mercredi 31 octobre 2012

Hymne aux amants…



Ils se croisent un jour au boulot
Un signe de tête de loin
Une poignée de main de prés
Une démarche, un regard, un flash
L'invitation du verre de l’amitié est lancée
Ils dansent le pas de l’hésitation 
Oseront-ils franchir la ligne interdite ?
Il la regarde comme un loup affamé
Ses yeux charment la muse, se ferment,

L'emportent sous la légèreté de ses caresses
Le corps à corps embrase leurs attentes

Les baisers s'enflamment dans un coin tranquille
Les visages s'illuminent

Loin dans les soupirs, la tendresse les enchante

Jusqu’à épuisement de leurs gestes
Pour se réveiller un peu plus tard la mine fatiguée
Dans un petit hôtel douillet
Le soir, ils se séparent, rentrent chez eux
Devant la télé, elle sent encore la chaleur

De ses mains l’enlacer, elle rêve les yeux ouverts
D’être allongée à ses côtés sur une plage de sable fin
Son imagination vole dans l’immensité
De la nuit étoilée, les nuages en forme de cœur
Lui chantent les plus beaux mots d'amour

Le désir est plus fort que la patience
Ils se fixent un nouveau rendez-vous

La danse continue, leur cœur chavire
En disant oui, la tête balance, en disant non
Pas de promesse, ni d’engagement
L’ amour est fragile, la relation n'est pas facile
Le hasard a-t-il bien fait les choses ?
Au départ, ce n’était qu'une rencontre banale
Jusque là, rien d’anormal!
Ils s' agrippent comme une araignée à la toile
S’enroulent dans un cocon pour se protéger
Le baiser d’un jour les a envoûtés

Ils dessinent l'avenir main dans la main

L' histoire leur appartient, ils cherchent
A mieux comprendre ce qui leur arrive
Les questions les embrouillent, que faire ?
Continuer, arrêter ou croire à la fatalité
Ils se sentent impuissants face à leur destin

Ils aimeraient confier leurs émotions
Mais qui pourrait les comprendre?
Même leurs amis les jugeraient

Seuls, devant la fin du voyage

Le déchirement et la tristesse s’installent
Le fossé se creuse, la loyauté les sépare
Les certitudes s'estompent, l'amour fuit
Les amants rebroussent chemin
Le cœur meurtrit, ils se disent adieu
La musique de la réalité est difficile à écouter
La vie va continuer un jour à la fois sans projet
Au jardin des espoirs perdus...



D.Isabelle

Aucun commentaire: