dimanche 24 novembre 2013

Quand la musique illumine notre cœur...

Comme un certain poète
Je n’ai rien demandé
Je n’ai rien eu
Mais je n’ai pas tout perdu
Puisque la vie continue

Si mon cœur est à l’envers
Je lui accorde un peu de répit
J’allume l’ampoule de la distraction
Je lui attribue la lumière défaillante
Pour le remettre à l’endroit

La mélancolie de ma jeunesse
Occasionnellement m’amuse
Je n’avais pas grand-chose
Pour me distraire, mais il me fallait
Juste un peu de musique pour enflammer
L’organe qui excitait mes sensations

Je me remémore le souvenir
Du petit tourne- disques sur la table du salon
Je faisais tourner les vinyles recto-verso
A user la platine et le saphir
Dès que j’avais trois sous
C’était pour acheter le 45Tours
De mon idole qui me faisait danser

L’époque de « Salut les Copains »
C’était quand même bien
Les personnes de ma génération
Ne seront pas opposées
Car tout comme moi
Ils collectionnaient les posters

Quel plaisir aujourd’hui
De se laisser encore emporter
A écouter tous ces couplets
Qui faisaient bouger notre popotin
Et tressaient le twist avec nos guibolles

A quatorze ans, j’ai découvert
Le groupe des « Shadows »
Ces gentlemen faisaient parler leurs guitares
Mes bras perlaient de frissonnements
En écoutant leur prestation

Combien d’amoureux
Se sont embrassés sur leurs mélodies
Et ont dansés au coin du Juke-box
Sur les chansons de Cliff Richard
Elvis, Eddy, Sylvie, Alain, France, Johnny, Sheila, Claude, Dick…
C’était le temps des belles romances
C’était le temps ou il fallait peu pour s’amuser

Quand la musique illumine notre cœur,
On y peut rien…
Elle existe pour embraser nos perceptions
On ne tient plus en place
Elle nous porte la mine réjouie
Rejoindre l’artiste en haut de la scène

Finalement,
Il suffit de se faire plaisir
Se saouler la tête à écouter
Nos préférences musicales
Pour consoler notre moral
En faisant ressurgir des souvenirs

Mon hommage,
Je le dédie aux fantaisistes car…
Si mon cœur est parfois à l’envers
Je le fais sautiller dans ma cage thoracique
Avec de la batterie, des guitares, des cuivres,
Un poème sur quelques notes de piano
Pour qu’il se remette à l’endroit

Je n’ai qu’un mot,
Merci les ARTISTES
Grace à vous, mes états d’âmes
Suivent doucement le cours normal
De la vie en chantant, et…
Enchanté !

D.Isabelle

Aucun commentaire: