vendredi 31 janvier 2014

Une évidence autour de la chance...

                                                        Oeuvre de: Patrice Murciano

Lorsque je réfléchis le soir
Ton prénom voyage en moi
Il rayonne comme le soleil
Pour illuminer mes pensées
Il est efficace à ma journée
Et grâce à lui, je suis bien
Il renforce ma joie de vivre

Ton petit nom est généreux
Il dandine de long en large
Me chante de jolies aubades
Au dessus des courants d’air
M’envoie des ondes positives
Le voyage me semble éternel
Le jour comme la nuit, la nuit

Tes mots m’ont parfois intriguée
A noyer mes yeux dans les larmes
Je ne pouvais que te consacrer
La tendresse, la douceur, l’amitié

Le temps semble si long parfois
J’attends, je patiente, je m’ennuie
J’ai peur que tu perdes patience
Que tu oublies nos coïncidences
Face à une bougie, je vois tes yeux
Abrité sous ton chapeau de paille
Je m’irrigue de ce souvenir occulte

A notre rencontre, j’ai ressenti
Que tu étais un aimable, courtois
Mon analyse n’ était pas fausse
Ton nom est un cœur en amour
Tu balades sans cesse dans ma tête
Je n’oublierai jamais les cas denses
Que nous avons partagé en allié

Tes mots m’ont souvent fait craquer
A noyer ma peine dans les larmes
Je ne pouvais que te consacrer
la tendresse, les sentiments, la bonté

Pas facile de marcher vers une voie
Sans issue pour palper l’inconnu
Je vis au présent chaque minute
Pour ne pas attiser la peine d’une foi
Mais, avec le temps, un jour, peut-être
Une solution va renaître et, ce sera
Une évidence autour de la chance

D.Isabelle




FaceBook: Patrice Murciano

lundi 20 janvier 2014

Comme le souffle d’un homme en amour…

L'éventail  
Est un thème à longue halène
Et de belles histoires romantiques
Il tient compagnie aux grandes Dames
Et comme ces femmes, je suis tombée 
En affection pour cette petite  frivolité
Pour ventiler mes états d’âme

L’éventail, ma petite fantaisie
Vous  m'apportez  le courant d'air
Frais sur ma peau parfumée
Votre jupe plissée en dentelle 
Affinée de fil de soie argenté
Vous donne la transparence
D’une gisante élégance recherchée

Derrière vous,
Je peux me dissimuler et garder
L'intimité de mon visage
Ma main vous tient avec délicatesse
En s'amusant  à vous plier,  à vous déployer
A vous balancer pour me ventiler
La douceur de l’air qui s’en dégage
Est comme le souffle d’un homme en amour

Vous sentir proche de moi
Me donne l'envie d’écouter
Un fond musical où mes sens
Naturels m’obligent  à faire quelques
Pas de danse, en tournant sur moi même
Mon dos se cambre légèrement
En vous descendant lentement le long
De ma jupe à volant, pour compléter
L'originalité de ma tenue stylée

Mes pieds se mettent à claquer
Mon jupon suit le mouvement
La mélodie du flamenco me parle
Affole mes jambes, me déhanche
Ma tête se laisse emporter
Au son des guitares des Gypsies
Vous tournez, vous m’enlacez
Puis doucement vous ralentissez
Pour vous approcher de mon cou 
Comme pour venir m’embrasser
D’un doux baiser

Mon éventail, ne vous retenez pas
Continuez à ventiler, oui à ventiler 
J'ai si chaud quand vous vous arrêtez
Il parait que ce n'est pas anormal
Lorsque la jeunesse se pulvérise.
Comme pour les gentes dames
Votre compagnie m’est bien agréable
Je m’en amuse pour oublier mes amertumes
Et pour que mon sourire ne décroche jamais
De ma physionomie

Comprenez-vous pourquoi j’ai fait
Cette fugace folie de vous posséder
Un soir dans une petite ruelle à Paris?
Plus tard vous serez sujet de conversation
Lorsque mes enfants découvriront cet écrit
Et vous retrouveront dans le fond d’un carton
J’espère qu’ils auront autant de plaisir que moi
A regarder votre beauté, car vous êtes l’art
D’un savoir vivre des siècles passés
Au château de Versailles...

