samedi 29 juin 2013

Vacances à… « Assis sur seuil »

 Début juillet, le scénario commence
 Chaque année le film fait la une des infos
 Tous se préparent à partir, à fuir les grandes villes.
 Ils ont besoin d’oxygéner leurs poumons
 Ils filent sans se préoccuper du nombre de kilomètres
 Plus rien ne les arrêtent.

 Ils veulent en finir avec le stress du quotidien
 Ils roulent jour et nuit, la voiture super chargée
 Ils aspirent à allonger les serviettes
 Et profiter d’un petit rayon de soleil
 Pour vivre et s’offrir un peu de bon temps

 A la campagne, ils vont redécouvrir la nature,
 Ils avaient presque oublié qu’elle apportait le bien-être.
 La mer les fait rêver, ils vivent à moitié nus,
 Ils se laissent bercer par le silence et le balancement des vagues.
 La montagne les fait marcher,
 Ils prennent de l’altitude pour mettre de côté
 Les soucis d’une année.
 Ils s’émerveillent de tout et de rien
 En buvant un petit rosé bien frais.
 Les plateaux de fruits de mer défilent à la queue leu leu
 La mine réjouissante, ils se mettent à chanter.

 Quant à moi, je n’irai pas loin
 Puisque j’ai tout à portée de la main
 La côte Anglaise me suffira
 Je vais rester « Assis sur seuil »
 Regarder les gens arriver venant découvrir
 Ce pays qu’ils ne connaissent peut-être pas
 Leur sourire m’exhibera un peu de bonheur
 Pour que mon visage ne sombre pas vers la grisaille

 Mais la chance pour une fois est venue à moi
 Je vais visiter au cours de l’année,
 En plusieurs étapes une grande ville.
 Ce n’est plus un rêve, mais bien la réalité.
 J’en ai eu un petit aperçu de trois jours
 Pour aider mon fils à emménager
 Si je vous parle de métro, de la Seine ou de la Tour Eiffel
 Vous devinez de quelle capitale je vous parle.

 Je ris en vous annonçant
 Que j’ai pris le tram sous terrain pour la première fois
 J’en ai presque honte, mais comme une petite fille
 L’émotion m’a traversée en arrivant en haut de l’escalier
 En apercevant l’Arc de Triomphe et l’avenue des Champs Elysées.
 Je n’arrivais pas à réaliser que Paris était devant mes yeux,
 Que je me promenais sur cette grande avenue
 Qui m’a fait songer tant d’années en regardant
 Les émissions de Michel Drucker.

 Il n’y a pas d’âge pour s’effondrer de soupirs
 Devant un rêve d’enfant
 Longer les trottoirs du Lido ou du Fouquet’s
 En essayant d’apercevoir
 Le visage d’un artiste, d’une vedette
 D’une femme ou d’un homme politique connu
 Mais tant de monde grouille de partout
 Que mon esprit n’étant pas habitué
 Il s’est égaré devant toute cette agitation
 Je comprends mieux maintenant
 Pourquoi les Parisiens partent ailleurs
 Le 1er juillet…

 D.Isabelle
 Le 30-06-2013


 Bonnes vacances à toutes et à tous

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Photo: D.Isabelle
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