A mes jeunes années je rêvais de poésie
Pourtant, je n’étais qu’une enfant
A la maison on n'en parlait pas
Mes
parents n'avaient pas de temps
A
consacrer à ce loisir, j'aurais aimé
En
discuter, mais, je n'osais pas
Je
me dissimulais
pour y penser
Les
mots bouillonnaient au fond de moi
J'ai
gardé de longues années le secret
Ma poésie, je l’écrivais
Ma poésie, je l’écrivais
Allongée
sur mon lit le soir
En
fixant le plafond
Mes yeux devenaient parolier
Mon esprit devenait sourd
Mes yeux devenaient parolier
Mon esprit devenait sourd
Il
avait besoin de s'enfuir
C’était
ma façon d’exprimer
Mes joies, mes peines, mes chagrins
Je soulageais mes états d’âme
Comme sur un tableau blanc
Mes joies, mes peines, mes chagrins
Je soulageais mes états d’âme
Comme sur un tableau blanc
Les
mots se dispersaient à la ronde
En
valse sensible, et s’alignaient
En quatrain d'amour pour ce que j'aimais
Mon plafond était bonté pour mon cœur
Je lui confiais mes ressentis de la journée
Il était devenu mon confessionnal
La combinaison des mots
Me donnait souvent de l’émotion
La trouvaille des rimes m'amusait
En quatrain d'amour pour ce que j'aimais
Mon plafond était bonté pour mon cœur
Je lui confiais mes ressentis de la journée
Il était devenu mon confessionnal
La combinaison des mots
Me donnait souvent de l’émotion
La trouvaille des rimes m'amusait
Ca
distrayait mon
cérébral, je glissais
Tranquillement
comme les poètes
Au
fil de belles histoires, comme
Sur un bateau, je dirigeais mon gouvernail
Vers le pays le plus beau, celui de la sérénité
Sur un bateau, je dirigeais mon gouvernail
Vers le pays le plus beau, celui de la sérénité
J' aimais et j'aime encore
Les contes de Princes charmants
L'atmosphère des palais me fait rêver
C'est
peut être de par mon nom
Qui
représente la noblesse
Je
suis fascinée par les histoires
De
châteaux, je
m’imagine les chevaliers
Dévoués
au service du Roi, la vie
de
mes ancêtres me préoccupe
Je
songe sans prétention mais avec élégance
A
retrouver mes origines, pour un jour raconter
A
mon plafond d’où vient mon nomIsabelle Duchateau
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Photo souvenir prise par mon cousin Paul Baude
"Je
n'ai pas changé, toujours la même passion pour écrire mes
ressentis "
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