dimanche 14 juillet 2013

Le parchemin des souvenirs…

Etre née sous une étoile ou la richesse n’existe pas,
Les moyens sont limités !
Pourtant nous sommes de nature à vouloir donner,
Mais ce n’est même pas la peine d’y penser,
Puisque le porte monnaie est inoccupé.
Heureusement avec un peu d’idée,
Les solutions existent pour faire de petites offrandes.
Si le moyen vous manque, prenez votre porte plume,
Offrez une petite pensée par un écrit pour compenser,
C’est une belle façon de dire…
Je pense à vous !

Si notre présence ne peut être effective à tous les évènements
A cause de la distance qui nous sépare de vous
Ou à cause de l’acharnement de mauvais sorts de la vie.
Ne soyez pas trop sévère,
Ne condamnez pas les personnes que vous appréciez.
Ce n’est pas de la mauvaise volonté de leur part,
Au contraire, leur peine et leur chagrin
Se manifestent dans un profond silence
Par des larmes lorsque les lumières
S’éteignent le soir de ne pas vous satisfaire

Si le cœur est lourd de monotonie
En ayant la sensation de ne plus profiter
Des moments importants dans l’année,
Que faut-il faire ?
Suivre son intuition avec des regrets ?
Se laisser abattre par de l’incompréhension ?
Non, ce n’est pas la bonne manière pour s’en sortir.
Synchronisez des mots sans retenue à ceux que vous affectionnez
En leur dévoilant combien vous les aimez, combien ils vous manquent
Vous tirerez de bonnes conclusions pour les rassurer
Qu’ils sont dans vos pensées.

Les sentiments ne sont pas une partie de poker,
Ils ne se monnayent pas.
Tout comme la vie, ce n’est pas du cinéma
Ou tout se déroule sur une bobine
Elle est parfois rebelle,
Il faut faire face à toutes les injustices qu’elle nous impose,
Partiellement, elle est coriace et même tortillée.
Elle s’en prend sans raison, toujours aux mêmes,
En arrêtant la roue de la chance, comme pour les décourager
De croire en elle, elle n’est pas une Sainte que l’on prie
A deux mains.

Garder les pieds sur terre
C’est prendre conscience que celle-ci
N’est pas un miracle permanent.
Il lui arrive de masquer le soleil pour que l’horizon devienne brouillard
Les espoirs trébuchent en se levant avec le jour.

Nous n’avons pas tous les mêmes valeurs sur la terre
C’est triste, cette disproportion !
L’âme solitaire, j’essaye de me réconforter
En me disant que la plus belle fortune
C’est de rester soi-même, en conservant notre bon cœur
C’est une grande richesse que tous nous possédons.

L’essentiel c’est d’être là, non par la présence
Mais par nos témoignages de sympathie et par de petits gestes.
L’absence n’est pas le plus beau des cadeaux,
Mais quand on ne sait pas faire autrement
Le choix est étroit…

L’argent fait des miracles mais une fois volatilisé
Plus de trace de ce que vous avez offert, ca tombe dans l’oubli.
Un poème, lui, sera lu et mis précieusement dans un boitier
Il restera longtemps comme une présence.
Avec le temps il prendra de la valeur
En restant sur le parchemin des souvenirs.
Notre personnalité pour celui ou celle qui le lira,
Se devinera en dessinant la courbe de notre bonté
A travers nos mots d’amour et d’amitié…

D.Isabelle
Le 14-07-2013

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2 commentaires:

rene a dit…

Bonjour Isabelle,

J'étais de passage afin de lire ce magnifique texte qui porte à réflexion.

Je te souhaite une belle et heureuse fin de soirée,

Salutations amicales,
René

Les poèmes d'Isabelle a dit…

Un grand merci René...
Ton petit coucou sur mon blog, me fait vraiment plaisir!
Merci pour ton beau commentaire, c'est gentil.

Je te souhaite une belle soirée et une belle journée pour demain

Amitiés
Isabelle <:O)