La nuit attire mon
attention, je pense à mes défunts, à mon père
Mes pensées sont près d’eux, un peu plus ce Week-end de fête
Je serre les mains, je ferme les yeux, ma prière n’est qu'à moi
J'y mets tout ce que j'aime, ce que j'espère, tout ce que je crois
A la lueur d’une bougie, je parle en sourdine à ceux que j’aime
Je serre les mains, je ferme les yeux, ma prière n’est qu'à moi
J'y mets tout ce que j'aime, ce que j'espère, tout ce que je crois
A la lueur d’une bougie, je parle en sourdine à ceux que j’aime
Mes jeunes années
ressurgissent comme un éclair dans le ciel
Ce moment, me
fait du bien, le soleil brille dans ma mémoire
La semaine de la
Toussaint, c’était comme une randonnée
Maman nous emmenait
à la ville voisine acheter des bottines
Les recommandations
s’imposaient avant de rentrer chez «Bata»
Le patron était un bel homme, un gentleman, il portait une veste
Le patron était un bel homme, un gentleman, il portait une veste
Très British, des
chaussures en cuir, il séduisait mes yeux d’enfant
Il arrivait dans la boutique sans faire de bruit, droit comme un I
Son bonjour était
avenant, il nous demandait avec gentillesse
Si on avait fait
notre choix tout en nous offrant ses bons conseils
J'aimais sa façon
de nous parler, presque à voix basse, j’en avais
Des frissons, puis,
il se dirigeait vers la réserve d’un pas engourdi
Mes jeunes années
ressurgissent comme un éclair dans le ciel
Ce moment, me
fait du bien, le soleil brille dans ma mémoire
La Toussaint n'était pas triste à la maison, c’était tout un cérémonial
Le matin nous allions à la messe, ensuite c'était la visite des cimetières
Pour rendre hommage
à nos grands parents, y déposer une chrysanthème
En rentrant, papa avait fait rougir le poêle au charbon, je me précipitais
En rentrant, papa avait fait rougir le poêle au charbon, je me précipitais
D'aller réchauffer
mes mains et mes pieds devant la porte du fourneau
L'après midi , en famille, nous partions à la bénédiction des tombes
Et la journée se
terminait bien souvent avec la visite de nos oncles
Tantes et
cousins...la Toussaint me faisait penser à la nouvelle année
Les parents
parlaient de leur passé, et moi, dans le coin de la cuisine
J’écoutais, pour
aujourd’hui dédier à mon cahier quelques lignes
Mes
jeunes années ressurgissent
comme un éclair dans le ciel
Si mon cœur est
triste, le blues s’envole vers l’infini offrir mes câlins
A tous ceux qui ont
quitté ce monde pour protéger l’étoile du repos
D.Isabelle
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire