mercredi 30 octobre 2013

Dieu que ce rêve est insensé…

Les larges espaces d’eau sont un univers
Extraordinaire et fascinant
Ahurissant jusqu’au bout des rêves
Pour ceux qui pensent ne jamais
Avoir les facultés de les approcher

Ils le regardent comme un allié
A travers des écrans dans les salles de projection
Ou à travers les aquariums géants
En gardant l’espoir qu’un jour eux aussi
Pourront s’enfoncer dans les amples profondeurs

Accomplir une ambition majestueuse
Pour méditer que rien n’est impossible
Plonger ne serait-ce qu’une fois
Pour aller à la rencontre en toute affection
Des habitants de l’océan

Garder sa respiration pour que l’émotion
Remplissent les poumons de jubilation et de félicité
Admirer à travers les lunettes l’éternelle beauté
Que ce monde a à offrir, en se laissant glisser au fil de l’eau

L’apesanteur serait un pur bonheur
Pour ne plus cogiter à la souffrance de la vie
Et se dire : « Dieu que la mer est belle »
Elle grise de richesse visuelle
Elle gratifie un charme irrésistible et dominateur

Oserais-je un jour m’y aventurer ?

J’aimerais beaucoup, oui…
Côtoyer l’univers des poissons est un de mes rêves
Attiser ma respiration sous l’eau, longer les coraux
Pour retrouver des yeux d’enfants d’émerveillement

Songer à une belle aventure comme dans les jolis contes
Tomber amoureuse d’un poisson séduisant
Et devenir une légende, en devenant« La petite Sirène Isabelle»
Dieu que ce rêve est insensé et déraisonnable à mon âge…

D.Isabelle



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L’artiste Anglaise Sue Austin,  explore les profondeurs de l’océan à bord de sa chaise roulante...C'est magique et émouvant! Pour visionner la vidéo cliquez ICI

L'artiste britannique mettant en vedette le premier fauteuil roulant sous-marin du monde, qui vole le long de la mi-eau dans une démonstration spectaculaire de la joie et de la liberté   Lire la suite de l'article

lundi 28 octobre 2013

Mer...

Chère « Mer Anglaise »

Je vous écris pour vous avouer
Que vous me manquez à Paris
Pas un jour où mes pensées
Ne font pas la traversée pour vous rejoindre
J’ai la nostalgie de vous
Profitablement, j’ai enregistré votre panorama
Pour que mon cerveau ne vous oublie pas
Vous soulagez ses maux !

Avant de vous quitter, j’ai oublié
De vous dire que j’aimais votre élégance
Vous changiez de robes suivant la lumière du jour
Le vent prenait plaisir à les soulever
Pour montrer vos dessous
Le soleil vous illuminait et vous faisait scintiller
Comme une danseuse étoile
C’était un plaisir pour les yeux

Je souriais seule assise sur mon rocher
A regarder la représentation de votre chorégraphie
La mise en scène était une pièce théâtrale
Plus encore, un tableau d’art
Que personne ne pouvait calquer

Vous faisiez du bruit contre les rochers
Pour attirer mon attention
Parfois vous me faisiez peur
Votre approche près de mes souliers
Me faisait reculer à pas de géant
Vous preniez plaisir à les éclabousser
Ma réaction vous amusait

Vous ressentiez que j’avais de l’attirance pour vous
Je ne m’en cache pas, c’est la vérité
J’avais besoin de vous pour ma stabilité
J’aimais respirer à pleins poumons votre air ventilé
C’était un bain rempli d’iode, un bain d’énergie
Il n’y avait pas de contrainte chez vous

Regarder le ballet des ferries, me reposait
Les falaises blanches de France face à vous
Me donnaient les larmes aux yeux de désarroi
Mais, il me suffisait d’aller à votre rencontre
Pour manager mon stress, je voyais la vie autrement
La sérénité était ancrée en moi grâce à vous
Je m’étais bien adaptée à votre pays

Lorsque je rentrais à la maison
J’avais des idées plein la tête
Les mots sortaient avec facilité
Comme un feu de cheminée
Je m’empressais de les écrire pour les partager
Mes doigts tapaient plus vite que mes pensées
Au risque de faire sautiller les touches de mon clavier
Je déridais de plaisir à écrire mes ressentis

