mardi 5 mars 2013

Quand la douleur habite notre corps…


La douleur habite parfois notre corps
Elle s’installe avec aisance
Des pieds à la tête
Pour gâcher notre journée
Elle vient nous contrarier
Pour le plaisir de faire souffrir notre mental
La défier n’est pas toujours facile
Ca demande une grande force de caractère
Pour ne rien laisser apparaître

Comment oublier cette contrainte ?
Quand l’envie de pleurer se lève
En même temps que nous
Et nous tourmente à en perdre notre équilibre
Nos forces sont désarmées
Elles se laissent tomber

Les solutions ne se bousculent pas au portillon
Mais je pense avoir trouvé la mienne
Sourire à la place de m’apitoyer
Plaisanter à en faire jacasser
Ne plus dénuder mes souffrances
Je les dissimule

Comme un rapace J’agrippe tout
J’admire, je respire à plein poumon
Je regarde les petites choses qui me font plaisir
J’aspire la vie, l’air de rien, ça soulage
Tant que mes yeux me permettront
D’entrevoir la lumière du jour
Mon quotidien s’en contentera
Et la douleur qui demeure en moi
Meurt

Geindre ne sert pas à grand chose
La nature de l’assistance
Est devenue égoïste et aveugle
Elle nous regarde mais le malaise reste invisible
« Chacun pour soi et débrouilles toi »
C’est la citation à la mode d’aujourd’hui
L’auditoire n’a plus le temps
L’abandon est devenu harmonie

La recette miracle
Je ne l’ai pas encore trouvée
Mais, si mon âme reste positive
Ca contribue à résister aux courbatures et à la fatigue
Qui accablaient trop souvent mon moral
Prendre la vie du bon côté est bienveillant
Pour empêcher les douleurs de prendre le dessus
Le pilote chevronné de notre corps et de notre esprit
C’est notre cerveau
A nous de l’aider à bien l’utiliser
Pour poursuivre le voyage de notre destinée
Dans la bonne humeur…

D.Isabelle
Le 4-03-2013

******************************************************
Mise en page: D.Isabelle
Sculture en bronze de Jean-Léon Gérôme

Aucun commentaire: