vendredi 27 mars 2015

Au milieu d'un rêve, il chante...

                                                             Photo de: Anna Cherer

Sa guitare sur le dos
Il marche le long de la Seine
Il croise un chien, l'air dépressif
Personne à ses côtés, abandonné
Le musicien se pose un instant
Lui interprète une chanson

Pauvre boule de poil
Qu'attendais-tu ?
Rien au fond
Une caresse, un câlin
Comme pour oublier
Ta solitude de sans abri

Le chien errant penche la tête
La frotte sur la jambe de l'artiste
Le spectacle est désolant
Seul lui comprend son gémissement

Sans rien mendier
Il repart oreilles baissées
Longer les bords de Seine
Le poisson suit le cour d’eau
Il aboie pour lui souhaiter bon vent
Sa faim reste sur ses dents

Son regard en dit long
Le chien errant penche la tête
Son reflet l'amuse, il sursaute
Seul lui comprend sa réaction

Sous les ponts de Paris
L'homme rejoint son domicile
Il dort sur un matelas de cartons
D’un regard discret et le cœur gros
Il voit le molosse suivre un inconnu
Hagard, lui souhaite bonne chance

Sous sa tanière de fortune
Le vagabond face à la nuit
Rugit sa détresse aux étoiles
Qu'attendait-il? Rien au fond
Une attention, un mot, un sourire
Le passant l'a ignoré

Il joue de la guitare,
En silence, il crie sa malchance
Au milieu d'un rêve, il chante
Il sanglote de souffrance

D.Isabelle

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Un scénario que l'on voit de plus en plus, j'aimerais que mon poème soit un message
Afin de voir de moins en moins de personnes, n'avoir comme domicile que les ponts, les stations de métro...A chaque fois c'est un déchirement car, à Paris et ailleurs ce n'est pas un film mais la réalité!





samedi 14 mars 2015

N'allez pas croire...





N'allez pas croire que tout ce que j’écris
Me concerne, oh non, j’écris des ressentis
J’écris ce que je vois, ce que j'entends
Je mets en forme des illusions en folies

N'allez pas croire que je fantasme
Sur les gentlemen, oh non, en écrivant
Je joue la comédie sans stress, ni angoisse
Je fais des mises en scène légères et taquines

Avec... mon porte-plume, je m'envole
Je pars en voyage au pays des sentences
Marauder dans l'univers de belles paroles

N'allez pas croire que tout ce que je note
Est crédible, je romance en ritournelle
Des rêves de gamin en culottes courtes
De Princes charmants ou méchants

N'allez pas croire qu'en vieillissant
Je perds les pédales, oh non, ma tête
Est toujours accrochée à mes épaules
J'ai décidé de me distraire en m'amusant

Avec...mon porte-plume, je m'envole
Je pars en voyage au pays des sentences
Marauder dans l'univers de belles paroles

N'allez pas croire que faire la moue
Me ressemble, oh non, je préfère rire
A pleines dents, en confiant à ma feuille lactée
De belles fictions pour me faire plaisir

N'allez pas croire que je papote sur ma voisine
Elle vit sa vie à sa guise, oh oui, à sa guise
J'ai pour principe, de tout voir, de tout entendre
Et ne jamais rien dire, mon rôle c 'est d’écrire

Avec...mon porte-plume je m'envole
Je pars en voyage au pays des sentences
Marauder dans l'univers de belles paroles


D.Isabelle
Tous droits réservés ©


mercredi 11 mars 2015

Te souviens-tu my love...

                   

Mon mari et moi nous avons une passion pour la musique, ensemble nous essayons de réunir des mots avec quelques notes pour en faire une chanson...
C'est une première, et j'en suis ravie... Nous devons encore travailler pour offrir un enregistrement meilleur, mais l'essentiel c'est de s'amuser afin de nous faire plaisir!