A Paris, c’est différent
J’ai cru ne plus arriver à prendre ma plume
Un trouble s’est manifesté, une sensation bizarre
Mon crâne était complètement vide
Mon esprit n’avait qu’une envie de se cloîtrer
Comme une huitre dans sa coquille
Hiberner pour ne plus dialoguer
Ne plus vous voir fut un traumatisme
Pour mon comportement

La ville lumière, est peut-être la plus belle, certes
J’ai de la chance de vivre cette expérience
Mais le bruit et l’agitation des gens me déstabilisent
C’est rude et pas facile à supporter
J’ai parfois envie d’hurler à ma fenêtre
« Arrêtez de klaxonner ! »
Je vais finir par en écrire une chanson
Pour faire passer le message au Parisien

« Mer…
J’ai le sentiment que vous balancez au creux de mon oreille
Mais je vous entends mal, vous êtes loin…
Qu’est-ce que vous me dites ? Il ne faut pas rêver ?
Arrêtez, je suis morte de rire ! Le jour où je ne rêverai plus
C’est que j’irai vraiment mal … »

Je termine ma lettre en vous remerciant
Pour tous ces moments bienfaisants
Et je me dis à l’instant, en repensant à Raymond Devos :
« A quand les vacances ! »
Je serai patiente, je vous le promets

J’aimerais, ne serait-ce qu’une fois
Retrouver le plaisir de revoir vos plages
Et de m’y promener comme au temps
Ou j’y vivais et ne plus oublier de ramener
Quelques galets pour les mettre en vitrine
Et de les caresser lorsque je serais en manque de vous

Je vous envoie une pluie d’étoiles filantes comme baisers
N’oubliez pas de faire un vœu, en espérant qu’il se réalisera…
A bientôt!

D.Isabelle

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Artiste peintre: Victor Bauer
Victor Bauer Facebook - Blog


samedi 26 octobre 2013

La voix d’un homme...


La voix d’un homme, nous parle
Relie les mots à la musique
Frétille sur une ritournelle
Crie sa virilité, chante la poésie
Raconte l’amour, les voyages
Elle envoie des messages

La voix d’un homme 
Prend le large, glisse sur les vagues 
Rejoint la douce, l'aimée 
Lui brame sa douleur, sa solitude  
Elle pleure sa détresse
A ceux qu’elle affectionne

La voix d’un homme
Diffuse de l’émotion
Module des harmonies
Enflamme le cœur des femmes
Elles fondent en larmes, en l’écoutant
La voix d'un homme, dénude notre âme 

Libre et engagée
Elle s’envole sans escorte
Sensible à la liberté, elle appelle à la paix
N’hésite pas à chanter en prière
« Amazing Grace… »

La voix d'un homme
Crie sa virilité, chante la poésie
Raconte l’amour, les voyages
Elle envoie des messages

D.Isabelle




jeudi 24 octobre 2013

Il suffit d’y croire…

Je crois à la rengaine qui me parle
D’ambitions et qu’elles ne sont pas utopiques
J’écoute la mélodie de mon cœur
Qui roule comme sur la peau d’un tambour
Pour que le temps ne dissipe pas mes rêves
Et finissent par battre des ailes
Pour s’envoler dans l’immensité du ciel

I believe,
Oui, je crois en la magie de la fatalité
Pour qu’elle continue à glisser au fond de moi
Comme un navire qui se déplace face au soleil.
J’ai tellement de choses encore à commémorer
Pour arriver à la galerie de mes envies.
Si je m’éloigne dans le brouillard le soir
Je me revivifie rapidement pour revenir
Vers la lumière du jour
Et renouer mon expérience avec la confiance

Il suffit d’y croire
Croire à la bonne étoile pour relaxer
Mes pensées avec amour pour mieux respirer.
J’attise mes silences avec des mots censés
Je lâche mes perceptions de la cage
Pour que mon indulgence ne dévie pas
Vers un autre univers.
Je m’incline face à l’astre au pigment du feu écarlate
Qui s’endort à l’horizon à la « Tour Montparnasse »
Les mains unies, l’émotion m’habite
J’aimerais qu’une étincelle éclaire
Mes craintes et que les rimes de mon aubade
Ne perdent pas leurs éclats.

