Début juillet, le scénario commence
Chaque année le film fait la une des infos
Tous se préparent à partir, à fuir les grandes villes.
Ils ont besoin d’oxygéner leurs poumons
Ils filent sans se préoccuper du nombre de kilomètres
Plus rien ne les arrêtent.
Ils veulent en finir avec le stress du quotidien
Ils roulent jour et nuit, la voiture super chargée
Ils aspirent à allonger les serviettes
Et profiter d’un petit rayon de soleil
Pour vivre et s’offrir un peu de bon temps
A la campagne, ils vont redécouvrir la nature,
Ils avaient presque oublié qu’elle apportait le bien-être.
La mer les fait rêver, ils vivent à moitié nus,
Ils se laissent bercer par le silence et le balancement des vagues.
La montagne les fait marcher,
Ils prennent de l’altitude pour mettre de côté
Les soucis d’une année.
Ils s’émerveillent de tout et de rien
En buvant un petit rosé bien frais.
Les plateaux de fruits de mer défilent à la queue leu leu
La mine réjouissante, ils se mettent à chanter.
Quant à moi, je n’irai pas loin
Puisque j’ai tout à portée de la main
La côte Anglaise me suffira
Je vais rester « Assis sur seuil »
Regarder les gens arriver venant découvrir
Ce pays qu’ils ne connaissent peut-être pas
Leur sourire m’exhibera un peu de bonheur
Pour que mon visage ne sombre pas vers la grisaille
Mais la chance pour une fois est venue à moi
Je vais visiter au cours de l’année,
En plusieurs étapes une grande ville.
Ce n’est plus un rêve, mais bien la réalité.
J’en ai eu un petit aperçu de trois jours
Pour aider mon fils à emménager
Si je vous parle de métro, de la Seine ou de la Tour Eiffel
Vous devinez de quelle capitale je vous parle.
Je ris en vous annonçant
Que j’ai pris le tram sous terrain pour la première fois
J’en ai presque honte, mais comme une petite fille
L’émotion m’a traversée en arrivant en haut de l’escalier
En apercevant l’Arc de Triomphe et l’avenue des Champs Elysées.
Je n’arrivais pas à réaliser que Paris était devant mes yeux,
Que je me promenais sur cette grande avenue
Qui m’a fait songer tant d’années en regardant
Les émissions de Michel Drucker.
Il n’y a pas d’âge pour s’effondrer de soupirs
Devant un rêve d’enfant
Longer les trottoirs du Lido ou du Fouquet’s
En essayant d’apercevoir
Le visage d’un artiste, d’une vedette
D’une femme ou d’un homme politique connu
Mais tant de monde grouille de partout
Que mon esprit n’étant pas habitué
Il s’est égaré devant toute cette agitation
Je comprends mieux maintenant
Pourquoi les Parisiens partent ailleurs
Le 1er juillet…
D.Isabelle
Le 30-06-2013
Bonnes vacances à toutes et à tous
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Photo: D.Isabelle
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