D.Isabelle

20-021-2014

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Peinture: Fabian Perez Artist
Pour en savir plus sur l'artiste, cliquez ICI

jeudi 16 janvier 2014

En toute lucidité et en toute perception…


La tour Eiffel est admirable sous l’effet de lumière
J’ambitionne d’escalader  les 1652 escaliers
Pour  mieux goûter au panorama  de la capitale.
324 mètres à gravir, c’est un vrai parcours d’athlète
Je suis consciente qu’à  la pointe,  mes jambes
Vont être  en accordéon mais je laisserai ma tête
Tanguer au rythme de l’horizon et du climat
En admirant un coucher de soleil sur le Champs de Mars
Pour oublier la douleur de mes membres

A l’avancement de la nuit, le phare suivra la cadence
En tourbillonnant sur la ville pour que mes rêves
Se dissipent en prenant de la hauteur.
Oui j’aimerais prendre mes jambes à mon cou
Et gravir « la Dame » à la sueur de mon corps
En  immobilisant chaque instant à tous les étages
Pour que les percussions de mon cœur se laissent emporter
Vers l’orientation de mon passe-temps en faisant des clichés
Pour compléter au moindre détail mes albums et partager
Ces moments fantastiques avec ma famille ou avec mes amis(es 
Le reflet de mes images dévoilera les ressentis
De mon extravagance

Là-haut, mon âme va surement dévier de sa trajectoire
Il ne résistera pas à s’éloigner le temps d’un instant
Pour faire un petit salut au pays de l’autre côté de la Manche
A ce jour il fait partie du livre d’histoire de mon passé  
Et de ma nostalgie.
C’est fou l’impression qu’il m’a laissée en souvenir
J’ai beaucoup appris chez lui, mes connaissances restent
Au fond de mes pensées, au fond de ma mémoire
Le parler m’a dramatisé quand je suis arrivée là-bas
Mais aujourd’hui c’est singulier, il me manque

Sa monarchie et l’hymne national
Resteront ancrés dans mon estime
J’aimerais qu’à  la tête de la Tour Eiffel
Mes yeux se perdent dans le bleu du ciel
D’une fin de journée pour revoir au loin
Mon petit village, la mer, la plage de galets
Mon rocher sur lequel j’allais  confier en silence
Mes joies, mes peines et mes confidences.
Les nuages feront des vagues en dessinant
Les falaises blanches qui me troublaient
Par leur hauteur et leur blancheur
C’était l’emblème de pureté
Elles symbolisaient la sérénité de mon esprit
Et ma raison d’être sur ces terres

Ce paysage Anglais encore bien présent en moi
N’arrive pas à se dissimuler  dans le sac à oubli
J’ai beau me dire que ma destinée était écrite autrement
Mais j’ai du mal à revenir à mes origines, c’est presque 
Incroyable mais vrai.
Positivement  aujourd’hui,  j’ai la « Dame de Fer »
Qui va reprendre le relais de mon rocher
Pour écouter mes ententes, et mes souhaits
A la venue des jours plus longs
Je vais lui rendre visite comme bon me semble
Pour soulager mes états d’âme en écrivant
Tout ce que je vais contempler  étant assise
Confortablement sur un banc dans ses jardins
Ce sera ma manière d’évacuer mon stress
Et de ne plus penser à ce qui me chagrine

Un jour je parlerai  de la grande ville
Comme un amour de plus au cordon de ma vie
En révélant dans un conte  mes petites aventures d’initiations
Je  démontrerai quoi que l’on fasse, quoi que l’on dise
Le bonheur peut se bâtir n’importe où, si nous l’avons décidé
En toute lucidité, en finesse et en toute perception…

D.Isabelle
Le  14-01-2014

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Photo: D.Isabelle

vendredi 10 janvier 2014

Jouir de ces instants à plein temps…


Si je pouvais dire ce que je ressens
Lorsque mon cœur déborde d’émotion
Je crois qu’il sortirait de mon chemisier
Avec des battements hors normes
Il se mettrait à danser le tango Argentin
Sans complexe

La pression dans mes veines coule à flot
Comme un raz de marée de béatitude
Bizarrement la terre se met à tourner à l’envers
Je suis en suspens pardessus tout ce qui bouge
J’ai des oiseaux qui chantonnent dans la poitrine
C’est le printemps en plein hiver !

Tout cela pour dire que ma première visite
Au Louvre fut un pur bonheur, un enchantement
Qui m’a propulsée vers les salles antiques de l’histoire
A découvrir de nombreuses œuvres incalculables
Qui datent des époques avant Jésus Christ

Toutes ont enflammé mes sens en prenant
Conscience d’un savoir faire de toutes ces époques
C’est impressionnant d’être face à des objets
Dans un état de conservation époustouflant
Et de distinguer leur couleur d’origine sous les vitrines

Mes yeux sortaient de leur orbite
La stupéfaction était au rendez-vous
La statue de « la Vénus de Milo » est solennelle
Même sans ses bras, l’éclat de la sculpture
Ne peut que nous éblouir
Tout comme «Le baiser de L'amour- Antonio CANOVA »
C’est profusément romantique à ne plus bouger
Pour savourer la légende de ces deux amours

