Un
conte ou un rêve ?
Les
deux sont probables !
Dans le reflux des espaces marins...
Dans le reflux des espaces marins...
Tôt
le matin elle ouvre
La
porte de sa petite maison
Respire le cœur de la mer
Le battement des vagues
La divertit, l’air est vivifiant
La symphonie la comble
L’œuvre se défonce contre le rocher
Pour animer la plage de galets
Pour mieux apprécier cet instant
Respire le cœur de la mer
Le battement des vagues
La divertit, l’air est vivifiant
La symphonie la comble
L’œuvre se défonce contre le rocher
Pour animer la plage de galets
Pour mieux apprécier cet instant
Elle
baisse les paupières
La
musique est vivante, douce
C'est
fondamental à sa vie dès l'aube
Sa raison s’évapore comme un nuage
Sa peau s'abreuve du reflet du soleil
Elle relève les yeux calmement et voit
Sa raison s’évapore comme un nuage
Sa peau s'abreuve du reflet du soleil
Elle relève les yeux calmement et voit
Au
creux des lames, un drôle de phénomène
Sa façon de nager s'harmonise
Avec
celle d'un poisson volant
Le
souffle de l’air, dirige
la marée
Le
courant freine son élan
Le
voyageur fait une escale devant
La
palissade, voit la belle, sans un mot
L'empoigne,
l’emmène au pays
Des
algues et des coraux
Confiante dans la prouesse
L'apparence
d'une sirène, elle le suit
Paisible, elle se laisse gouverner
Paisible, elle se laisse gouverner
Avec
des gestes lents vers l'inconnu
Glisse dans les eaux du silence
La découverte de cet univers
Glisse dans les eaux du silence
La découverte de cet univers
Est
d'une beauté captivante
Son
corps est léger, insouciant
Elle est loin, tellement loin
Que ses yeux restent collés
Elle est loin, tellement loin
Que ses yeux restent collés
Au
fond des flots, elle se ressource
Elle
est active que sa conscience
S’en
inquiète, sa camarade s’inonde
Il
faut la faire revenir à son domaine
Le
galant perçoit une agitation, saisit
Qu'il
ne peut garder sa mignonne
Il
l'embrasse d'un long baiser
La
serre contre lui, sans rien dire
Lui
lâche la main, la belle remonte
En
surface, le cœur gros, il repart
Vers
l’océan, s’enfonce dans les eaux
Cristallines,
en guise d'adieu, se retourne
La
salue d'un signe, disparaît vers les siens
D'autres
amours attendent son retour
Après
une telle nuit de fantaisie
La
nuisette de la l’aventurière
Est
à tordre de trouble
Le voyage des eaux limpides
Le voyage des eaux limpides
Se
termine en comprenant que
Son
amour volant n'est qu'un mirage
La
tristesse l'envahit sous la couette
Elle
sommeille, le rejoint en pensée
La
logique du scénario
Elle
est du signe astral du poisson
Son
imagination aboutit naturellement
Dans
le reflux des espaces marins
D.Isabelle
D.Isabelle
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Peinture: Sergey Ragozin
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