samedi 14 septembre 2013

Ca, c’est Paris...


Dans les rues de la capitale, je flâne
Je suis étourdie en levant les yeux
Devant les mémorables monuments.
Je suis ébahie devant l’éclat et la blancheur
De la Basilique du Sacré Cœur
Je n’ai pas résisté, je suis rentrée mettre une bougie
Comme un besoin de dire merci.
Entendre les flûtes des grandes orgues
Et les voix cristallines des religieuses
M’ont émue, mes pensées se sont envolées.

La hauteur de Notre Dame m’a donné le vertige
La beauté de la tour Eiffel m’a captivée.
Comme une enfant j’ai eu le sentiment
D’être devant de nouveaux jouets
La grande ville me porte
Comme si j’étais sur une autre planète
Ce n’est plus un rêve, mais une évidence

Je suis fascinée en faisant le tour de la place du Tertre
Les artistes étaient tous là, oh mon Dieu, merci
C’est ce que j’espérais !
Les larmes de mon cœur étaient au bord de mes yeux
En les regardant faire les portraits d’enfants
Ou celui des amoureux.
En deux coups de crayon,
Le sourire éclatant d’une jeune femme
Reflétait sur la toile
Quel talent ils ont, je m’incline devant eux

Un peu plus loin
Je vois les gamins de Paris
Au service du café chez Eugène
J’adore leur uniforme, ils sont craquants
Avec le pantalon à bretelles, casquette sur le côté
Ils ont la « gueule de l’emploi » comme au temps passé

Ma plus grande surprise,
C’est lorsque j’ai vu à la terrasse de la « Crêperie - Croq’minute »
Michou, l’homme connu dans le monde entier
Grace à son cabaret à Montmartre.
En toute simplicité,
Il parlait à des touristes assis juste à côtés
En buvant un petit ballon de rosé.
Je n’en croyais pas mes yeux, pourtant j’avais mes lunettes
Sa sympathie est bien réelle, il pose sans réticence
J’ai vite immortalisé ce moment dans la boite à souvenir

A paris…
Le bruit et la circulation sont aberrants
Mais tant de chose à contempler
Que l’on en oublie les klaxons.
La stupéfaction est immense lorsque l’on arrive à l’étoile
Regarder toutes ces voitures, motos et taxis-vélo
Qui déboulent de partout en tourbillonnant comme sur un manège
J’en avais le tournis, ce remue-ménage m’a fait peur,
Mais tellement récréatif et amusant.
Heureusement l’Arc de Triomphe veille sur eux
J’ai terminé ma promenade, en saluant les Champs Elysées

Sans me rendre compte
J’ai marché des kilomètres pour faire un maximum de photos
Mais je n’ai plus à galoper, puisque je suis ici
Pour y demeurer, c’est fou j’ai du mal à réaliser.

En rentrant à l’appartement
Mes jambes étaient lourdes et fatiguées
Quand soudainement, j’ai croisé au feu rouge
La tristesse des yeux d’un homme de la rue
Il faisait le va et vient sur le bord du trottoir
Pour récolter une petite pièce de monnaie.
Son gobelet était vide, rien pour lui,
Il ne mangera peut-être pas le soir

Je suis étonnée de l’indifférence de certaines personnes
Tous, passent à ses côtés sans même le considérer
Comme si il était un fantôme, invisible à leurs yeux.
Je suis révoltée et je crie mon désespoir
Cet homme est vivant, il existe, c’est un humain
Le regarder avec un sourire c’est déjà un bon début
Lui offrir une toute petite pièce, même si les moyens sont limités
Il vous répondra avec gentillesse la main tremblante, merci
En suivant mon instinct, je suis rentrée le cœur fortuné
En gagnant en retour, le sourire de son regard…

D.Isabelle
Le 13-09-2013


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Photo: D.Isabelle
"Les nuages parlent au Sacre Coeur!"

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