mercredi 12 septembre 2012

Mourir… de rire


Mourir… de rire
Vous imaginez…
La tête des gens qui seraient à mes côtés
Ils seraient surpris
Mais je suis sûre
Que leurs fous-rires se prolongeraient
Qu’ils en auraient
Mal au ventre

Vous imaginez…
Quand mon mari et mes enfants
Vont téléphoner la nouvelle à toute la famille
Tous vont demander
Qu’est ce qui s’est passé ?
Elle est morte de quoi ?
Et que mon mari
Va leur répondre
Elle est morte de rire
Ils ne vont pas le croire
Ils ne pourront pas s’empêcher
De rire aux larmes
Vous imaginez…
L’ambiance au téléphone.

Puis tout le monde va se ressaisir
Un silence de mort va s’installer
Et mon intuition me dit
Qu’ils ne pourront pas résister à demander
Non ! C’est une blague ?
C’est pour rire !
Il n’en faut pas plus
Pour que tout le monde se remette
A pleurer de rire

Je trouve
Que mourir de rire
Peut amuser la galerie
Mais c’est la plus belle mort
Que l’on puisse espérer
Sincèrement moi je le souhaite
J’aimerais faire rire
Même le jour de mon enterrement

Je ne veux surtout pas que l’on me joue
Toutes ces marches funèbres à endormir l’assemblée
Mon désir est de faire chanter tout le monde
En tapant dans les mains
Sur de la Country Music pour l’office religieux
Et de la cornemuse pour m’accompagner
Jusqu’au crématorium
Mon souhait est de partir
En me dispersant sous le vent
Voler vers l’autre monde
En voyant les gens présent à mon adieu
Heureux, souriant
En les obligeant
A rire en repensant à ma mort
Hors du commun

Mon souhait :
C’est de ne pas être emprisonnée
Dans un tombeau, j’ai peur du noir
Si, c’est vrai !
J’aimerais que mes cendres
Soient éparpillées sur les falaises de Douvres
Face à la mer, face à la France, face à la Belgique
Tout en restant en Angleterre
Je veux être libre comme l’air
Libre comme un oiseau
Pour continuer à protéger tous ceux que j’ai aimés
Je ne souhaite pas une tombe
Pour que l’on ne vienne pas pleurer à mes pieds
Je demande juste une petite pensée…


D.Isabelle
Le 12-09-2012
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Je tiens à rassurer:
Cet écrit est né suite à un gros, gros fous-rire, que j'en ai eu presque la tête qui a tourné...

En rigolant, je me suis dit, mon Dieu si celui-ci m'avait emporté, comment l'annoncer...et mon mari a répondu, tout simplement, je dirais la vérité..." Elle est morte de rire!" Donc, il faut juste lire ce poème au 2e degré...


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