Le tableau de la célèbre Joconde
Est plus petit que je l’imaginais
Mais tellement extraordinaire
Si nous la regardons partant de la droite,
Ou de la gauche et même en face
En observant ses yeux, son regard nous suit
C’est prodigieux et curieux

Ce que j’aime, ce sont les vestiges de poteries,
De bijoux, et les sarcophages dans la partie Egypte
Les joyaux sont encore d’actualité et amplement chics
C’est de l’art à l’état pur, la réalité ne déçoit pas
Les personnes de ces temps avaient le don de la création
Avec un talent artistique pour l’écriture hiéroglyphe
Il n’y a pas de mot pour exprimer le ressenti de ces dessins

Il m’a fallu patienter de longues années
Pour rencontrer le Louvre, mais je ne regrette rien
Car avec l’âge, je prends connaissance de toute sa beauté
Chaque thème est un frisson garanti
Le Louvre est une richesse culturelle tellement captivante
Et fascinante, que l’on ne peut qu’aimer

Le plus beau musée de France n’a pas fini
De me voir dévaler l’escalator de la pyramide en verre
Appareil photo, bloc note et le plan dans les mains
Pour aller me perdre dans les couloirs du château
Juste pour me faire plaisir…

Côtoyer la grande ville lumière, me troublait
J’avoue à ce jour que j’ai une chance inouïe
Chaque minute est précieuse, je vais m’affranchir
En longeant toutes les rues sans appréhension
Je ne veux rien louper pour composer
L’album souvenir de mon ère
En me régalant à observer l’architecture de ses bâtiments
Et jouir de ces instants à plein temps…

D.Isabelle
Le 11-01-2014

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Photo: D.Isabelle  « Le baiser de L'amour- Antonio CANOVA » 

Le Louvre, palais du pouvoir - Reportage de " L'ombre d'un doute"
Album photo de ma visite sur ma page Facebook, pour le visionner cliquez  ICI

vendredi 3 janvier 2014

Je t’ai offert le reflet de ce que je suis…

La vie amoureuse est une lutte constante d’endurance
Il faut être solide pour vivre à deux et s’épauler pendant de longues années
Nous ne trouvons pas toujours les mots pour exprimer en face à face
Tout ce que nous avons sur le cœur

La déception d’une vie qui ne s’enchaîne pas comme prévu

Amène bien souvent à des tensions dans la vie de couple
Deux êtres qui se sont aimés avec passion peuvent s’éloigner
Moralement et corporellement en s’offensant avec des expressions.

Pour éviter d’avoir des remords,

J’inspire de dire en écrivant ce qui ne va pas
C’est une belle manière réfléchie de parler sans tourment
En vidant le poids de ses souffrances …

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Je t’ai offert le reflet de ce que je suis
Regarde-le face à un miroir pour mieux le percevoir
Ma plus grande richesse n’était pas de la monnaie
Mais des sentiments qui honoraient mon âme

Je t’ai offert le reflet de ce que je suis

Par des petites attentions, données avec beaucoup d’amour
J’habillais mon visage par un léger maquillage et de sourires
En effaçant ma mélancolie pour dissimuler mes larmes

Je t’ai offert le reflet de ce que je suis

En réunissant mes conceptions et mes espoirs
Je pronostiquais l’avenir avec motivation
Pour ne pas fléchir devant les encombres de la vie

Je t’ai offert le reflet de ce que je suis

Malencontreusement j’ai foncé droit dans le mur à te suivre
Je me sens si différente aujourd’hui, ma confiance est endommagée
J’ai perdu le fil de mes convictions, j’appréhende d’avancer à tes côtés

Je t’ai offert le reflet de ce que je suis

Pour te servir pendant toutes ses années sans théorie
En te donnant ma disponibilité et subir toutes tes envies
Mais à présent, sache que le vent se pointe vers d’autres horizons

Le reflet n’est plus ce qu’il a été, il a perdu de sa crédibilité

Sous une cloche en verre, je m’éloigne du monde, je m’asphyxie, j’ai besoin d’air
Me sentir manœuvrée m’empêche de respirer et de distinguer l’évidence
Je souhaiterais à la venue du printemps refleurir avec fierté sans mépris

Je t’ai offert le reflet de ce que je suis

Mais le désir de l’autonomie s’incruste de plus en plus en moi
J’envierais d’aller vers une fresque d’une identité reconquise
En me donnant encore le droit de rêver pour entrevoir un avenir certain

Je t’ai offert le reflet de ce que je suis

Avec la plus grande sincérité tout au long de notre parcours
Pardonne-moi si à ce jour, après plus de vingt ans de vie commune
J’ose exprimer mes envies à mon tour, je ne veux plus me sentir soumise
A tes fantaisies…

D.Isabelle

Le 3-01-2014

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Peinture: Pier Toffoletti 
Facebook  Pier Toffoletti 
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