jeudi 8 octobre 2015

Dans l’air du temps…

                                                     Oeuvre de: Giovanni Morgia
                   
                            L’air du temps est un hymne à l’amour, un hymne aux amants

Paris ville de l'amour, mais parfois en observant les gens, ils sont tristes, on voit souvent des cœurs meurtris d'une relation qui se termine!  L'idée m'est venue d'en faire un hymne...





Ils se croisent un jour sous l’indice de la chance
Un signe de tête de loin, une poignée de main
Une démarche, un flash et tout commence
L'invitation de l’amitié est lancée par sms
Oseront-ils franchir la ligne blanche interdite ?
Le pas est incertain mais, il avance sans flancher

Ils se regardent comme deux loups affamés
Les yeux se parlent, la muse rougit, elle sourit
En manque de tendresse, ils ont envie de se câliner
Le corps à corps embrase leurs attentes en rouge vif
Ils  provoquent un baiser enflammé de plus près
Les soupirs les ensorcellent, les mains se déplacent

Ils songent les yeux fermés de se retrouver
Sur une plage de sable fin, tout deux s’envolent
Dans l’immensité de la nuit étoilée sans nuages
Des cœurs se dessinent en présence de la lune 
Une mélodie raisonne sur une poésie d'amour
Le silence les assomme, une larme devient cristal

Le désir est plus fort que la patience, ils se découvrent
Le vertige est là, ils chavirent dans une eau limpide
L’amour glisse comme une chaloupe sous les ponts
Ils se disent oui mais, la tête balance en disant non
Pas de promesse, ni d’engagement, ils sont prudents
L’amour est fragile, la relation n'est pas facile

Le hasard a-t-il bien fait les choses ?
Au départ, ce n’était qu'une rencontre banale
Jusque là, rien d’anormal, c’était un jeu à risque
Tous deux s’agrippent comme une araignée à sa toile
Le baiser d’un jour les a envoûté, ils sont sous hypnose
Ils s’enroulent dans un cocon de soie  pour se protéger

Ils aimeraient confier leur aventure à quelqu’un
Mais qui pourrait les aider ou les comprendre, oui qui?
Les amis les jugeraient, la famille n’y pensons pas
Le rêve s’achève, la fin du voyage est maussade
Le déchirement et la grisaille s’installent, la foi se perd
Le fossé se creuse, l’évidence les sépare, le cœur pleure

Les certitudes s'estompent, l'amour fuit comme un oiseau
Les amants rebroussent le chemin, se disent un dernier adieu
La musique de la rupture est triste, ils sont meurtris
La vie va continuer à petit feu sans projet ni ambition
Au jardin des espoirs perdus, au jardin des chagrins enfouis

D.Isabelle
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