M’introduit dans un autre monde
Celui de la solitude et de l’éloignement
A force de me diriger vers l’isolement
Les volets de mon existence se baissent
Doucement comme une ombre se dissipant
Mes yeux voyagent en fixant les nuages
Je vois des visages, je prie le ciel de me protéger
Et de continuer ma route sans me retourner
Afin de ne pas me laisser tomber à cause
De pensées négatives qui nuisent à ma santé
Mes forces parfois s’épuisent
De penser à ceux qui me blessent
A ceux qui m’abattent avec des sous entendus
La tristesse envahit ma journée un court instant
D’entendre en silence leurs pensées
Qui parlent pour enfoncer le clou dans ma chair
Mais, ce n’est pas grave!
Le silence me permet d’écouter et réfléchir
En me disant que demain sera un autre jour
J’ai récupéré des autres sensations
En me distrayant à écrire mes pensées
Pour effacer les percussions négatives
Ces vibrations me donnent un peu de bonheur
Celui que je n’avais jamais ressenti jusqu'à présent
Le silence à la puissance de faire le point
Il faut parfois marquer un temps d’arrêt
Comme sur une partition pour stopper
La musique des on-dit, la musique des critiques
Les sons cachés se dévoilent toujours en silence
Comme une sentence, mon deuxième sens les perçoit
Le silence est parfois plus éloquent que des mots
Il suffit de le pénétrer et de le percevoir
D.Isabelle
19-03-2014
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J'aime beaucoup les mots de Christian BOBIN
« Ce n’est pas pour devenir écrivain qu’on écrit
C’est pour rejoindre en silence cet amour qui manque à tout amour
C’est pour rejoindre le sauvage, l’écorché, le limpide
On écrit une langue simple, on ne fait aucune différence entre l’amour,
La langue et le chant, le chant c’est l’amour.
L’amour c’est un fleuve, il disparaît parfois, il s’enfonce dans la terre.
Il poursuit son cours dans l’épaisseur d’une langue, il réapparaît ici ou là,
Invincible, inaltérable. »
Pour en savoir plus sur ce poète, cliquez ICI
La photo: Peintre inconnu
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