Sa
guitare sur le dos
Il
marche le long de la Seine
Il
croise un chien, l'air dépressif
Personne
à ses côtés, abandonné
Le
musicien se pose un instant
Lui
interprète une chanson
Pauvre
boule de poil
Qu'attendais-tu
?
Rien
au fond
Une
caresse, un câlin
Comme pour oublier
Comme pour oublier
Ta
solitude de sans abri
Le
chien errant penche la tête
La
frotte sur la jambe de l'artiste
Le
spectacle est désolant
Seul
lui comprend son gémissement
Sans
rien mendier
Il
repart oreilles baissées
Longer
les bords de Seine
Le
poisson suit le cour d’eau
Il aboie pour lui souhaiter bon vent
Sa faim reste sur ses dents
Il aboie pour lui souhaiter bon vent
Sa faim reste sur ses dents
Son
regard en dit long
Le
chien errant penche la tête
Son
reflet l'amuse, il sursaute
Seul
lui comprend sa réaction
Sous
les ponts de Paris
L'homme
rejoint son domicile
Il
dort sur un matelas de cartons
D’un regard discret et le cœur gros
D’un regard discret et le cœur gros
Il
voit le molosse suivre un inconnu
Hagard,
lui souhaite bonne chance
Sous
sa tanière de fortune
Le vagabond face à la nuit
Rugit sa détresse aux étoiles
Le vagabond face à la nuit
Rugit sa détresse aux étoiles
Qu'attendait-il?
Rien
au fond
Une
attention, un mot, un sourire
Le
passant l'a ignoré
Il
joue de la guitare,
En
silence, il crie sa malchance
Au
milieu d'un rêve, il chante
Il
sanglote de souffrance
D.Isabelle
.
.
.
Un scénario que l'on voit de plus en plus, j'aimerais que mon poème soit un message
Afin de voir de moins en moins de personnes, n'avoir comme domicile que les ponts, les stations de métro...A chaque fois c'est un déchirement car, à Paris et ailleurs ce n'est pas un film mais la réalité!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire