jeudi 29 octobre 2015

Les présents de mon cœur…


Je n’ai pas grand-chose à vous donner
Mais, une petite pensée, je sais vous l’offrir
Avec le cœur, la joie et la bonne humeur
En chanson, en poème  rempli de tendresse

Je n’ai pas grand-chose à vous proposer
Sauf  ma sincérité,  je sais vous la montrer
Avec spontanéité et loyauté, c’est ma destinée
Ce trait de caractère est mien, c’est ma puissance

Si vous ne me croyez pas, demandez  à mes proches
« Je vous donnerai ma chemise même si je n’en ai pas »
Si vous ne me croyez pas, demandez à mes amis
Le ciel, le soleil ou la mer, eux, pourront témoigner

Je n’ai pas d’argent au fond de mes poches
Mais  ma ponctualité,  je sais vous la proposer
Si vous avez besoin de moi, je serai toujours là
Pour vous écouter et vous prendre dans mes bras

Ma maison vue du ciel n’est pas très grande
Mais ma porte reste ouverte pour vous offrir
Le café de l’amitié sur un plateau en métal rouge
Rouge comme l’amour, rouge  comme la rose

Si vous ne me croyez pas, demandez  à mes enfants
« Je donnerai ma chemise même si je n’en ai pas »
Si vous ne me croyez pas, demandez à mes amis
Le ciel, le soleil ou la lune, eux, pourront confirmer

J’aimerais gagner au loto, pas pour être fortunée
Mais pour faire des petits gestes d’humanité
A ceux qui dorment dans la rue sans couverture
A ceux qui font les poubelles pour grignoter

Je n’ai que des petits mots au coin de la bouche
Mais  ma conscience sait les enchanter avec rien        
Si vous ne me croyez pas, ce n'est pas grave
Que mes pensées soient les présents de mon cœur!


D.Isabelle

mercredi 28 octobre 2015

Gilbert au Home…



Homme ou femme soyons fous à tout âge !
L’humour fait partie du charme de l’homme, l’inverse est tout aussi vrai, une femme drôle
Intrigue le gentleman, ils en sont accros, parait-il! Messieurs à vous de me dire si c’est vrai J


Gilbert a décidé de vendre sa maison
C’est un homme âgé, les taches ménagères
Le fatiguent et l’ennuient, c’est bien normal
Il n’a plus de voiture pour faire les courses
N’a pas d’ordinateur,  la machine lui fait peur
Il est persuadé qu’il sera beaucoup mieux
Dans une maison de retraite à la campagne

Ravi de découvrir son nouveau logement
Sa mine est réjouie, sa chambre est parfaite
Les femmes de ménage sont agréables
L’infirmière est adorable, le cuistot est sympa
Les repas sont onctueux, délicieux et variés
Gilbert a retrouvé une vraie vie de famille
Il n’en fallait pas plus pour être heureux

L’après-midi, il joue aux cartes
Avec ses nouveaux  compagnons
Il aime encore faire rire les femmes
Sa préférée est Amélie, c’est la plus jolie
Elle a un bon caractère, un beau sourire
Il se promène régulièrement à ses cotés
Dans les jardins boisés autour de l’étang

Gilbert entame la conversation gentiment
Et demande à sa dame de compagnie
Qu’elle est votre nom de famille Amélie ?
Celle-ci lui répond : « Duboi » sans S
Gilbert : « Duboi sans S, comme c’est étrange! »
Amélie : «Pas de S, M’sieur Gilbert! »
Gilbert : « j’avais compris ma chère amie! »

Amélie : « Et vous, votre nom c’est ??? »
Avec un sourire en coin, Gilbert lui réponds :
« Willoq… Avec deux L O Q ! » 
Amélie : « c’est une plaisanterie? »
Gilbert : « Non, Willoq…Avec deux L O Q»
Amélie : « Deux L O Q…» la p’tite dame choquée
Se met à tousser et s’étrangle avec sa pastille à l’anis

La promenade se poursuit, Amélie dans ses pensées
Gilbert met un peu de piment dans la discussion
Se lance sans hésiter avec  quelques mots en poésie
Avec  un humour à double tranchant, direz-vous !
Il savait que son amie allait comprendre différemment

Et dit : « Hier, j’ai vu la mer de Charles Trenet ! »
Amélie : « La mère de Charles Trenet, en êtes vous sur? »
Gilbert : «Oh oui ! Elle n’a pas pris une ride, toujours élégante
Elle danse le long des golfes clairs, avec des reflets d´argent
Dans le passé, j’ai bien dansé dessus, ce fut bienfaisant »
Amélie : «Vous avez osé? Oh ! Cher ami, un peu de retenue» 

De moins en moins rassurée et fortement chagrinée 
Amélie est vite rentrée dans ses appartements 
En fermant sa porte discrètement à double clé
Le comportement de son ami, lui donnait de l’anxiété
Gilbert a bien compris pourquoi Amélie s’est enfuie
Derrière son beau visage et son séduisant sourire
Se cache un être différent aux raisonnements figés

« Sa jolie n’a rien compris, quel dommage pour lui,  il aurait pu la serrer dans ses bras
Lui faire de gros câlins amoureux et ne louer qu’une seule chambre le reste de sa vie
Malheureusement son rêve et ses idées se sont enfuis comme Amélie! »


D.Isabelle





lundi 26 octobre 2015

Hallo… Ween ?



Hallo… Ween ?

Citrouille creusée, au téléphone, vous m’entendez ?
Ma mine commence à grimacer, soyez en sûrs
Les bougies colorées veulent éclairer Jack-o'-lanterne
Les déguisements s’ennuient, ils sont tristes
Les mauvais tours retiennent « Trick or Treat »
Le feu vif asticote le chaudron, il devient écarlate
La soupe est en ébullition, elle s’agite à gros bouillons

Hallo...Ween ?

Ne vous faites pas prier, la fête va commencer
Les guirlandes volent sur la musique du vent
Les lampions s'illuminent et dansent sur le fil
Les sorcières tournent en rond, elles dispersent
La poudre magique face à la lune et les étoiles.
L’églantine en dormance s’est réveillée, elle balance
L’épouvantail du jardin à mis son plus beau chapeau

Hallo…Ween ?

Pointez le bout de votre nez, nous sommes impatients
Les chiffres du calendrier se bousculent, la cloche sonne
Les températures rafraîchissent,  les fantômes au drap blanc
Sont transparents, ils se déhanchent en sifflotant « Boo-Boo »
Le loup garou est sorti de son trou, son corps musclé est crispé
Hallo…Ween? Vite, rejoignez-nous, les enfants s'excitent
Tous veulent  frapper aux portes pour jeter des sorts  d'espoir
Sans oublier de remplir leur citrouille de friandises

Hallo-Ween ?

Mais, vous chantez ma chère amie, je suis heureuse
Votre musique endiablée fait trembler les murs
Vous serez au rendez vous, la soirée sera assurée
C’est prodigieux! Je cours annoncer votre arrivée
La fête va bientôt commencer, enfilons les costumes
Chantons ensemble la joie et la bonne humeur
Tenons-nous la main, faisons la farandole de l'amitié
Amusons-nous dans la rue, jusqu'au bout de la nuit


D.Isabelle   

lundi 19 octobre 2015

Un soir d’octobre vous avez pris votre envol…


                            Une histoire tragique, mais il fallait l'écrire pour me soulager!





Comme un oiseau, vous avez  volontairement volé
Dans un ciel sombre et triste un samedi d’automne
Vous avez  oublié qu’eux, avaient de larges ailes
Et vous pas, vous vous êtes lancée du sixième étage

Qu’avez-vous fait jeune dame? Je suis triste en repensant
A votre décision de libérer la souffrance de votre conscience
En quittant votre logement sur le bord d’un appui de fenêtre
Pourquoi ? Ma question reste en suspens, je suis accablée

Jamais je n’oublierai ce soir d’automne
Vous voir face à ma cuisine, votre corps meurtri
Allongée sur les carreaux, vos yeux clairs ouverts
Comme une prière, n’avaient plus d’angoisse

Pauvre enfant, pourquoi ce geste de désespoir
Vous pouviez frapper à ma porte, elle était ouverte
J’aurai essayé de vous consoler ou de vous conseiller
Comme je le fais avec mes petits, je vous aurais dit que...

La vie est dure mais belle si on l’a voit différemment
Elle n’est pas toujours amicale, parfois difficile,  c’est vrai
Je  vous aurais pris dans mes bras pour secouer vos pensées
J’aurais insisté à ne pas vous décourager, les solutions existent

Jamais je n’oublierai ce soir d’automne
Le bruit de votre chute raisonne dans ma tête
Allongée sur les carreaux, vos yeux clairs ouverts
Comme une prière, me semblaient apaisés

Je suis bouleversée par votre geste, je suis désemparée
Michel et moi-même, avons  essayé de vous ramener
A la vie, en exécutant les ordres des pompiers par téléphone
En attendant qu’ils arrivent pour prendre le relais de nos gestes

A genoux devant vous, nos mouvements étaient précis
Nous priions pour que votre cœur se remette à battre
Sur le sol froid, vous avez refusé de revenir sur notre étoile
Votre âme s’est enfuie après vingt minutes d’endurance

Jamais je n’oublierai ce soir d’automne
Vous voir face à ma cuisine, votre corps meurtri
Allongée sur les carreaux, vos yeux clairs ouverts
Comme une prière, me paraissaient soulagés

Aujourd’hui, je suis désarmée, je pleure dans un silence creux
Je ne vous verrai plus le matin partir avec votre petite fille
Vos voix me manquent déjà dans le couloir, je suis abattue
J’ai l’effet d’impuissance devant ce drame vécu ce samedi

Le souvenir restera longtemps au plus profond de moi
Je n’oublierai jamais votre beau visage, si jeune à mes yeux
Je verrai  sans fin vos parents arriver, le regard perdu
Je partage leur douleur par cet écrit, en tant que maman


D.Isabelle



Soyons sensible à notre voisinage, en nous disant bonjour sur le palier pour commencer. Des tragédies pourraient être évitées avec un peu de chaleur du cœur !
Ce qui s’est passé devant ma fenêtre ce soir d’automne,  n’est pas une fiction mais bien la réalité ! Ma pensée au travers de mes mots va droit la famille !

Ce 17 octobre 2015  nous a marqué à vie!

Isabelle & Michel










lundi 12 octobre 2015

Amitié, tel est mon nom...




Amitié, tel est mon nom
Je tisse ma toile en douceur
Je me surpasse à lier des liens
Pour offrir mon affection

Amitié, tel est mon nom
Sensuelle comme la femme
Mystérieuse comme l’air
Je suis sincère et loyale

Je suis d’un autre monde, je crois
J’aime la vie sur un air de silence

Amitié, tel est mon nom
Si vous m’aimez, dites le moi
En poésie ou en chantant
J’accepte tous les compliments

Amitié, tel est mon nom
Quoi de plus normal de vénérer
Des effets comme une éclipse
Par des actions de générosité

Je suis d’un autre monde,  je crois
J’aime la vie sur un air de paix

Amitié, tel est mon nom
Que vous soyez pauvre ou riche
Je suis la même pour chacun de vous
Seul l’être m’intéresse, je vous aime

Amitié, tel est mon nom
Je n’ai pas de chaîne  à mes poignets
Je suis romantique et passionnée
Je n’ai pas peur des voyages chaotiques

Je suis d’un autre monde, je crois
J’aime la vie sur un air de complicité

Amitié, tel est mon nom
Je parfume ma belle étoile de pétales
J’aime les fleurs rouges comme l’amour
Rouge comme la vie, la vie c’est la chair

Amitié, tel est mon nom
Je suis d’un autre monde, je crois
J’aime la simplicité, je respecte l’homme
Je suis une sirène d’eau douce, je présume

D.Isabelle





jeudi 8 octobre 2015

Dans l’air du temps…

                                                     Oeuvre de: Giovanni Morgia
                   
                            L’air du temps est un hymne à l’amour, un hymne aux amants

Paris ville de l'amour, mais parfois en observant les gens, ils sont tristes, on voit souvent des cœurs meurtris d'une relation qui se termine!  L'idée m'est venue d'en faire un hymne...





Ils se croisent un jour sous l’indice de la chance
Un signe de tête de loin, une poignée de main
Une démarche, un flash et tout commence
L'invitation de l’amitié est lancée par sms
Oseront-ils franchir la ligne blanche interdite ?
Le pas est incertain mais, il avance sans flancher

Ils se regardent comme deux loups affamés
Les yeux se parlent, la muse rougit, elle sourit
En manque de tendresse, ils ont envie de se câliner
Le corps à corps embrase leurs attentes en rouge vif
Ils  provoquent un baiser enflammé de plus près
Les soupirs les ensorcellent, les mains se déplacent

Ils songent les yeux fermés de se retrouver
Sur une plage de sable fin, tout deux s’envolent
Dans l’immensité de la nuit étoilée sans nuages
Des cœurs se dessinent en présence de la lune 
Une mélodie raisonne sur une poésie d'amour
Le silence les assomme, une larme devient cristal

Le désir est plus fort que la patience, ils se découvrent
Le vertige est là, ils chavirent dans une eau limpide
L’amour glisse comme une chaloupe sous les ponts
Ils se disent oui mais, la tête balance en disant non
Pas de promesse, ni d’engagement, ils sont prudents
L’amour est fragile, la relation n'est pas facile

Le hasard a-t-il bien fait les choses ?
Au départ, ce n’était qu'une rencontre banale
Jusque là, rien d’anormal, c’était un jeu à risque
Tous deux s’agrippent comme une araignée à sa toile
Le baiser d’un jour les a envoûté, ils sont sous hypnose
Ils s’enroulent dans un cocon de soie  pour se protéger

Ils aimeraient confier leur aventure à quelqu’un
Mais qui pourrait les aider ou les comprendre, oui qui?
Les amis les jugeraient, la famille n’y pensons pas
Le rêve s’achève, la fin du voyage est maussade
Le déchirement et la grisaille s’installent, la foi se perd
Le fossé se creuse, l’évidence les sépare, le cœur pleure

Les certitudes s'estompent, l'amour fuit comme un oiseau
Les amants rebroussent le chemin, se disent un dernier adieu
La musique de la rupture est triste, ils sont meurtris
La vie va continuer à petit feu sans projet ni ambition
Au jardin des espoirs perdus, au jardin des chagrins enfouis

D.Isabelle
Tous droits réservés@




 


samedi 3 octobre 2015

La femme au visage poétique…



Assise sur un banc, une femme
Lisait un roman sur ses genoux
La tête légèrement sur le coté
Sa lecture allongeait ses traits
Elle était adorable et sereine
Son allure était poétique
Son visage paraissait reposé

Au fil des pages, elle souriait
Elle était absente de l’instant
Plus rien n’existait autour d’elle
Les mots lui tenaient compagnie
Comme une caresse à son esprit
Son corps était sobre et léger
Qu’elle en oubliait sa solitude

L’histoire semblait passionnante
Elle s’acharnait sans relever les yeux
Le soir tombait  sur le banc de chêne
L’air pensif, son teint blanchissait

Elle tournait les pages lentement
En les lissant avec sa main droite
Ses ongles étaient longs et soignés
D'un vernis rouge cerise éblouissant
Ses bracelets glissaient sur son poignet
Ils jouaient une mélodie en rythme     
Ca donnait de la richesse à son texte

Le temps n’avait plus d’importance
Elle restait solennelle  jusqu’au bout
Avec douceur, elle referma  l’œuvre
L’embrassa avec respect d’un baiser
En affectionnant du bout des doigts
La couverture aux lettres dorées
Comme pour remercier l’auteur

L’histoire semblait passionnante
Elle s’est acharnée pour la terminer
La nuit  tombait sur le parc de la ville
L’air pensif, son teint blanchissait
 

La femme au visage poétique
S’est relevée du banc de chêne
En flânant à petit pas dans la rue
L’histoire ressemblait à la sienne
Son sourire détendait ses traits
Les aiguilles de sa montre reculaient
Elle était merveilleuse à regarder

Elle prit son livre tout contre elle
Pour lui transmettre son émotion
Son parfum de carton du passé
Lui rappelait des souvenirs lointains
La nostalgie d’antan cheminait
Le feu s’est ravivé dans sa mémoire
En repensant à un amour éteint !


D.Isabelle