Dans les rues de la capitale, je flâne Je suis étourdie en levant les yeux Devant les mémorables monuments. Je suis ébahie devant l’éclat et la blancheur De la Basilique du Sacré Cœur Je n’ai pas résisté, je suis rentrée mettre une bougie Comme un besoin de dire merci. Entendre les flûtes des grandes orgues Et les voix cristallines des religieuses M’ont émue, mes pensées se sont envolées. La hauteur de Notre Dame m’a donné le vertige La beauté de la tour Eiffel m’a captivée. Comme une enfant j’ai eu le sentiment D’être devant de nouveaux jouets La grande ville me porte Comme si j’étais sur une autre planète Ce n’est plus un rêve, mais une évidence Je suis fascinée en faisant le tour de la place du Tertre Les artistes étaient tous là, oh mon Dieu, merci C’est ce que j’espérais ! Les larmes de mon cœur étaient au bord de mes yeux En les regardant faire les portraits d’enfants Ou celui des amoureux. En deux coups de crayon, Le sourire éclatant d’une jeune femme Reflétait sur la toile Quel talent ils ont, je m’incline devant eux Un peu plus loin Je vois les gamins de Paris Au service du café chez Eugène J’adore leur uniforme, ils sont craquants Avec le pantalon à bretelles, casquette sur le côté Ils ont la « gueule de l’emploi » comme au temps passé Ma plus grande surprise, C’est lorsque j’ai vu à la terrasse de la « Crêperie - Croq’minute » Michou, l’homme connu dans le monde entier Grace à son cabaret à Montmartre. En toute simplicité, Il parlait à des touristes assis juste à côtés En buvant un petit ballon de rosé. Je n’en croyais pas mes yeux, pourtant j’avais mes lunettes Sa sympathie est bien réelle, il pose sans réticence J’ai vite immortalisé ce moment dans la boite à souvenir A paris… Le bruit et la circulation sont aberrants Mais tant de chose à contempler Que l’on en oublie les klaxons. La stupéfaction est immense lorsque l’on arrive à l’étoile Regarder toutes ces voitures, motos et taxis-vélo Qui déboulent de partout en tourbillonnant comme sur un manège J’en avais le tournis, ce remue-ménage m’a fait peur, Mais tellement récréatif et amusant. Heureusement l’Arc de Triomphe veille sur eux J’ai terminé ma promenade, en saluant les Champs Elysées Sans me rendre compte J’ai marché des kilomètres pour faire un maximum de photos Mais je n’ai plus à galoper, puisque je suis ici Pour y demeurer, c’est fou j’ai du mal à réaliser. En rentrant à l’appartement Mes jambes étaient lourdes et fatiguées Quand soudainement, j’ai croisé au feu rouge La tristesse des yeux d’un homme de la rue Il faisait le va et vient sur le bord du trottoir Pour récolter une petite pièce de monnaie. Son gobelet était vide, rien pour lui, Il ne mangera peut-être pas le soir Je suis étonnée de l’indifférence de certaines personnes Tous, passent à ses côtés sans même le considérer Comme si il était un fantôme, invisible à leurs yeux. Je suis révoltée et je crie mon désespoir Cet homme est vivant, il existe, c’est un humain Le regarder avec un sourire c’est déjà un bon début Lui offrir une toute petite pièce, même si les moyens sont limités Il vous répondra avec gentillesse la main tremblante, merci En suivant mon instinct, je suis rentrée le cœur fortuné En gagnant en retour, le sourire de son regard… D.Isabelle Le 13-09-2013 |
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Photo: D.Isabelle
"Les nuages parlent au Sacre Coeur!"
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