samedi 22 novembre 2014

Sur ma feuille de brouillon…



Je me suis souvent tue pour ne pas déplaire,
Mais à force de vouloir bien faire, je me suis égarée
Un jour j'ai pris une feuille blanche pour soulager
Mon cœur par l’écriture, seul lui pouvait exprimer
Ce que je ressentais face aux blessures de la vie!



Sur ma feuille de brouillon…

Je brise le silence, en faisant circuler
L’ encre de ma plume, comme le sang
Dans mes veines
Je balance les mots, je panse mon cœur
Pour ne plus faire la moue, mon eau de vie
C’est l'accalmie en colorant mon horizon

Je parle en écrivant
Pour dévoiler ce que je ressens
Je survole les petits plaisirs
Pour enrichir mon esprit
La sérénité est devenue un confort
En appréciant la sagesse qu’elle m’assure

Je garde la maîtrise d’offrir mes mots
Sans rien attendre en retour
Mon attitude ne changera pas de paysage
Elle fait partie de moi depuis que je suis née
Mon porte plume est devenu un ami
Une merveilleuse thérapie pour soulager
Mes tourments

Rétablir mon équilibre en grattant le papier
M'évite le siège du psy, je parle en écrivant
Pour ne pas devenir rebelle.
Miner mon intérieur, me condamnerait, c'est sur!
Je ne veux pas finir ma vie, en gardant mes pensées
Je veux avancer avec aisance, et continuer ma route
Avec croyance en sauvegardant l’espérance

Parler en écrivant, me donne la force
De passer à côté de ceux qui m’ignorent
Si je suis invisible à leurs yeux
Aujourd’hui je ne me soucie plus de plaire
Ou de déplaire, je ne cours plus après peine perdue
Ma patience s’est égarée

A présent, elle danse à d'autres rythmes
Les blessures de la vie ne sont pas forcément
A sens unique, malheureusement, le poids
Des années perdues, je ne les rattraperai jamais
Mais une chose est certifiée, le soleil de mes rêves
Ne m’abandonnera pas, il n'abîmera pas
Le reste de ma vie, il me l’a promis!

La chaleur de ses rayons réchauffera mon avenir
Pour éclairer mes attentes
L' écriture est la seule manière de me retrouver
Pour le plus grand bonheur de me libérer
Je la compare au vent du large, il ventile mes idées
Il caresse mes mains avec un souffle léger
Pour débrider ma raison

Libre à vous de comprendre mes ressentis
Si ma griffe est mal interprétée
J’en suis vraiment désolée
C’est tout simplement ma façon
De soulager le fardeau de mon âme
En aucun cas je ne m’arrêterai
De gratter le papier en trempant ma plume
Dans le bleu de l’encrier

Parler en écrivant restera longtemps
Ma communion pour délivrer mes servitudes
Je continuerai à partager mes révélations
Le droit de raisonner, n’est pas interdit par la loi
Alors, pourquoi m’en priver, mes poèmes sont des prières
Si vous ne l’avez pas compris, et bien tant pis !

Mon estime, c’est de croire en moi
Mes écrits, je les dédie à tous ceux que j'aime
Je sais qu'un jour ils seront lus avec émotion!

D.Isabelle.





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