
D’amour ou d’amitié
Elle apprécie la rigolade
Elle aime avoir de la compagnie

La femme du Nord
Est mélancolique
Elle repense souvent
A ses jeunes années
A sa vie de petite fille
Elle affectionne toujours
Les bancs de son école
Les rues de son village
La complicité de sa meilleure amie
Lui manque
Elle sourit en laissant
La larme du souvenir partir
En repensant à leurs fou-rires

La femme du Nord
Aime la musique
C’est sa plus grande distraction
Elle est fan de la chanson Française
Elle chante celles qui lui donnent de l’émotion
Elle adore danser sur un air d’accordéon
Elle est ravie de se retrouver
Dans les réunions de famille
C’est sa façon d’oublier ses soucis

La femme du Nord
Est merveilleuse avec son tablier de cuisine
Son visage s’illumine derrière son fourneau
Elle devient artiste
En pianotant dans ses casseroles
Sa manière de recevoir ses invités
Enchante l’assemblée
Elle est le rayon de soleil
La plus belle fleur
De la maison

La femme du Nord
Est dévouée à son homme
Et à ses enfants
Elle est disponible du matin au soir
Ses nuits sont écourtées
Pour les regarder dormir
Son inquiétude pour eux, n’a pas de repos
Elle pleure en silence
Quand ils quittent le bercail

La femme du Nord
Ressemble à une grande Dame
Que j’aime depuis si longtemps
Et à qui je dédie ce petit écrit
Pour lui dire merci de m’avoir donné
Naissance un jour en Février
Depuis, j’ai traversé toutes les étapes de la vie
Pour devenir à mon tour
Une petite femme de là-bas
Pour partir ensuite
Suivre le chemin de l’ailleurs

La dame au physique éclatant
Est belle de l’intérieur
Ses yeux d’un bleu océan ont séduit mon père
Son sourire est charmant
Elle a élevé cinq enfants sans broncher
A chaque naissance de ses petits enfants
Et maintenant de ses arrières petits enfants
Son bonheur ne ment pas
Tous, nous l’aimons et la respectons
Du plus profond de notre coeur
Je terminerai en lui disant
Merci Maman
La plus grande dame du Nord de la France
C’est toi…

D.Isabelle
Le 12-02-2013

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Mise en page: D.Isabelle
Sur la photo: Mes parents à qui je dédie ce petit écrit!


Nous connaissons tous les Corons par Pierre Bachelet
Mais je voudrais vous faire écouter la version des " Stantors"
C'est magnifique, ça m'émeut à les écouter!

Comme Enrico Macias, Pierre Bachelet, Dany Boon
Je tenais à rendre hommage « Aux gens du Nord »
La citation de Dany Boon, n’est que vérité !


« Quand on arrive dans ch’Nord on brait deux coups ! »

« Quand on arrive et quand on r’part… »

Merci les artistes !


 

vendredi 8 février 2013

La liberté de rêver…


La liberté de rêver
C’est comme la liberté de penser
Personne ne peut nous empêcher d’y croire
Une fois les yeux fermés
Notre cerveau allume le projecteur
Le subconscient se trouve
Dans la plus grande salle de cinéma
A visionner de belles images
De belles sensations

Tout est permis
Il marche sur la lune, il parle aux étoiles
Touche les fonds marins, il est amoureux
Devient musicien ou écrivain!
L’escapade lui donne des ailes
Sur la route de l’irréel
Il prend plaisir à se laisser couler
Sur le sable mouvant
Pour s’éloigner du monde un court instant
Il sillonne l’imagination, chatouille la réflexion
Pour sauter les obstacles
Comme un sportif de haut niveau

Le rêve n’a pas les pieds sur terre
Il reste dans les airs
Il aime fuir le concept
En s’échappant de la boite crânienne
Comme la fumée d’une cheminée
C’est un supplice pour lui
De se sentir prisonnier
Il veut voir l’horizon les yeux ouverts
En sollicitant le mental
Pour lui donner la force de toujours croire
Qu’il peut donner de la fantaisie à la vie

L’ambition met son grain de sel
Elle ajoute un chapitre au scénario
En démontrant que nous sommes nés
Avec un certain talent naturel
Celui-ci, nous possède de plus en plus
En vieillissant il s’affirme par tous les moyens
Pour que l’on arrête de briser ses espoirs
Il conteste la transparence pour ne pas s’éterniser
Devant le miroir de l’ombre invisible
Il rebondit en attirant l’attention
Avec presque rien pour exister
Il réveille ses sens pour illuminer sa journée
C’est crucial pour cheminer

La conscience est sceptique, lui rappelle
De ne pas se faire trop d’illusion
La rampe d’escaliers est haute à monter
Mais…
Continuer à songer
Motive à ne pas la lâcher prise
Pour conserver le siège au premier rang
Dans la salle de projection
Pour examiner le film de la réalité…

La liberté de rêver
C’est comme la liberté de penser
Personne ne peut nous empêcher d’y croire
Osons tous nos rêves pour avancer dans la vie!