Je crois, oui je crois
Quand ma philosophie est en bas de mes espérances
Pour que mes voeux rebondissent,
Même dans le froid de mon âme

D.Isabelle
Le 24-10-2013

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Photo:  New York Habitat

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Le souvenir d’un portrait…

Une idée de cadeau trotte dans ma tête
Je m’imagine l’admirer accroché sur un mur
Et voir dans quelques années
La prunelle pétillante des yeux d’Alice
Devant ce portrait

Pour cette première année de bonheur
Qui a bouleversé mon cœur
Mais pas seulement, ma vie
Je voulais te laisser ma petite fille
Le souvenir de ta jolie frimousse
Sur la toile

La rencontre avec l’artiste
Fut une grande émotion
L’homme n’était pas très grand de taille
Les cheveux en pagaille, le sourire facile
Son regard visionnant ta photo
Etait fascinant

Au premier coup de crayon
Pas de doute, l’aisance était dans ses poignets
Quarante minutes plus tard
En gris et blanc à la place du Tertre à Paris
Tu étais en posture sur le chevalet du dessinateur
Les passants te regardaient comme une vedette
Ton sourire charmant faisait plaisir à regarder

La ressemblance avec la photo
Etait bouleversante au point de ne plus savoir parler
Jamais je n’oublierai ce doux moment
L’artiste satisfait de son travail, signa sa toile
Pour te laisser l’autobiographie de son talent
Et le souvenir de ton portrait de tes « un an »

Tout au long de ton parcours de vie
Il te suivra, et tu raconteras
Un jour à tes enfants et petits enfants
Son histoire…
Il témoignera la passion que Mamy
Avait pour les artistes

J’ai osé les approcher d’un peu plus près
Pour t’offrir ce présent
Je suis allée deux fois à Montmartre
Pour les regarder travailler en toute sérénité
Et faire mon choix

Pour mon plus grand bonheur
Mon rêve fou est devenu réalité
Par amour pour toi, ma douce…

D.Isabelle

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Artiste peintre: Chau Albert
Place du Tertre à Montmartre-Paris


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vendredi 11 octobre 2013

La valse de la vie...


La valse de la vie...
Elle tourne à l’endroit, elle tourne à l’envers
Elle nous fait rire, comme elle nous fait pleurer
Elle suit la mesure à tous les temps
Jacques Brel la chantait si bien avec tempérament

Elle taquine les sentiments
Un jour l’amour est là, le lendemain il fuit
Le cœur désemparé, il gémit
Le psychique s’affaiblit, il rampe

La valse de la vie
Trépasse les honnêtes gens
Ceux qui donnent tout avec sincérité
L’affection, la disponibilité, l’amour
Pour n’avoir qu’en retour, la déception

Elle est rude, inégale, disproportionnée
Elle tourne dans un sens pour la classe moyenne
Elle se détourne des pauvres qui sommeillent dans la rue
En les laissant sur la voie du désespoir

Valser sur un p’tit air d’accordéon
Me fait tourner la tête pour dissimuler mes tourments
Car, la valse de la vie n’a pas été amicale
Elle a chagriné mon mental, plus qu’elle ne l’a distrait

Mais je ne la condamne pas
Ma destinée était écrite dans le livre astral de la vie
Je lui suis fidèle, car elle vaut la peine d’être vécue
En me mémorisant le mouvement des trois temps
Pour protéger ma personnalité…

D.Isabelle

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Peinture: Emerito Respeto

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vendredi 4 octobre 2013

La Belgique nous suit à Paris…


Quand une surprise donne de l’émotion
Le cœur accélère nos pulsions…

Lors d’une promenade
Dans les rues de notre quartier
Une banderole
Accrochée sur la façade
Annonçant l’ouverture
D’un nouvel établissement
Fut, presque, une révélation

L’inattendu nous a ébahis
Notre sourire s’est élargi
Un écusson qui nous est familier
Une bière brassé avec savoir
Elle se déguste avec sagesse
La Belgique nous suit à Paris

Avis aux amanteurs
Avis aux consommateurs!

D.Isabelle


Les origines de Leffe et de l'abbaye de Leffe
http://www.leffe.com/fr/histoire

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Photo: D.Isabelle