Si un jour je quitte le voilier Celui qui nous a fait glisser Sur la mer de l’amour J’aimerais me transformer en livre Pour te tenir compagnie le soir Je t’inciterais à t’asseoir confortablement Dans ton fauteuil Près d’une cheminée à foyer ouvert Et n’avoir que les flammes comme lumière Entendre le balancier de la grande horloge Ecouter en sourdine de la musique Celle qui nous a fait danser Dans nos jeunes années Je voudrais n’avoir comme désir Te regarder réfléchir à ce que tu viens de lire Ton cœur bouleversé par l’aventure que je te raconte Tes yeux se rempliront d’étoiles, mais aussi de larmes Je serais satisfaite de voir que mon histoire Ne t’est pas indifférente Je comprendrais que tu as aimé J’aimerais me transformer en livre Pour être posée sur ta table de chevet Discrètement je te regarderais dormir J’écouterais tes soupirs, ils me feront sourire Jusqu’au moment où je tomberais d’épuisement Et m’endormir à tes côtés Au petit matin, je serais la première éveillée Pour ne pas manquer de voir tes yeux s’ouvrir Plein de sommeil, la première chose que tu ferais Tu poserais ton regard sur moi Tu me prendrais dans tes mains Et d’un geste lent Tu me caresserais en signe de respect Je me laisserais câliner Je t’inviterais à me humer A m’embrasser Ta main glisserait sur le papier lisse Et doucement, tu retirerais ma photo Celle qui te sert de page mémoire Pour enfin la tourner délicatement Pour ne pas la chiffonner Ton esprit se laisserait bercer par mes mots Pour s'éterniser là où tu t’es arrêté La veille au soir J’aimerais me transformer en livre Pour me promener avec toi dans ta poche Aller là où tu vas T’écouter rire, siffler et même chanter Guigner du coin de l’œil ta façon de vivre Qui me réjouirait, tout en me faisant pleurer Mais pleurer de joie Une fois rentré à la maison Je t’aiderais à te faire à manger En suivant mes instructions Tu y arriverais J’aimerais me transformer en livre Pour ne jamais te quitter Pour que tu puisses sentir mon souffle Te donner la sensation Que je respire encore Pour te faire savoir ma présence Et…Te dire combien je t’ai aimé Je t’aime et t’aimerai toujours D.Isabelle Le 29-08-2012 **************************************** Peinture: Christiane Heydon |
Bienvenue dans mon univers... Je dépose mes mots sur ce blog pour les partager avec vous toutes et tous. Bonne lecture & Merci de votre visite...Bien amicalement D.Isabelle
mercredi 29 août 2012
Si un jour …
dimanche 26 août 2012
Mon confident…
Je marche le long de la plage La voix du silence Me plonge dans mes pensées Au loin je vois mon rocher Il m’attire comme si il avait à me parler Le vent me pousse dans le dos M’oblige à allonger le pas Eblouie par le soleil Une larme glissa sur ma joue En arrivant auprès de mon rocher Il crut que je pleurais Il m’invita à m’asseoir un instant Il me regarda et s’interrogea « Une perle de cristal Glisse le long de son visage ! C’est inquiétant, se dit-il ! » Il ne résista pas Il me questionna Un peu ennuyée Bizarrement aujourd’hui Je n’eus pas grand-chose à lui raconter D’un œil sceptique Il trouva ma mine trop pensive Pour n’avoir rien à lui conter Mais comme il est courtois N’insista pas, il sut Que la prochaine fois je lui dévoilerais ma mélancolie Avant de le quitter Il voulut me voir sourire Il tint à me ravigoter Il s’agita D’un coup de baguette magique Demanda aux galets de chanter une chanson Le vent s’empressait à donner le ton Et les galets ont entonné sa mélodie préférée « Roulez sous les vagues, glissez à mes pieds » Il sut que j’allais fermer les yeux Ecouter avec attention le roulé-boulé des galets Se laissant emporter par la marée L’absence de bruit allait me donner des frissons Il sut me piéger pour deviner à quoi je pensais Mes illusions, il les perçut Je ne peux rien lui cacher Dans le calme Comme a un ami Je lui confie mes états d’âme IL m’arrive de prier, aussi Il est tout ce que j’aime Le calme et la sérénité Comme une matière vivante Je lui parle quand la nostalgie m’envahit Quand le dépit est en moi Il est mon confident C’est renversant J’ai une vague impression qu’il m’entend et me comprend… D.Isabelle Le 26-08-2012 |
mercredi 22 août 2012
Vive la liberté...
Partir loin, encore plus loin… Pour ne plus revenir Pour ne plus souffrir S’éloigner des chemins du passé Pour ne pas mourir Pour se sentir mieux Pour évacuer son stress Se débarrasser de sa tristesse Vivre Une autre vie Dans un pays lointain Imaginer ses rêves en réalité Embrasser une autre terre Epouser les coutumes S’absorber de ses senteurs Se laisser glisser Pour mieux s’intégrer Aimer Loin de tout Sans tabou Profiter du temps perdu Se ressourcer à la source de l’amour S’enivrer de petits gestes S’oxygéner pour mieux fleurer la vie S’endormir dans un tipi Se laisser bercer Par les crépitements d’un feu de bois Cesser De se tracasser De tout et de rien Larguer les amarres Lâcher prise Filer Pour déboutonner l’esprit de ses souffrances Sortir de la prison affective Pour échapper à la tentation De devenir méchant et haineux Oser Sa chance Pour mettre fin aux regrets Savourer avec appétit Les moments présents Déchaîner nos poignets De ce qui nous retient Admirer la nature Et chanter sans hésiter Vive la liberté… D.Isabelle Le 22-08-2012 |
vendredi 17 août 2012
Comme un messager…
Comme un messager… Un papillon est venu se promener dans mon jardin La tendresse de ce petit coquin M’a chatouillé Il dansait en effleurant les fleurs pour les agacer La rose hérissée secoua la tête D’un air taquin, il voulait jouer au plus malin Dès que je m’approchais, il s’envolait M’obligeant à me déplacer De long en large, de haut en bas Me donnant du fil à retordre Pour le photographier Ah ! Le petit filou Comme un voleur Il volait plus vite que son ombre Pour échapper à mon filet Il n’a pas compris que je voulais Le câliner Petite fripouille Ne part pas chez le voisin Reste, parle-moi de toi N’hésite pas, je suis là pour t’écouter Mais tu te méfies Comme je te comprends ! Petit galopin Tu me regardes d’un air malicieux Mais tes ailes sont fatiguées Elles t’obligent à sommeiller sur la haie Le lierre grimpant me fait un signe Que tu t’es endormi, j’en suis ravie Tu ne m’échapperas plus Comme pour une prière Je me mets à genoux J’avance lentement Pour immortaliser ce moment D.Isabelle Le 17-08-2012 ************************************* Photo: D.Isabelle Cliquez sur la photo pour la visionner en plus grand |
mercredi 15 août 2012
Elles sont complices de mon cœur…
En me réveillant tôt le matin Les mots raisonnent dans ma tête Le silence est dans la maison Le soleil pointe à l’horizon La mer chante à mes oreilles L’air est doux, je suis bien Mon cœur est complice avec mes mains En lui dictant ce qu’il ressent Mes mains se laissent emporter En glissant sur mon clavier Pour imiter les écrivains Ensemble Ils ont la magie de me faire parler Pour exprimer mes sensations A parler d’amour, mes joies, mais aussi D’évoquer ma tristesse et mes peines La fièvre d’écrire est un besoin Pour dire à ceux que j’aime Que mes pensées se promènent Sur les chemins de l’amour Pour cueillir des bouquets fleuris De roses rouges parfumées La flamme en moi est toujours allumée Pour éclaircir mes idées Pour écrire avec mon cœur et mes mains Le mot le plus beau, celui que je préfère Celui que j'affectionne, que j’apprécie Que je chéris, il s’écrit en cinq lettres C’est…AIMER, ce mot est la lumière Du bonheur... D.Isabelle Le 11-08-2012 ********************************** Mise en page de la photo: D.Isabelle |
vendredi 3 août 2012
L’histoire des chats au moulin….