D.Isabelle
Le 8-01-2013


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Mise en page: D.Isabelle

jeudi 7 février 2013

Comme un signe d’amour…


Comme  un signe d’amour
Le soleil est de retour
Devant la baie de mon séjour
Il illumine ma mine
Le revoir me réjouit

Brille, brille mon ami
Réchauffe mon esprit
Ta présente est indispensable
A ma petite vie

La tête légèrement en arrière
Je te regarde
Je tourne autour de toi
En faisant la farandole du bien-être
En tenant la main à la terre

Oui, mon ami
Ta visite élargit mon sourire
Met ma bonne  humeur
En  haut de la colline

La falaise blanche
Eclate sous ta lumière
Elle te fixe droit dans les yeux
Elle est amoureuse de toi

Un jour,  elle a fait une confidence à la mer
Elle a avoué ne plus aimer le brouillard
Il est trop déprimant avec son teint grisonnant
Elle souhaite le quitter pour toi
Et te supplie de rester
A ses côtés

Sa beauté est mise en valeur par ta venue
Peut-elle croire en toi?
Ta promesse lui donnera confiance
De ne pas se laisser aller à s’effriter

Ah ! Mon ami
Tu ne peux savoir
Là haut dans ton univers aux mille étoiles
Le bien que tu procures
A nous les habitants de la planète bleue

Tu fais rire les oiseaux
Les cheveux de la nature
Reprennent vigueur en te voyant
Les abeilles dansent en sortant des ruches
Elles se précipitent sur les fleurs pour les embrasser
Leurs bourdonnements chassent l’hiver

N’hésite plus, mon ami
Viens plus souvent
Illuminer ma baie
Mes factures de chauffage
T'enverront des baisers

Comme un signe d’amour
Déplie ta panoplie de rouge –orangé
La lumière de tes rayons
Embellira le tapis de roses rouges
Des jardins Anglais
La voilette des narcisses
Perchées sur leurs hautes gambettes
S’inclinera  pour accueillir
La plus belle des saisons  « Miss Printemps »

Je t’écris cette lettre, cher ami
Comme une  prière
Pour venir  bénir le moral de certains
Qui vivent la crise et d’autres la guerre
En ta présence tout semble  si différent…

D.Isabelle
Le 6-02-2013
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Mise en page: D.Isabelle

Peinture: Farid Aouni 
Le tableau représente la plage de Hythe dans le sud de l'Angletterre

Pour en savoir plus sur l'artiste cliquez ICI

vendredi 1 février 2013

Une pêche d’enfer…

Aujourd’hui
Ma forme est olympique
Ma force bat le record
Je ne sais pas pourquoi
En cette journée du deux Février
En ouvrant mon frigo et mes armoires
Mon champ magnétique
A jeté un sortilège

La farine s’est mise à voltiger
Le beurre flagada a ramolli
Les œufs influencés se sont cassés
Le lait séduit a chauffé
Le sucre envoûté a cristallisé
Le sel a consenti à suivre ses amis
En plongeant dans la farine

Puis,
Les arômes vanillés
Se sont évaporés
Pour enivrer mon nez
Mes mains captivées
Se sont mises à gigoter l’ustensile
Comme un fou, il s’est mis à danser
Et à fouetter le saladier
A bout de souffle, il dut s’arrêter

La cuillère en bois conciliante
S’est portée volontaire
A prendre le relais
Mon énergie de plus en plus débordante
Tente une opération délicate
Elle a enthousiasmé le reste du beurre
A patiner dans la «pan »
A émouvoir « l’appareil »
Se laissant couler sans retenue

Mon geste devait être fatal
Laisser glisser lentement
Puis lâcher prise
Jusqu’au moment de voir
La fumée s’échapper

Pour terminer mon histoire
J’ai du retourner avec rapidité la demoiselle
Une fois d’un côté, une fois de l’autre
Ravissante dans sa robe ambrée
Je l’ai envoyée en l’air de la main droite
Sans la faire tomber sur mon nez
En tenant une pièce de monnaie
Dans l’autre pour être protégée
Des coups du sort de Dame Chandeleur

Le vœux était primordial
Pour la réussite des opérations
J’ai fini par gagner le sourire de la poêle
En m’assurant sa prospérité
Des sous et du bonheur toute l’année

Comme un jeu, la bonne dame
Demande à l’hiver de s’apaiser
Ou de reprendre vigueur
C’est suivant son humeur
Elle nous oblige
A mettre le régime aux oubliettes
Pour nous entendre dire « Vive la chandeleur »
Faites sauter les crêpes…

D.Isabelle
2-02-2013

N'hésitez pas à visionner la recette de Pierre Repp

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Mise en page: D.Isabelle

Recette Marmiton de la pâte à crêpes