En Angleterre, ils sont arrivés
J’appréhendais
Il s me faisaient peur
Peur de ne plus être à la hauteur
Le poids sur mes épaules
M’accablait
Mon moral en était perturbé
Il glissait à en pleurer
L’inquiétude de tout perdre
Le regard de mon homme
La transformation de mon corps et de mon visage
Les rides, les cheveux blancs
L’absence de mes enfants
Heureusement
Ma tête n’est pas tombée
Elle s’est redressée
M’obligeant à regarder devant moi
En me disant
Que le meilleur était maintenant
Mes enfants étaient indépendants
Je devais prendre du bon temps,
Qu’il était temps
Que l’avenir frappait à ma porte
De ne pas me laisser mordiller
Par les années passées
Ils sont arrivés, et même plus
Puis qu’il y en a un qui s’est ajouté
Ils m’obligent à me redresser
En me flattant
Que toutes ces années qui ont construit ma vie
M’ont embellie
M’ont renforcée
Que je devais les accepter
Ma tête a surement raison
En voyant apparaitre ma photo sur mon écran
Il n’y a pas lieu de déprimer
Je suis consciente qu’ils sont bien là
Mais je n’ai jamais autant rigolé
Qu’en ce moment
La vie est une roue qui tourne
Il suffit de l’orienter dans le bons sens
Pour accepter le poids des ans
Ce n’est pas une maladie
Vivons pleinement
La vie à pleine dents…
Cinquante ans, c’est encore loin de nous mettre à la retraite
Des amusements…
D.Isabelle
Le 16-06-2012
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Photo: D.Isabelle
Un petit geste d’amitié
Mais avant tout
Un geste d’amour
Pour mes enfants et beaux enfants
Pour leur dire
Je pense à vous…
Que ce geste traverse votre écran
Et vienne caresser votre joue
En chantant dans la langue de Shakespeare
I love you my children...
Mum
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