Pour en savoir plus sur l'artiste, cliquez ICI
C’est l’histoire de Chat-Grain
Qui alla au Moulin
Chercher de la farine
Pour fabriquer son pain
Le meunier légèrement énervé
Lui demandait de patienter
Qu’il devait trier tous ses sacs
Chat-Touille pour rigoler
A eu la bonne idée
De se rouler dans les farines
Pour y larguer son sac à puces
Chat-Griné dut tamiser tous les sacs préparés
Heureusement, Chat-Huter aida à les remplir
Et Chat-Telain donna un coup de main
Pour les ranger au grenier
Chat-Peau les félicita
La catastrophe avait été évitée
Chat-Seur mis dehors Chat-Touille à coups de pétards
En lui demandant de ne plus jamais remettre
Les pattes au moulin du Chat-Teau
Chat-Taigne offrit un verre de liqueur de marron
Pour se remettre de toutes ces émotions
Chat-Meau en levant son verre pour trinquer avec Chat-Cun
Bouscula Chat-Maille, fit glisser Chat-Leur
Trébuchant sur Chat-Sis
Chat-Rette n’ayant rien bu
Se proposa de ramener
La famille Chat-Riot au fournil
Pour faire tourner le pétrin
En apprenant l’histoire
Les gens du village ont applaudi
Le Père Chat-Pelle
D’avoir prêché pour que
Le Chat-Let puisse
Ouvrir les portes de sa boulangerie
Chat-Cal fit entrer tout le monde
Chat -Ton mit son tablier pour la deuxième fournée
Chat-Toyant servit les gens en chantant
Chat-Loupe repartit ramer au fourneau
Chat-Lenge était content
Que les villageois
Ne manqueraient point de pain
Ce matin….
D.Isabelle
Le 3-08-2012
Attendrissant ce petit chat tricoté main par mes soins...Il nous charme avec son regard malicieux!
Le tricot est mon autre passion et mon métier, lorsque j'ai eu fini ce petit chat pour offrir à ma petite fille, je n'ai pas résisté à écrire un conte...Je vous laisse découvrir certaines de mes réalisations sur mon blog en cliquant ICI.mercredi 1 août 2012
La robe papillon et la petite fée…
Une
fée se
promène à
pas endormis
Dans
les rues d’une
ville
féérique
Face
à une
boutique huppée
et chic
L’impression papillon d’une robe
Attire son attention, elle est ébahie
L’impression papillon d’une robe
Attire son attention, elle est ébahie
Son cœur se met à palpiter par jeu
Le
taffetas
léger
lui donne le vertige
Elle se dit: «comme j’aimerais le toucher!»
Elle s’imagine non pas de porter la soie
Mais de la voir s’envoler à ses côtés
Comme par magie, des vibrations
Elle se dit: «comme j’aimerais le toucher!»
Elle s’imagine non pas de porter la soie
Mais de la voir s’envoler à ses côtés
Comme par magie, des vibrations
Traversent
la vitre, sans tarder la
robe
Remue,
quitte
l’étalage,
laisse
glisser
Son
ombre entre
les mannequins
Se
dirige vers
la
sortie du
magasin
Elle
se
tortille
devant
la
déesse
La ventile de son parfum satiné
La ventile de son parfum satiné
Frôle
ses
mains blêmes
et
pâles
Robe n’a qu’une envie, se poser
Robe n’a qu’une envie, se poser
Sur
les
épaules de
la
magicienne
L’emmener parader dans les jardins
De
la capitale, sentir
les
roses blanches
Pour
lui
en
offrir
une
dans
son
décolleté
Se
sentir
admirée
et appréciée
en
volant
Dans
les sentiers des châteaux Parisiens
Mais soudainement, une alarme retentit
Fit sursauter une jeune femme endormie
Réalisant que, fée est repartie dans son logis
Et que la robe papillon n’a pas quitté l’étal
Elle est en attente de satisfaire un corps stylé
D.Isabelle
Le 31-07-2012
La
robe papillon Monarque existe réellement, elle
a été créée
par Luly
Yang,
une artiste américaine spécialisée dans la confection haute
couture...Elle fait partie d'une collection intitulée
"Métamorphose".
Pour plus de détails cliquez ICI
Pour plus de détails cliquez ICI
Inscription à :
Articles (Atom)