Te souviens-tu my love
De notre première danse
Te souviens-tu my love
De cette chanson

Te souviens-tu my love
De ce café Montois
Te souviens-tu my love
De cet endroit

Je chantais avec mes amis
La country pour te faire danser
Ton sourire était  mélodie
Ah mon dieu, que c’est beau la vie

Je me souviens my love
De ton premier baiser
Si doux et tendre en rouge
Rouge comme l’amour

Et tes yeux brillaient dans la nuit
Mes doigts tremblaient sur mon clavier
Ton regard était  mélodie
Ah mon dieu, que c’est beau la vie

Te souviens-tu my love
De notre première danse
Te souviens-tu my love
De cette soirée

Je n’ai rien oublié
De tout ce temps passé
Ton parfum sur mes joues
M’émeut encore

Je chantais avec mes amis
Ma chanson te faisait songer
Ton sourire était  mélodie 
Ah mon dieu, que c’est beau la vie

Ah mon dieu, que c’est beau la vie
Ah mon dieu, que c’est beau la vie


Musique & Interprétation: Michel Bail
Texte: Isabelle Duchateau

Tous droits réservés ©     

Les chansons d'Isabelle: http://leschansonsdisabelle.centerblog.net/     


N'hésitez pas à nous donner vos impressions, c'est toujours un plaisir de les lire et de vous répondre! Merci de votre écoute :-)              

dimanche 8 mars 2015

Un p'tit clin d’œil à la journée de la femme...



Lorsque j’étais enfant…
J’ai souvent entendu maman évoquer cette citation
« Une maison sans fleurs, c’est comme une soupe sans beurre »
C’est bien des années plus tard que j’ai compris ce que ça voulait dire…

La plus belle fleur dans une maison
Ce n’est pas un secret, c’est la femme
Sa bonne humeur fait partie de ses charmes
La femme est comme un vent léger qui souffle sur le foyer
Elle peut transformer la vie d’un homme
En un splendide jardin fleuri en lui consacrant juste un peu de son temps

D.Isabelle

samedi 7 mars 2015

C’était une évidence, une réalité

                                                                Photo: D.Isabelle



La musique me faisait, me fait toujours rêver
J'admirais mes amies qui avaient la chance
De la pratiquer au fil de l'harmonie
J'ai imploré mes parents de me laisser découvrir
L'univers des notes sur une portée en clé de sol
Ils ont fini par m'accorder ce passe-temps
Ils étaient fiers de voir mon épanouissement
Aux fêtes du village au son de mon instrument

C’était un rêve
Le souvenir est dans ma tête
Mon cœur s'emballe en y repensant

Plus tard, je me suis mariée
Mon rêve a été mis en suspens
Pour assurer mon rôle de maman
Et d'épouse moderne
Mais au plus profond de moi
La musique ne m'a jamais quittée
Je chantais pour apaiser mes envies
Je dansais au rythme des percussions

Mon rêve aujourd'hui
Est comme un volcan en irruption
Je vois des partitions sur un pupitre

Une occasion s'est manifestée
Les enfants m'ont offert un cadeau
Ou les mélodies s'envolent en berçant
Les nuages au retour du printemps
Je suis en extase devant ce présent
Le son se loge dans ma poitrine
A écouter les accords s’enchaîner
Mon cœur palpite, je vibre de partout

Je suis comme dans un bateau
Je tangue en grattant les cordes, je tape du pied
En balançant ma main sur la rosace

Le temps s'effile en sa compagnie
J'ôte de mon esprit les épreuves de la vie
Du bout des doigts, j'effleure la boiserie vernie
De la demoiselle, sa robe noire aux fils d'argent
Me séduit, son corps ressemble à celui d'une femme
Comme une gamine, mes yeux brillent à la regarder
Le travail du luthier m'interpelle, je le remercie

On était fait l'un pour l'autre, non... pas l'artisan
Mais ma guitare, je suis tombée en amour pour elle
C’était un rêve, une évidence, une réalité

D.Isabelle
Tous droits réservés ©